Visite chez Carter [PV Carter]

Et comme si ses félicitations et le contact avec ses lèvres avaient tôt fait de revigorer la jeune femme, celle-ci fut prise d'une énergie soudaine. Elle restait accrochée à Carter avec tant de force que les fibres de son chandail finirent par céder sous la pression. Elizabeth lâcha ses lèvres pour constater avec stupeur ce qu'elle avait fait. Le t-shirt du médecin était maintenant troué grandement au niveau du torse. Souriant malinement, elle le regardant avec une sorte de mine un peu désolée.

"De toute façon, je savais qu'il allait finir par se déchirer!"

S'expliquat-elle.

Elle considérant sa main qui tenait toujours aussi fermement le bout de tissu et, pour la quatrième fois, elle le lança dans la pièce dans un endroit qu'elle ne suivit pas du regard. Elle l'aggripa de ses deux cette fois-ci derrière son cou avec une force immense. Assez immense qu'elle eut tôt fait de faire basculer le médecin sur le lit militaire. Elizabeth pouffa de rire alors qu'elle lui caressait toujours les lèvres avec une détermination sans égale. Elle s'allongea sur le côté afin de lui faire un peu de place et promena un doigt fouineux sur son visage.

"J'ai gagné, hen? Tu es à moi, hen? Alors soit! On sera à l'étroit si on est tous les deux allongés comme ça..."

Elle se souleva un peu afin de rejoindre son oreille.

"Il faut bien que l'un de nous résoude la situation..."

Lui susurra Elizabeth à l'oreille avant de refixer ses yeux. Ces mêmes yeux qui lui indiquaient que c'était à lui de remédier à la situation; à lui de bien vouloir se mettre dans une autre position afin de la contempler de haut tout en restant sur le lit de camp. Et c'est avec une espièglerie adulte qu'elle l'embrassa avant qu'il ne s'éxécute. Toutefois, comme si elle avait oublié quelque chose, elle retourna à son oreille.

"Ce chandail est déjà fichu. À ton tour de le retirer..."

Énonça l'espionne avant de regagner son regard.

"Tu sais, on peut toujours trouver solution à un problème. Il y a un grand lit en entreposage dans le dépot de ce laboratoire. Je le garde là pour les urgences qui demandent que l'appareillage soit directement posé sur le lit ou qui demande plusieurs intervenants autour du blessé. Il a la taille d'un lit double de bon format tu sais? Et il n'a pas beaucoup servit ces dernières années: trois fois tout au plus il est donc propre et prêt à être utilisé comme tout ce qui se trouve ici..."

Murmura Carter avant de retirer son chandail qu'il posa en boule sur le sol. Il regarda longuement l'espionne puis il entreprit d'ôter bas et chaussures avant de reprendre la parole.

"Égalité: la prochaine fois, c'est le bas qui part et on sera je le suppose plus à l'aise pour ce je ne sais quoi que tu sembles avoir en tête..."

Il l'invita ensuite à l'aider amener le lit en question dans la pièce avec un sourire espiègle: si le lit de camp était trop petit, celui-là devrait faire l'Affaire, tout du moins sle supposa t'il.

Elizabeth fit mine réfléchir en émissant un «Hummm». Elle finit par accepter en hochant simplement de la tête. Au même moment, le médecin retira son chandail à sa demande. Elle se mordilla la lèvre inférieure, contemplant enfin son torse mis à nu. Puis, s'attela à retirer autre chose. Elle le regarda avec questionnement et sa réplique lui fit comprendre qu'il s'était mis sur un pied d'égalité avec elle. Elle trouva cela charmant dans un sens.

L'espionne se leva en précédant Carter. Elle l'aida à sortir le lit et à l'installer afin qu'ils puissent s'y choir. Dès que ce fut fait, la jeune femme y sauta vivement, en rebondissant à cause du matelas. Elle regarda ensuite Carter et se souleva en s'accoudant sur le lit. D'un signe du doigt qu'elle avait déjà utilisé auparavant, elle lui fit de venir la rejoindre dans l'ìmmédiat. Dès qu'elle le sentit à ses côtés, elle se blottit contre lui et l'embrassa avec la même énergie fougueuse que les fois précédentes. Voulant profiter à son tour de son torse, elle ramena ses mains à ses endroits afin de le caresser avec une certaine délicatesse comparée à ses baisers enflammés.

