Visite chez Carter [PV Carter]

Son état indomptable, impulsif et sauvage eut tôt fait de gagner sa force dite herculéenne. En effet, elle se détacha des lèvres de Carter et le poussa pour qu'il se retrouve sur le dos. Elle posa fortement ses mains sur ses épaules, le tenant solidement pour le garder sous l'emprise de l'ouragan Elizabeth. Elle s'arracha ses lèvres comme on s'arrache un vêtement dans un super solde. Puis, s'arrêtant un moment, elle lui lança un sourire malin et entreprit se laisser glisser vers l'arrière, frottant ses gloires contre sa peau. Ses mains suivaient le mouvement, passant sur ses cuisses.

"Je crois que tes fortifiants sont de trop pour moi!"

Constata la jeune femme qui savait pertinemment d'où venait cette énergie soudaine. Elle promena ses mains sur ses cuisses, puis, voulant se faire plus désirée encore, elle sortit sa langue pour faire des tracés de salive à cette endroit. Une main aventureuse attérit sur son bas ventre et descendit encore plus bas pour atteindre l'entrejambe du médecin. Dès lors, elle s'arrêta dans son exécution, et revint sur Martin, sa bouche à la hauteur de la sienne. Elle se pencha vers son oreille, lui offrant littéralement sa poitrine.

"Envoie-moi au septième ciel encore une fois, Martin! Unissons nos corps pour y parvenir cette fois!"

Lui chuchota l'espionne qui se remit à l'observer. Tant de temps d'immobilité eut tôt fait de la faire trembler tellement son corps contenait une forte dose d'énergie qu'elle devait dépasser pour arriver à ses fins.

"Tu... Tu veux que moi et toi nous... Si tu ceux mais... Moi c'est ma première fois et je ne suis pas sûr d... D'avoir les compétences nécessaires pour ce genre d'acte... Peut-être vaudrait-il mieux s'en tenir à cela et attendre non? Enfin... C'est que je ne voudrais pas te décevoir, l'envie y est mais... Mais..."

Balbutia Martin qui voulait tout sauf décevoir sa partenaire.Il n'aviat pas mentit à la jeune femme: la torture douce en apprenait beaucoup plus qu'un cours d'anatomie classique mais rien ne l'avait préparer à une telle chose... Et le jeune homme était terorisé, lui si perfectionniste, si appliqué...

"Elizabeth... Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. J'ai si peur de te décevoir, de ne pas être à la hauteur... Je serais tellement désolé si cela venait à se produire..."

Elizabeth considéra Martin dans les yeux, le persuadant pendant un instant qu'elle n'était aussi énergique. Agissant contre le produit, elle lui sourit, son regard exprimait une compréhension sans égale. Ravalant ses pensées, elle songea à ce qu'il lui avait fait tout à l'heure. Cela devrait la contraindre de se retenir de bouger brusquement. Mais une profonde envie règnait en elle. Ce qu'il lui avait fait subir tout à l'heure avait été au-delà de toutes les relations avec fusion des corps qu'elle avait faites ultérieurement. Elle hocha vivement la tête, rappelant au médecin que le fortifiant était toujours là.

"Attends-moi cependant! Je reviens."

Lui dit l'espionne avant de l'embrasser fougueusement pour le quitter. En fait, elle sortit du laboratoire et erra dans l'infirmerie. Elle fit de drôles de bruit avec sa bouche et bougea afin d'extirper le plus d'énergie possible. Elle en vint même à faire quelques pas de danses, du jogging sur place, d'autres formes d'exercises puis sauta. Son regard finit par se poser sur le lavado et une idée la traversa. Elle s'y précipita à la course et chercha un verre qu'elle finit par dénicher. Elle ouvrit le robinet, remplit le contenant et versa l'eau plusieurs fois à partir de sa tête pour se rafraichir les idées et refroidir son corps en chaleur. Au bout de cinq fois, elle en vint à se calmer quelque peu, son énergie étant à désormais à 7 sur une échelle de 10. Elle lâcha un soupir de soulagement et reposa le verre sur le comptoir.

Enfin, elle réapparut dans le cadrage de la porte du laboratoire. Elle s'y appuya d'une main et fixa malinement Carter, toujours étendu sur le lit. Elle haussa les sourcils tout en se mordillant la lèvre inférieure.

"Pardonne-moi! Mon surplus d'énergie me fait perdre la raison..."

S'expliqua vainement la jeune femme.

Elizabeth s'approcha du médecin et revint s'allonger sur le lit.

"Détends-moi, Martin!"

Lui demanda-t-elle poliement.

"Je suppose que c'est tout de même possible malgré l'ingurgitation d'un fortifiant... de ton génie. Pour l'avoir inventé, tu dois avoir quelques trucs néanmoins pour faire relaxer quelqu'un qui en prend."

"Ce produit là n'a pas été conçu pour avoir un effet réversible. Je te donne deux minutes maximum avant que ce que tu viens de brûler en énergie ne revienne à la charge. Et puis du reste, il va bien falloir un jour passer aux actes. Je pense qu'en effet ce serait une contre-mesure eficace... Mais je comptes sur toi pour mener la danse à deux. Si union des corps il y a, je me sentirais plus en confiance avec toi aux commandes..."

Dit Martin qui ne voyait pas vraiment d'autre alternative au problème en cours. Et puis il avait prit un peu de confiance en lui en l'espace de quelques minutes: il se rappela, entre autres choses, qu'Elizabeth et lui s'en étaient bien tirés jusqu'à date...Et puis ce qu'il n'avait pas en expérience, Elizabeth elle la,vait. Cela compenserait largement. et puis penser pour deux demandait des efforts, ce qui aiderait l'espionne à décompresser...

Et comme Martin lui informait de son produit, Elizabeth se leva brusquement et tâcha de se contenir pour l'écouter jusqu'au bout. Elle se fit littéralement violence à l'intérieur pour résister jusqu'à ce qu'il termine sa réplique. D'autant plus que ses derniers mots tachèrent d'achever son combat intérieur. Elle lui sourit malinement et l'embrassa fougueusement, son énergie venant de remonter en flèche à dix.

"T'inquiète! Je ferai de ta première fois, un moment inoubliable."

Lui dit l'espionne pour le rassurer. Qui plus est, elle voulait néanmoins le faire avec douceur pour ne pas l'effrayer.

Usant de sa force et de son surplus d'énergie, elle poussa Martin sur le dos et se mit sur lui. Elle s'attaqua à ses lèvres en premier lieu afin de détendre un peu l'atmosphère. Puis, elle descendit dans son cou, provoquant une série de frissons en utilisant également sa langue. Ayant l'expérience de d'autres relations antérieures, elle savait comment s'installer sur un homme pour pouvoir faire une fusion des corps. C'est ainsi qu'elle releva son haut du corps et appuya ses mains sur le torse du médecin pour se maintenir en équilibre. Puis, elle commença à faire avancer son bas du corps et le reculer dans un rythme d'abord lent pour permettre à Carter de s'adapter et de comprendre le mécanisme. Elle y allait un peu comme lui alors qu'il avait vérifié sa sensitivité plus tôt. Elle se mit à se mordre la lèvre inférieure et ferma ses yeux par la suite. Tout doucement, elle sentait l'extase monter en elle et de la même manière, elle accélèrait le rythme graduellement sans toutefois y aller avec une passion animale. Il ne fallait tout de même pas donner tout au début...

Chimie et physique des corps, première année en anatomie dans la formation de médecin qu'avait suivit Carter. Il se rappelait du chapitre sur la complémentarité des corps et il comprit alors pourquoi l'auteur de son manuel employait effectivement le terme fusion des corps. Visuellement, il était possible de dire où le corps de l'un s'arrête et où celui de l'autre commence mais sur le plan des sensations, des émotions, de l'amour... Où commence le corps dans une union parfaite? Il n'ya pour ainsi dire ni début ni fin... Comme dans ce cas où il était fusionné à Elizabeth, pour reprendre les mots du manuel.