"Martin, tu as décidément tout dans ce labo! Normal que tu y passes autant de temps."

Remarqua la jeune femme qui s'était détachée de ses lèvres.

"Pensais-tu un jour te retrouver ici avec une femme pendue à toi?"

Demanda l'espionne qui le regardait toujours avec autant de malinerie tout continuant de lui cajôler le torse.

"Non, pas le moins du monde. En fait, personne n'est autorisé d'accès à ce laboratoire en dehors de rares exceptions et encore, ce n'est jamais pour du personnel. Et j'ai effectivement de tout ic: j'ai un appartement, au-dessus mais je n'y suis presque jamais. Je passe mon temps ici et je sors parfois mais c'est plutôt rare."

Expliqua Carter qui avait un peu de mal à rester focusser sur le visage de la jeune femme. Quand on a un corps si parfait, le regard de l'autre veut tout voir en même temps pour se délecter de la beauté... Mais Carter avait plus de volonté et il resta tout près de la jeune espionne, répondant à ses caresses et à ses baisers, ne sachant trop quoi faire d'autre. Après tout, l'amour n,était pas science que l'on enseignait aux médecins....

"Eh ben! Ton labo sera témoin de bien des choses dans ta vie..."

Énonça Elizabeth en s'attaquant à nouveau à ses lèvres de façon acharnée, presque animale. Bientôt, alors qu'elle suivait toujours ses pulsions, elle se retrouva en position assise sur le médecin qui, visiblement, ne savait pas trop quoi faire avec une femme dans une pareille situation. Elle le contempla de haut, se mordit la lèvre inférieure en touchant chaque parcelle de son corps.

"Eh ben dit donc! Tu cachais cette musculature depuis tout ce temps?! Quel gâchis, voyons! Martin!"

Doucement, sans trop brusquer les choses, elle abaissa sa tête à son torse, sortant sa langue pour lui effleurer la peau jusqu'à ses lèvres. Elle posa ses mains dans son cou, les faisant glisser habilement avec un doigté de fée. Voulant reprendre sa respiration, elle décolla sa bouche de la sienne et, d'un geste d'une seule main, ramenant ses cheveux ébènes derrière, trouvant qu'ils lui bloquaient la vue terriblement. Elle sourit toujours avec son air coquin avant de rabaisser sa tête pour, cette fois-là, la blottir dans son cou. En se mouvant le corps, elle baisa à nouveau cette partie rattachante la tête au reste du coeur sans gêne, usant de sa langue experte.

"En... En effet Elizabeth... Et je... Je m'aventure dans un domaine qui 'est totalement inconnu qui plus est. Profondément déroutant mais intrigant également... C'est si agréable et pourtant si... irationnel... L'instinct seul semble te guider et pourtant tu sembles agir en experte... Je ne sais pas ce qui va venir mais je suis sûr de le découvrir en galante compagnie. Et bon sang, d'où te viens cette force physique? En apparence rien ne laisse présager que tu puisses faire autant..."

Dit un Martin aussi heureux que légèrement inquiet, aussi amusé que sceptique mais désireux d'en voir plus, d'en apprendre plus. après tout, il avait toujours été bon élève...

Relevant la tête, elle considéra les yeux à la fois inquiets, mais attentifs de Carter. Elle sourit, visiblement amusé par la remarque de Martin.

"Et pourtant, ça manque à ta culture tout ça!"

Énonça Elizabeth.

"Mais bon, je tâcherai de t'apprendre tout ce dont je sais. À commencer par l'instinct. Tu dois te laisser aller... comme lorsque tu danses. Imprègne-toi du rythme et suis-le."

Expliqua grossièrement l'espionne.