Et curieusement, là où l'être humain se fait un point d'honneur à proclamer son individualité et son unicité, carter préférait et de loin cette forme de collectif où les corps sont pour ainsi dire arbitraires et où sens et émotions seules donnent le ton. Et le plaisir... Carter commença à comprendre pourquoi la gent masculine échouait lamentablement aux tests de résistance physique en torture douce. La gent féminine n'avait pas les armes des hommes mais elles avaient un arsenal bien plus redoutable et Carter se demanda combien de temps il pouvait tenir avant de céder. Oh bien sûr, il avait été formé pour avoir une parfaite maîtrise de lui mais entre une pratique académique et une situation réelle... il y avait toute une marge...

Elizabeth entreouvrit la bouche pour laisser passer un soupir de plaisir qui devint très vite un gémissement. Elle continuait d'accélérer le rythme en tenant compte de l'inexpérience de Carter. L'espionne avançait et reculait son bassin et son bas du corps dans une agilité assez exemplaire, prouvant son expérience dans le domaine. Non pas qu'elle voulait rabaisser le médecin dans le fait que c'était sa première fois, au contraire, elle voulait plutôt lui montrer l'énergie qu'elle y déployait pour en retirer le maximum de plaisir.

Sitôt, elle commença à s'agiter si rapidement que sa poitrine suivait le mouvement. La jeune femme pencha la tête par avant, effectuant le mouvement avec plus de profondeur pour en extraire un extase maximum. Elle se tint plus en équilibre sur le torse de Carter, mais la pogne n'était pas assez grande, elle se cramponna à nouveau aux draps. Elle ouvrit grandement la bouche, étouffant des cris et des gémissements de jubilation intense. Puis, accédant à une certaine satisfaction, elle revint à faire mouver son bas du corps plus lentement. Elle releva la tête et ouvrit les yeux pour observer Martin. Son visage exprimait qu'elle y mettait toutes ses forces à voir déjà les gouttes de sueur à perler ses tempes et son front. Elle sourit coquinement au medecin avant de laisser échapper un gémissement.

Au bout de quelques minutes, elle redoubla d'ardeur, grimaçant d'une douleur plaisante à ressentir. Elle renversa sa tête vers l'arrière, celle-ci se faisant secouer par les nombreux coups de bassin qu'elle donnait. Elle saisit une main de Carter et vint la déposer à sa taille pour qu'il la retienne de tomber complètement vers l'arrière. Ensuite, elle continua toujours d'y mettre une vive énergie et une certaine brusquerie dans son exécution.

Martin retint la jeune femme, lui assurant une certaine stabilité et évitant ainsi une chute probable. Il transpirait autant sinon plus que sa partenaire, son énergie étant partgée entre résister pour offrir un maximum à Elizabeth de par sa résistance physique et garder le contrôle sur son propre corps,sur le fil de ses pensées. Loin d elà l'idée qu'il n'appréciait pas l'expérience. Son visage en disait long, très long sur le sujet. Et si aucun son ne franchissait ses lèvres, c'est parce qu'il était trop occupé à lutter pour tenir, tenir et encore tenir. Mais comment le pourrait-il: Elizabeth, si forte, si fière, si belle, si expérimentée si...

Mais il devait tenir. Et il tiendrait. Il était hors de question de céder maintenant alors que la jeune femme avait besoin de sa force en complément pour parfaire et solidifier la perfection de cette union des corps. Une détermination farouche se partageait le plaisir exquis qu'il ressentait et ELizabeth pouvait alors lire sur son visage toute la dévotion qu'il avait pour elle.

Elizabeth ramena sa tête droite et ouvrit les yeux pour observer Martin. Elle trouvait étrange qu'il ne gémisse pas. Appréciait-il? Puis, soudain, une idée lui effleura l'esprit. Elle lut dans son regard qu'il se contenait. Tentait-il de lui prouver qu'il pouvait être tenace et ne pas céder. Sur ce, les lèvres de la jeune femme s'étira. Elle allait user de ses pouvoirs de persuasion pour en venir à bout et le faire crouler sous la pression.

Dès lors, elle referma les yeux et pencha sa tête vers l'avant. Elle y mit encore plus d'ardeur, devenant presque animale et sauvage dans son exécution. Elle respirait fortement, laissant échapper des petits cris de plaisirs. Sa poitrine s'animait au rythme éffréné et destabilisant de l'espionne.