"Ma force physique?! Elle me vient d'une grande volonté et d'une grande détermination. Souviens-toi qu'il ne faut jamais juger les apparences..."

Lui dit-elle.

Puis, Elizabeth se mit à quatre pattes, posant ses mains de chaque côté du médecin entre son corps et ses bras, le laissant ainsi libre de les bouger sans gêne. Elle s'avança d'une démarche féline tout en gardant la même vieille manie de se mordiller la lèvre inférieure.

"Tnananana... Tnananana..."

Proférait la jeune femme sur un air de ces vieux films de Jaws. En même temps, elle riant joyeusement de cet air qu'elle s'amusa à chantonner pour le plaisir. Se rapprochant de son visage, elle l'effleura de sa bouche et son nez en fermant ses yeux pour mieux sentir le contact de sa peau contre la sienne. S'en suivit d'un échange de salive tout aussi enflammée qu'à l'habitude, quoiqu'un peu plus sauvage, mouvant son corps de femme comme une danseuse de baladi le ferait, afin de le rapprocher de celui de Carter.

"Danser? Oh mais quand je sors c'est plus pour boire un verre qu'autre chose à dire vrai. Mais bon, l'instinct, c'est chose qu'on utilise peu dans mon métier. Si l'instinct menait la science, ce serai anarchique... Mais j'essaierai, je ferai mon possible je te le promets."

Dit Carter qui laissait une totale liberté à Elizabeth, analysant chaque geste, se disant qu'il serait capable de reproduire ou de produire une réponse inverse et adéquate. Après tout, ce ne pouvait pas être si difficile... Surtotu qu'il lui sembla se rappeler que bon nombre d'humains arrivaient, justement, à aimer, être aimer et interagir en ce sens. Il lui fallait apprendre, simplement aapprendre et bien sûr, apprécier... Et dieu seul savait ô combien Carter appréciait le moment passé en compagnie d'Elizabeth...

La maladresse dans ses gestes et le fait qu'il s'en remettre en parlant tâcha de faire rire l'espionne. Elle alla quérir un autre baiser endiablé avant de poser un doigt objectif sur sa bouche.

"Je suis sûre que tu as déjà dansé... et comme un fou même! Mais bon, sous l'effet de l'alcool, il se peut que tu es oublié... Qu'importe, imagine que je suis ta boisson préférée et que tu la savoures avec délectation..."

Énonça Elizabeth avant de redéposer ses lèvres sur les siennes avec autant d'acharnement. Elle racommoda ses mains sur ses épaules et, à l'aide de sa force, souleva le haut du corps de Martin, qui se retrouva à être assis. Lorsque la jeune femme constata ce qu'elle avait fait, elle se mit à rire joyeusement. Elle observa le médecin dans les yeux d'un air toujours aussi rempli de malice. Entourant son cou de ses mains, elle lui caressait la nuque et le haut de son dos avec ses doigts fins. Elle entremêla quelques doigts dans ses cheveux en les tiraillant sans trop lui faire de mal, quoique le contraire l'aurait sans doute fait plaisir au point de rire des grimaces qu'esquisserait le médecin.

"Comme si tu tenais un verre d'alcool, dépose tes mains sur moi et anime-les comme lorsque tu fixerais un verre dans une certaine lassitude. Tu sais quand lorsque tu frottes tes doigts contre le verre? Comme ceci..."

Sur ce, à l'aide de son index droite, elle le fit glisser le long de ses bras, remontant jusqu'à l'épaule pour prendre le chemin vers le torse, effectuant des formes parfois abstraites, parfois circulaires en regardant son membre à l'oeuvre. Puis, elle revint déposer son regard bleueté sur Carter, en souriant avec une espièglerie d'adulte. Par la suite, elle enroula son bras gauche tout autour du cou du médecin comme s'il s'agissait d'un serpent, voulant se doter d'une plus grande aggripe. Elle rapprocha à nouveau ses lèvres, lâchant sa lèvre inférieure qu'elle cramponnait à l'aide de ses dents blanches, elle les déposa d'abord tendrement avec de s'attaquer aux siennes comme si elle désirait les lui extraire. Sa main qui lui caressait le buste vint saisir sa joue sans pourtant l'écraser pour rendre désagréable le baiser. Elizabeth mouva à nouveau son haut du corps pour qu'il puisse se frotter à son thorax, provoquant une série de frissons qui lui faisait hérisser le poil à mesure que sa peau effleurait la sienne avec frénésie.

Tellement qu'ils basculaient à cause de l'énergie vive que l'espionne prodiguait et au baiser et à son mouvement d'ondulation du haut de son corps, ils faillirent se renverser, mais les réflexes de la jeune femme eut tôt fait les empêcher. En effet, retombant légèrement vers l'arrière, elle se détacha automatiquement de ses lèvres et sa main droite la retint de tomber sur le dos. Elle étouffa un rire coquin derrière un sourire. Y mettait-elle trop d'ardeur? Non! Ô que non! Elizabeth était de cette nature d'être déterminée et de suivre ses pulsions ferventes comme elle suivait l'ordre de son patron d'éxécuter une mission. Après tout, n'était-ce pas là le charme de cette employé de la Schya? Sans doute que Carter pouvait répondre assez aisément à cette question. Et puis, impulsive par moment, c'est cela qui faisait d'elle une redoutable séductrice.

Restant dans cette position, se tenant fermement à l'aide d'un seul bras fort endurci par les années d'entraînement - celui-ci ne s'était pas mis à trembler comparativement à une personne faisant peu ou pas d'exercises et qu'une telle amanchûre aurait tôt fait de lui fendre le bras-, elle l'invita à se rapprocher avec son doigt et son fameux sourire qu'elle gardait étiré à son visage.

"Approche, Martin! que je t'embrasse..."

Le médecin de la Schya s'exécuta, allant quérir (ou donner? Qui aurait pu le dire) un baiser d'Elizabeth. Il commençait tranquillement à prendre de l'assurance et ses propres baisers se faisaient plus sûr et graduellement plus fougueux. Ses gestes se firent moins hésitants et il commença bientôt à caresser Laqrence d'un doux contact, promenant sa main sur le corps de l'espionne avec un toucher de chirurgien. Il dessinait aussi des motifs vaguement abstraits mais avec plus de géométrie et d'angles que de courbes, encore une différence entre deux styles de pensée et d'agir. Il se hasarda sur quelques points plus sensible du corps de la jeune femme, histoire de la faire frisonner et il s'étonna encore de cette détermination farouche et de cette force surprenante dont faisait montre l'espionne.

L'audace et l'expertise de la jeune femme mêlées à l'hésitation et l'inconnu du médecin formaient une ambiance des plus intéressantes. Quoique l'espionne commençait progressivement à porter une influence sur Carter qui prenait de plus en plus d'assurance. Dès qu'il l'entoura de ses bras, elle sentit qu'elle pouvait retirer sa main qui la maintenait en équilibre. Elle saisit le visage de Martin, en tenant compte toujours de ne pas défavoriser le baiser ardent qu'ils s'échangeaient. Ensuite, elle fit glisser ses membres composés de cinq doigts le long de ses épaules puis de ses bras, palpant ses muscles en enfonçant ses ongles, faute du touché qu'elle exécutait. Enfin bref, elle avait un doute sur le fait que cela ne le dérangerait pas. Elle en vint même à les faire descendre comme si elle les frotter contre un tableau, sans le grincement agressant en prime.

Parfois un peu trop impulsive, tout en sachant très bien ce qu'elle désire, elle rabattit ses mains à la taille du médecin, en les joignant à l'avant, à la hauteur du bouton et de la fermeture éclair qui retenaient le short en place. Elle défit le bouton à l'aveuglette et cessa le baiser, respirant assez rapidement et profondément pour que sa poitrine se soulève sous ces effets.

"Ça ne va pas trop vite pour toi j'espère..."