*Tu vas pas tenir longtemps encore, Martin Carter! Ohh ça non!*

Songea-t-elle.

S'assurant que Martin la tenait pour éviter toute chute éventuelle, elle activa ses mains sur son torse, le lui caressant avec beaucoup de sensualité. Une secousse dans ce tremblement de terre faisait en sorte qu'elle enfonçait ses ongles dans sa peau, mais jamais assez puissamment pour le faire saigner toutefois c'était juste assez pour voir apparaîtres des lignes rouges et quelques griffures.

*Tu ne vas pas t'en tirer comme ça, crois-moi! Tu finiras par céder!*

Se dit intérieurement Elizabeth qui entreouvrit les yeux pour lire à nouveau l'expression faciale de son partenaire.

Martin dut rassembler toute sa concetration pour ne pas céder sous les assauts renfrcés de la tempête Lévy. Sa respiration se fit iirégulière mais il tint bon. il devait tenir. Il devait montrer à Elizabeth à quel point il tenait à elle, à quel point il voulait lui offrir le plaisir, quitte à en profiter de façon moindre certes mais en ayant fait acte de dévotion. Il savait qu'il était à veille d'atteindre ses limites et il savait qu'il deviat tenir encore un peu plus. Ne serait-ce que deux minutes de plus. Deux minutes de plaisir pur pour Elizabeth, deux minutes pour renforcer leur amour, deux minutes pour...

Il sentait faiblir sa volonté mais son courage resta fort et présent. Oh bien sûr il appréciait et plus que ce qu'il n'en laissait paraître. Et il savait pertinement que lea jeuen espionne pouvait sentir ce bien être couler en lui comme un sang neuf et purificateur.

¤Allez carter, vous devez céder tous les deux en ême temps pour que ce soit parfait. Leçon 14 au cours 4, la syncrhonie des corps... du courage et de la volonté... Carter, tu dois le faire, tu dois le faire tu dois...¤

Un gémissement de plaisir finit par franchir les lèvres de Carter, signe que ses défenses allaient binetôt céder...

À l'entente de ce cri de plaisir de plaisir qui avait enfin franchi les lèvres de Carter, Elizabeth savait qu'il ne tarderait pas à céder. Personne ne pouvait supporter une si grande absortion de plaisir sans pouvoir l'exterioriser. Aussitôt, l'espionne lâcha un puissant gémissement et ouvrit grand la bouche pour tenter d'absorber cette secousse d'extase. Son mouvement se faisant plus accélérer, elle était persuadée qu'elle serait raquée le lendemain à force d'avoir mis trop de passion et d'ardent dans son exécution.

Au bout d'un moment, alors que les gémissements et les cris sortaient à des intervalles de plus en plus rapprochés, Elizabeth se pencha un peu vers l'avant, se cramponnant à nouveau aux draps. Elle respirait rapidement, transpirait à remplir des litres, mais le plaisir était pas loin. Tout à coup, elle lâcha un cri de surprise et esquissa un sourire amusé, presque satisfait. La jeune femme avait ressenti un point sensible du corps s'exciter profondément. Dès lors, elle se releva et décider d'y mettre tout ce qu'il lui restait, devenant encore plus indomptable et impulsive. Elle devenait un véritable cheval sauvage impossible à dompter et à maîtrise. D'autant plus qu'elle devenait un peu plus brutale, mais toujours sans chercher à effrayer le médecin qui en était à sa première fois. Par conséquent, sa poitrine se secouait dans tous les sens due à la forte activité qui s'activait dans cette fusion des corps.