Demanda Elizabeth qui tâcha d'être sérieuse dans cette question, voulant une réponse toute aussi franche et honnête. Elle savait que tout était nouveau pour lui et que, parfois, l'inconnu peut effrayer certaines personnes. Dans sa nature de femme directe et spontanée, elle en vint à reconnaître cela en elle pour demander aux gens si cela les dérangeait. Car, après tout, il existait plus d'une forme d'impulsivité.

"Non... Non je dirais que c'est ok... Je pense pouvoir bien m'accomoder... Mais je ne te promets pas d'expertise de ce côté là, je débute dans le domaine moi. Je dois faire un bien piètre partenaire... Toi tu te débrouilles comme si c'était ton élément, moi j'aurais besoin d'un manuel d'instruction..."

Répondit un Martin embarassé: après tout, il fallait reconnaître qu'il n'avait pas l'audace des hommes ordinaires le tout remplacé par une maîtrise de soi: dans le laps de temps dans lequel il avait été intime avec Elizabeth, un observateur extérieur aurait pu dénombrer au moins vingts occasions où Martin aurait pu abuser de la jeune femme mais ce concept même échappait totalement au médecin...

Lisant un certain embarras dans son regard... et dans sa voix, elle lui fit un sourire rassurant et lui caressa la joue de ses deux mains.

"T'inquiète pas! Je suis là, Martin. Tu verras, tu t'y accommoderas bien vite, je suis certaine."

Sur ce, Elizabeth lui saisit les lèvres tendrement pour monter en puissance comme à son habitude. L'espionna ramena ses mains à sa taille, trouvant à tâton son short. Elle suivit le sens de la fermeture éclair avant de se décider à la descendre. Au même moment, elle se mouva assez brusquement pour les faire basculer vers l'arrière pour elle, pour l'avant pour lui. Toutefois, la descente fut assez douce pour ne pas qu'ils se cognent sous le choc. Et de toute façon, le matelas était assez moelleux pour absorber le choc.

Ses mains se frayèrent un chemin sous Carter en longeant le rebord de son pantalon pour aller se rejoindre à l'arrière, plongeant ses doigts d'abord sous son short, ensuite, passant sous l'élastique de son sous-vêtement. Toujours aussi habile, elle n'arrêta pas de s'attaquer, sans pitié, à ses lèvres.

Martin se laissa faire sans broncher, éprouvant toutefois une certaine gêne à se retrouver complètement nu devant la jeune femme. après tout, Carter avait toujours été assez timide sur ce genre de choses, lui qui allait s'enfermer dans un vestiaire à chaque fois qu'il fallait se changer en éducation physique... En même temps, il se sentait confiant, sachant pertinement que la jeune espionne ne le jugerait pas. Non pas qu'il fut complexé à propos de son corps loin de là mais il avait encore une légère réserve à le dévoiler à quelqu'un d'autre, surtout à une femme...

"J'ose espérer que tu vas aimer ce que tu vas trouver..."

"Je n'en doute pas!"

Répliqua aussitôt Elizabeth avec un sourire plus que coquin et malin.

Puis, n'étant aucunement assez grande pour lui retirer ses pantalons allant jusqu'aux genoux, elle replia ses jambes et le fit à l'aide de ses pieds, en prenant le rebord de son short entre son gros oreille et l'«index» de son pied. Avec un peu de mal, mais acharnement, elle réussit à lui enlever son bas. Si tôt, elle rapporta ses pieds, en les glissant sur ses jambes, à sa taille, s'occupant de son sous-vêtement à présent. Elle le regarda dans les yeux, lui demandant visuellement si ça allait toujours.

Quant à ses mains, elles s'occupaient de lui caresser le dos tout en n'oubliant pas de sentir et toucher chaque muscle que Carter cachait sous sa combinaison d'astronaute. Tiens, l'espionne avait pratiquement oublié cet habit qui lui était celui qu'il avait toujours porté lorsqu'elle le voyait. Elle recommença à l'embrasser avec sa fougue habituelle

La chaleur apparaissait tranquillement et montait en température. Au bout de plusieurs minutes d'échange de salive, Elizabeth décolla ses lèvres des siennes, prenant une respiration dont elle avait besoin, soulevant toujours aussi haut sa poitrine. Elle dégagea une mèche rebelle du visage de Carter en esquissant un sourire amusé. Elle essuya une seconde fois une coulée de sueur, souriant espièglement.

"J'ai un faible pour les hommes en sueur..."

Chuchota-t-elle d'une voix suave et sensuelle, en s'humectant les lèvres.

"Partit comme ça l'est, tu ne seras pas déçue, c'est l'évidence même!"

Répondit Carter qui malgré tout son self control restait un homme et rien qu'un homme avec les faiblesses qui vont avec. Quand la poitrine d'Elizabeth se souleva vers lui telle une offrande, Carter céda à une impulsion subite et commença à embrasser le buste de la jeune femme de doux baisers, courts d'abord pour la faire frissonner puis plus long, plus amoureux. Non pas qu'il eut soudainement comprit les subtilités des caresses et autres éléments de douceur amoureuse. Un simple réflexe instinctif avait suffit à faire les choses. La bonne chose, espérait-il au plus profond de lui. Au bout d'un temps, ce fut à son tour de retirer le bas de l'espionne, non sans quelques tentatives peu fructueuses à cause de sa nervosité. mais il finit par y parvenir et se retrouva donc face à face avec sa douce sur un même pie d'égalité, admirant pour la première fois son corps de déesse sans ses vêtements.

"Wow..."

Son étonnement fut rire l'espionne avec amusement. Elle le stoppa aussitôt, cherchant plutôt à être ce sentiment derrière un sourire. Et puis, resongeant au plaisir qu'il lui avait donné en lui baisant le buste, se mordit la lèvre inférieure. Rapprochant ses lèvres des siennes, elle arrêta en chemin, l'expression de son visage devenant soudainement grave. Bien événement, elle pensa aux conséquences de ses actes si protection il n'y avait pas. Même si elle était impulsive, elle avait toujours ce côté prudent dans ce genre de situation.

"Écoute Martin, je... malgré que je sois... audacieuse, je... j'ai mon côté prudent, tu vois et... et donc, euh..."

Cette fois-ci, c'était Elizabeth qui se couvrait d'embarras. Elle n'avait jamais abordé la chose elle-même et c'était donc une première pour elle à ce niveau. Elle bredouilla légèrement, se sentant nerveuse d'entreprendre le premier pas pour discuter du sujet. Elle masqua sa nervosité derrière un sourire et ajouta:

"Je veux dire, tu dois en avoir ici? On est dans une infirmerie après tout..."

L'espionne fougueuse se sentait ridicule de cesser le jeu en pleine partie. N'allait-il pas la trouver un peu étrange? repoussante? Probablement pas, mais qu'allait-il en penser? Pourtant, Elizabeth pouvait se réjouir du fait que Carter allait comprendre qu'elle ne voulait pas tomber enceinte... enfin, pas tout de suite. Elle désire toujours profiter de sa jeunesse.

"Oh oui, bien sûr. en fait tu vois... J'allais te le proposer. Nul besoin d'avoir trois doctorats en génétique, en biochimie et en médecine pour comprendre les bases de protection d'une telle euh... Relation. J'ai tout ce qu'il faut, tu oublies que je vis pratiquement ici. Mais tu vas aller les chercher, que je puisse t'admirer dans ta nudité. c'est la seule condition que je mets. Premier tiroir du comptoir sur leuqel tu étais assises tout à l'heure."

Répondit malicieusement le médecin. Lui n'avait pas de problème avec ce genre de choses: il connaissait les risques et même s'il se savait exempt de toute maladie ou problème (et la jeune femme de par son dossier médical), le fait qu'elle tomber enceinte était tout sauf à écarter. Et puis du reste, vivre une relation cachée serait difficile avec une espionne enceinte...

Tiens, tiens! Le voilà qu'il se faisait audacieux maintenant. Une condition qu'elle accepta en lui dévorant les lèvres.