*Cède! Cède! Tu ne résisteras pas longtemps encore, Martin! Cède! CÈDE!!!!!*

Carter avait atteint l'ultime limite de sa propre résistance tant physique que mentale. Des années de formation ne l'avait préapré qu'à moitié à ce qu'il venait de vivre. Ses pensées se brouillèrent, envahies par le plaisir et le corps réagit en conséquence tout comme la voix et le médecin se perdit en cris de plaisirs et soupirs de bonheur. Il avait donné son maximum et au plus profond de lui même, il espérait ne pas avoir déçu sa partenaire. Il avait mit toute ses ressources sur le tapis, absolument tout et il attendait le verdict de la jeune espionne. De chaque fibre de sin être il espéra avoir été à la hauteur: elle qui aviat été si douce, si aimante, si bonne à son encontre... Il s'en voudrait à mort de l'avoir trahi, de l'avoir déçu... Pas Elizabeth. Pas la femme pour qui il était prêt à tout...

¤Faites que je ne l'ai pas déçu... faites que j'ai été à la hauteur... faites que mon inexpérience ne fut pas pour elle un handicap...¤

Rendue au bout, Elizabeth poussa un second cri de profonde jubilation, déchirant encore. Puis, elle relâcha le tout, se laissant retomber sur le torse de Carter à bout de souffle. Elle s'esclaffa de rire tout en l'étouffant. Elle releva la tête et regarda Martin. Elle se passa une main dans les cheveux et rapprocha son visage du sien. Elle respirait encore si rapidement, son souffle était toujours aussi chaud et brûlant. L'espionne tenta de le rassurer dans l'immédiat.

"T'as été génial, Martin! Tu as été au-delà de mes espérances."

Lui indiqua-t-elle alors qu'elle réunit ses dernières forces pour l'embrasser. Toutefois, à bout de souffle, elle relâcha l'emprise de ses lèvres au bout de quelques secondes à peine. Elle déposa sa tête sur le torse du médecin et ferma ses yeux, se laissant bercer par sa respiration et ses battements de son coeur qui se consumait.

"Moi-même je n'ai pas été aussi ardente ma première fois..."

Lui confia Elizabeth dont cette information pouvait étonner Martin.

Puis, la jeune femme décida de s'allonger à ses côtés en se laissant glisser sur le côté gauche. Néanmoins, elle tâcha de rester coller au médecin qu'elle aimait.

"J'avais telement peur de te décevoir... Je ne me souviens pas avoir travaillé aussi fort de toute ma vie pour accomplir quelque chose... J'ai donné tout ce que j'avais... Et plus encore..."

Répondit le médecin d'un evoix sifflante tant le souffle lui manquait. Il se colla un peu plus sur Elizabeh et se positionna sur le côté pour pouvoir la regarder, pour pouvoir caresser ses cheveux, lui sourire...Il était heureux de sa première expérience et il était encore plus heureux d'avoir été digne de la jeune espionne.

"Je t'aime Elizabeth... Mais promet moi à l'avenir de faire attention à mon labo. Ce travail c'est ma vie tu vois? Il va falloir que je dompte un peu le femme sauvage que tu peux être par moment, ça c'est un défi digne de moi..."

Dit le médecin pour la taquiner, la provoquer. après tout, elle ne devait pas avoir grand force pour opposer une vraie résistance...

Elizabeth l'observa avec une tendresse qu'elle n'avait jamais montré jusqu'à maintenant. Elle ne se sentit aucunement attaquée, ni insultée. Il ne faisait que la taquiner. Toutefois, elle balaya la pièce du regard et constata l'ampleur de la tornade du nom d'Elizabeth. Son soutien-gorge pendait après une porte d'armoire ouverte, son chandail traînait dans un coin et elle vit les éclats de verre épars lorsqu'elle avait lançé la bouteille d'eau. Elle revint poser son regard sur Martin et lui sourit timidement.

"Oups! Pardonne-moi!"

Dit sincèrement l'espionne.

"Je te promets de faire plus attention à l'avenir. Si tu veux, je t'aiderai à tout remettre en ordre. Je te dois bien ça après tout!"

Lui énonça la jeune femme en lui faisait un clin d'oeil. Elle déposa doucement ses lèvres sur les siennes et l'embrassa avec une douceur qu'elle n'avait jamais utilisé auparavant.

"Je t'aime aussi, Martin!"

Lui avoua l'espionne après avoir retiré sa bouche de la sienne. Elle laissa retomber sa tête en la blottissant sur son bras. Elle lui donna un baiser à cet endroit avant de fermer ses paupières devenues lourdes par la manque de force qui commençait à la gagner.

"Pour la première fois dans ma carrièr j'espère en toute sincérité ne pas être prit pour travailler demain. Dimanche... à moins d'une urgence j'ai ma journée de libre... As-tu quelque chose au programme?"

Demanda Martin dans un murmure pour ne pas agresser les oreilles de la jeune espionne en quête de sommeil.

"Parce que si tu n'as rien de prévu, je te promet une journée mémorable. Tu vas pouvoir découvrir mon monde... Et je tâcherai de te faire passer une journée parfaite. Pour le moment... Dors ma belle Elizabeth. Moi, je suis encore sous effet des fortifiants alors je ne dormirai pas avant demain soir. Ils ont sur moi un effet à long terme, contrairement à toi..."

Elizabeth écoutait les doux murmures qui lui vociférait le médecin. Un sourire s'esquissa sur ses lèvres et ouvrit les yeux pour le contemplater dans sa réponse.

"Non, j'ai rien."

Répliqua aussitôt la jeune femme qui avait pris l'habitude de ne rien avoir le dimanche quelques mois après son entrée dans l'organisation. En effet, elle gardait cette journée pour décompresser et avoir une vie un peu à l'extérieur. D'ailleurs, elle se préparait mentalement pour le reste de la semaine, sachant très bien que celle qui venait d'être passée serait moins pire que celle à venir. Elle y faisait la grâce matinée, prenait un bon petit déjeuner, parfois copieux, allait au centre-ville pour faire du lèche-vitrine ou encore acheter tout simplement. D'autres fois, la semaine ayant été pénible autant physiquement que psychologiquement, elle restait dans son appartement dans l'immeuble et passait la journée en tenue de nuit vêtue d'un peignoir et s'installa devant son téléviseur et se repassait ses meilleures vidéos. Encore une fois, les journées pouvaient être dédiées aux films d'action, d'amour, de comédie, de drame, etc. Bref, cela dépendait de l'état de l'espionne redoutable.

"J'évite de travailler les dimanches. C'est bien ma seule journée de congé! Il faut vraiment que quelque chose de majeure m'empêche de prendre cette journée pour repos."

L'informa Elizabeth.

Elle fut soudainement intriguée par la planification de la journée qu'il voulait lui faire vivre et ne retardant pas le moment de lui poser la question, elle ouvrit la bouche immédiatement.

"Qu'as-tu prévu de me faire, Martin?"

Demanda la jeune femme dont le médecin avait piqué sa curiosité.

"Je pensais te faie découvrir mes travaux, mes expériences passées, en cours et futures, mes projets dans le civil, te faire voir mon album de photos... Ce genre de choses si anodine mais que personne ne connaît en dehors de moi. mon agenda privé, en quelque sorte. Et puis tu auras droit à un dîner romantique et beaucoup d'attention, cela va de soi. De quoi te faire passer une excellente journée, une journée unique et inoubliable dans ta vie. Et puis du reste, qui sait, nous serons peut-être appelés à répéter nos exploits de ce soir... Si la chance nous sourit."

Répondit le médecin avec un sourire radieux. Après tout, s'il patagait sa vie avec Lawrence, autant la lui faire connaître...

Elizabeth sourit, ravie qu'il puisse vouloir partager sa vie en lui dévoilant ses projets précédents et futures, les petites choses futiles qui font que l'on connaît mieux une personne. D'autant plus qu'elle se sentait privilégiée. Sans doute, était-elle la seule personne de l'organisation qui allait détenir ces informations... autre que Carter bien entendu. La confiance! Voilà ce qui régnait entre eux depuis à peine deux-trois heures. Et une complicité sans égale. Il va de soi que la jeune femme n'avait jamais imaginé tomber follement amoureuse du médecin le plus excentrique qui soit dans tout Ataxia et qui, par ailleurs, se trouve à être complètement opposé à elle. Enfin, ils étaient de ceux dont la règle des contraires s'attirent s'attirent. Tout comme positif et négatif en électricité.