"D'accord! Je reviens!"

Dit Elizabeth qui lui passa un doigt sur les lèvres. Elle se glissa sous lui, se libérant par sa seule force de son emprise alors qu'il se trouvait sur elle. Elle sauta hors du lit et, ayant focalise le comptoir sur lequel elle s'était assise tout à l'heure, elle s'y dirigea de reculons en considérant Martin d'un regard malin. Elle se heurta au comptoir et, tout en ouvrant le tiroir à l'aveuglette, elle y glissa sa main jusqu'à trouver l'objet en question. Elle ressortit sa main en tendant sa main devant elle. D'un coup de bas de bassin, elle poussa le tiroir le refermer. Dans une démarche sensuelle, elle s'avança vers le lit et fit un tour sur elle-même pour que le médecin la contemple en tenue d'Ève.

"C'est bien la première fois que tu dois observer un corps de femme autre que de manière professionnelle. Qui plus est, avec laquelle tu pourras t'amuser..."

Énonça alors qu'elle arriva à sa hauteur avec ses derniers mots. Elle se pencha, donnant un ardent baiser au médecin avant se poser sur le lit tout en tendant le préservatif qu'elle tenait du bout de ses doigts. Elle se secoua la tête pour dégager sa chevelure ébène dans sa vision. Elizabeth se glissa sous Martin en se mordillant la lèvre inférieure.

"Je dois t'avouer que ça toujours été un fantasme que de me retrouver ainsi vêtue avec une médecin pour autre chose qu'un simple examen annuel..."

Lui confia l'espionne avant de glisser ses lèvres énergiques et ardentes sur les siennes.

"Ah vraiment? Euh bone, je euh... Je vois. J'aurais dit singulier mais je ne suis pas psychologue moi... Laisse moi juste le temps d'enfiler ce petit truc et on pourra... Comment dire... Passer à la suite des choses..."

Dit un Carter écarlate qui avait beaucoup plus qu'il ne l'imaginait, qui obtenait plus que tout ce que la vie avait pu lui offrir. Oh bien sûr, il n'avait pas trop à se plaindre, la solitude ayant tout de même certains avantages mais la vie à deux... Chose à laquelle il avait renoncé depuis des années... Le vieux rêve revenait, tenace et bien réel. Et là où Carter avait des faiblesses, il en truvait les forces chez Elizabeth et vice cersa. il avait la tête et elle les bras (non pas qu'elle fut sotte, loin de là mais Carter pensait pour deux voire pour trois) et là où il avait la rationalité elle avait l'imprévisibilité... Une combinaison mortelle pour quiconque s'opposerait à eux...

"D'accord!"

Elizabeth observa son teint écarlate, se disant combien il était charmant coloré de cette façon. L'espionne lut dans son regard, après un certain moment, que la partie excitante du jeu pouvait commencer. Elle se hissa alors sous lui et, le considérant une dernière fois, elle lui caressa la joue et approcha doucement ses lèvres vers les siennes. Contre toute attente, elle début ce baiser sur une note plutôt douceâtre, voulant faire monter la jubilation à son extrêmum, non pas d'un trait, mais de manière graduelle. Toutefois, elle ne se gêna pas pour lui nettoyer la cavité buccale. C'était comme le signal que la course pouvait commencer.

Dès lors, elle chercha ses mains en longeant ses bras. Lorsqu'elle les trouva, elle y perdit ses mains, et remonta un peu pour lui prendre les poignet avec une certaine fermeté toute légère toutefois. Elle amena ses mains très hautes, en les déployant comme des ailles pour les ramener à la hauteur de ses cheveux. Arrivée là, elle lâcha ses poignets, lui indiquant qu'il pouvait la retenir comme si elle s'agissait d'une prisonnière... de son charme. Et puis, du reste, il se savait assez expert en anatomie humaine pour pouvoir explorer sa peau comme il lui enchantait de le faire. Après tout, elle le savait maintenant un peu plus audacieux qu'au début.

"Je suis prisonnnnière de toi... tu es mon gardien..."

Souffla-t-elle en le chantonnant tout en lui effleurant les lèvres pendant ses dites paroles. Et cette force de malice la fit rire jusqu'à arrêter en se remettant à l'embrasser.

"Si je suis un gardien et toi la prisonnière, il faudrait que je te fouilles de façon sommaire pour m'assurer que tu ne dissimules pas d'armes. Une analyse plus complète serait perte de temps..."

Dit Carter en commençant à caresser le corps de la jeune espionne. Il avait prit en assurance et son exploration fut donc plus audacieuse: il effleura de la main certains point soù il ne s,était jamais aventuré auparavant, avec ce touché expert qui donnait des frissons à l'espionne. Carter s'y connaissait suffisamment en anatomie pour savoir où effleurer, appuyer ou palper pour engendrer moult sensations... Et il avait comme objectif le plaisir de la jeune femme. Un malin jeu de torture douce prit place, mené par Carter qui se débrouillait plutôt bien malgré son inexpérience.

"Fouille-moi, Martin, fouille-moi!"

Lui chuchota Elizabeth à l'oreille alors qu'elle goûtait à nouveau ses lèvres, éprouvant déjà un certain plaisir aux caresses que Carter lui procurait. Malgré son inexpérience pour ce type de relation, il s'y connaissait plutôt bien en sens et en toucher. De quoi faire taire le croyance qu'il ne serait pas bon la première fois. Et déjà, une serie de frissons avait tôt fait d'hérisser les poils corporels de la jeune femme. Remplie d'une boule d'extase, elle lâcha ses lèvres, recherchant son souffle en vain avec cette respiration rapide qui soulevait toujours autant sa poitrine, offrande qu'elle exhibait sans gêne au médecin. En même temps, elle souleva son cou, relevant son menton, offrant une partie à baiser. Elle entrouvait déjà sa bouche qui laissait échapper des rapides respires et des gémissements. Elle mouva son corps d'ondulations, cognant son bassin et ses hanches contre Carter. Et cette simple sensation fit naître un sourire coquin alors que ses yeux s'étaient fermés depuis un bon moment, s'abandonnant complètement au médecin qui, pour une fois, abuserait d'un corps, sans sortir de ses principes, et en ayant l'accord de l'autre.

"Alors ma douce prisonnière, vais-je devoir me montrer plus persuasif ou vas-tu te décider à me dire ce que je veux attendre. Le je t', un verbe puis mon prénom... Le test de 25 de tout à l'heure te paraîtra bien doux si tu refuses d'accéder à cette requête..."

Dit Martin, jouant le jeu. Il avait entendu parler de certaines règles de l'art mais sur ce coup là il était convaincu d'avoir fait plus et mieux! Un peu de jeu, beaucoup d edouceur, un soupçon d'expertise médicale, de la passion, de l'amour de l'amour et encore de l'amour... Et puis il n'y avait toujours pas eu d'union des corps malgré la tentation qui rongeait sa douce et qui le rongeait lui...

"Je t'aim..."

Elizabeth s'interrompit. L'émotion l'ayant poussé à s'y soumettre, la raison la ramena à elle. Voulait-elle le lui dire maintenant ou subir encore une terrible torture de l'âme et du corps? La tentation était très énorme. La balanche penchait des deux bords. Tout de suite? ou attendre? Telle était la question qui faisait tant hésiter l'espionne à se plier à cette requête. Elle rabaissa son visage, tantôt penchée vers l'arrière, et fixa les pupilles de Carter avec coquinerie.

"Quelles méthodes de persuasion auxquelles auras-tu recours, mon cher gardien?"

Demanda la jeune femme en haussant les sourcils qui voulait savoir si l'attente valait le coup. Et puis, peu importe, elle finirait par céder d'une quelconque manière. Martin pouvait être si irrésistible dans ses manières.

"Sauront-elles être aussi tentatrices que celles employées par une certaine prisonnière de Martin Carter?"

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