Qui plus est, il avait un projet de dîner romantique qui plânait dans son esprit. Lui? romantique? Cela étonna fortement l'espionne qui aurait gagé le contraire avec ses collègues. Enfin, ce Martin était si imprévisible que cela suffit pour la convaincre qu'il pouvait être capable de faire une telle chose. Elle acquiesça ce plan en hochant simplement de la tête avec le sourire.

"On verra bien!"

Répliqua-t-elle alors qu'il indiqua qu'ils pourraient peut-être répéter les événements des dernières heures. Elle se rapprocha de ses lèvres pour les lui caresser.

"Pas de fortifiants pour moi par contre!"

S'exclama Elizabeth avec beaucoup d'objectivité en cessant le baiser. Elle était déjà assez énergique au naturel que de prendre de telles pillules allaient encore lui faire perdre les pédales au point de devenir tout aussi indomptable. Sans plus attendre, elle lui donnait un autre baiser en tâchant d'y mettre de la passion et beaucoup d'amour. Puis, elle l'observa, tout en souriant amoureusement. Elle finit par fermer ses yeux, prise de toute la fatigue qui lui avait couru après toute la soirée, et blottit sa tête contre la peau du médecin pour le sentir près d'elle pour que sécurité, elle ressente. Sommeil... voilà ce à quoi elle songeait. Demain sera une journée fabuleuse... dormir pour être plus vite à demain...

Quand il fut sûr qu'Elizabeth était parfaitement endormie, Carter sortit du lit et alla jeter le préservatif qu'il portait encore dans l'incinérateur du labo. Un truc ingénieux de sa conception pour se débarasser proprement de certains éléments non biodégrables. Il se mit ensuite au ménage du laboratoire et de l'infirmerie au sol inondé pour que le réveil de sa douce soit parfait. Il fit deux piles pour leurs vêtements et décida de passer le reste de la nuit à refaire les quelques projets qui avaient soufferts. Quand il fut sûr, au petit matin, que tout était fait, bien fait et terminé, il retourna dans le lit avec Elizabeth, reprenant une position en tout point identique mais il avait amené un plateau avec lui: L'odeur d'un bon café alla chatouiller les narines de l'espionne et on pouvait sentir le fumet du pain chaud, du bacon et des oeufs qui se trouvaient également sur le plateau...

Elizabeth s'endormit au bout de cinq minutes à peine, la fatigue de toute cette activité l'ayant rattrapé d'un seul coup. Au cours de la nuit, elle racommoda les draps sur elle, ayant de légers frissons frisquets qui lui étaient inconfortables et tout ça, sans se réveiller. Elle sommeilla durement pendant des heures, récupérant ses forces.

Au petit matin, une douce odeur agréable lui traversa les parois nasales, ce qui enclencha le réveil. Elle esquissa son premier sourire de la journée, pressentant que le médecin était près d'elle, un plateau de nourriture et du café entre les mains. Elle finit par ouvrir les yeux et sourit encore plus radieusement à la vue de son amant qui lui avait préparé tout ça. Elle s'étira comme un chat et observa Carter un moment. Puis, étant assez réveiller, elle se leva et alla quérir un baiser. Elle s'entoura du drap dans lequel elle avait dormi et s'assit à ses côtés en déposant sa tête sur son épaule et considéra le petit déjeuner qui se tenait devant ses yeux.

"Bon matin, Martin!"

Énonça-t-elle en se tournant vers lui pour lui donner un second baiser. Puis, elle reposa ses yeux sur la nourriture et se délecta les lèvres. Elle qui avait si faim après avoir grugé ses moindres forces hier! Dès lors, elle s'empara d'un pain grillé beurré auquel elle prit une généreuse bouchée.

"Je suis morte de faim!"

"Normal. Parfaitement normal. Après tous les efforts que tu as fait hier soir, le contraire eut été étonnant. Mais tu n'as pas à t'en faire, je suis sûr que ce n,est qu'une question de minutes avant que tu ne retrouve ton état normal. aaprès tout, tu dois être habituée aux efforts..."

Dit carter avec un sourire amusé. Pendant que la jeune espionne mangeait avec avidité, il alla se placer derrière elle pour lui offrir un relaxant massage afin de la détendre. Après tout, même si le besoin ne se faisait pas sentir, l'expérience n'en était pas moins plaisante. Après tout il savait s'occuper de son amoureuse, il avait eu la chance de connaître plus à fond le corps d'Elizabeth et il avait su en trouver les différents points de tension... Carter était passé maître dans l'art d'exploiter tant pour le bien que le mal les faiblesses et particularités d'un corps...

"Martin, mais qu'est-ce que..."

S'exclama la jeune femme alors qu'elle remarqua que Carter se déplaça derrière elle. Aussitôt, elle comprit le pourquoi de la question. Dès qu'elle sentit ses mains lui masser les épaules, elle ferma les yeux et s'adonna au plaisir de recevoir un massage. Qui plus est, ceux-là il s'agissait des meilleurs que l'on peut donner puisque c'est la personne qui partage et véhicule les mêmes sentiments que nous. Et puis, connaissant le doigté légendaire et mythique de Carter, sans doute allait-il réussir à la revigorer pleinement.

"Ah! Martin..."

Gémit l'espionne faiblement. Elle finit son pain et se prit une tranche de bacon en minimisant les mouvements. Tout en dégustant son repas du matin, elle profitait de l'attention que lui accordait son jeune fou amoureux.

"Le corps se doit d'être détendu pour permettre une circulation uniforme du sang dans l'organisme. dans l'éventualité où il y aurait des tensions, l'énergie d'un corps va en se tarissant plus rapidement. En clair, tu puex être encore plus vivante et impulsive une fois détendue. La preuve: tu devrais bientôt sentir une différence."

Dit Carter sans négliger son travail de masseur. Après tout, en y pensant bien, il y avait bien des choses sur le corps que l'on avait tendance à ignorer ou négliger et qui pourtant s'avérait utiles...

"Je suis sûr que tu vas apprécier. cela augmente la vigilance et la facilité de concentration. Cela permet également de clarifier plus facilement son esprit tu sais?"

Elizabeth se laissa faire. Tant qu'il lui offrait un peu de détente, pourquoi pas? Et si ses cours de biologie ou encore d'anatomie lui avaient permis de discerner les moindres points de tension sur le corps. Ce qui faisait de Martin un excellent masseur. La jeune femme, pendant ce temps, continuait de se nourrir pour assouvir sa faim d'espionne assidue et déterminée. Après une telle semaine riche en émotion, la faim avait été quelque peu délaissé et les forces venaient à se manquer... c'est pourquoi qu'elle s'était sans doute blessée la veille. Et en moins de 24 heures, elle avait fait le plein d'énergie, avait trouvé l'amour, dont elle n'aurait jamais soupçonné qu'il s'agirait du médecin excentrique et imprévisible de la Schya, et s'y adonner en allant jusqu'à décoincer cet homme en tenue d'astronaute la plupart du temps.

Tout à coup, elle sentit la différence que Carter lui avait parlé un peu plus tôt. Elle se raidit tout d'un coup, mais se détentit presque aussitôt, ayant senti que le massage faisait son effet sur son système. Elle lâcha un soupir de soulagement, signe que c'était agréable de recevoir une si délicate attention.

"Décidément, Martin, on te sous-estime à la Schya. Tu es si cachottier! Caché que tu es un si bon masseur est une perte pour l'organisation. Tu pourrais détendre les criminels... mais je doute que tu veuilles te garder que pour moi. Je me trompe?"

Dit Elizabeth qui tourna légèrement sa tête pour entrevoir Carter du coin de l'oeil. Puis, prise d'une soudaine poussée d'énergie, celle-ci se rua dans son impulsitivité.

"Toutefois, j'ai des points de tension... juste ici..."

Elle alla quérir ses mains, les trouva et les amena devant elle, sur sa poitrine. Elle laissa quelques instants à Martin pour s'approprier cette partie, en prendre connaissance - quoique les présentations avaient été faites la veille - en l'occurence, pour découvrir les points de tension dans cette région de son corps.

"Oui... juste là..."

Soupira la jeune femme qui venant de fermer les yeux pour mieux sentir les bienfaits des massages.

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