Visite chez Carter [PV Carter]

"Tu me le paieras, sale Mavros!"

S'exclama Elizabeth furieuse. Elle posa son regard sur son bras après avoir regardé l'employé rouge fuir en pouffant de rire.

"Eh merde!"

Vociféra la jeune femme qui venait de connaître l'ampleur de sa blessure.
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Elizabeth s'aventurait dans les couloirs, en prenant l'ascenceur, pour se rendre à l'infirmerie. Elle était revenue depuis trente minutes et elle n'avait toujours pas vu le médecin pour faire soigner sa blessure. Elle avait jugé important d'aller se mettre un bout de tissu autour en allant à son appartement d'abord. Elle s'était également changée, se sentant ainsi souillée avec tout ce sang qui avait coulé et séché sur ses vêtements. Arrivée devant la porte de l'infirmerie, elle toqua d'emblée afin d'avertir sa présence et se permit d'entrer par la suite, connaissant très bien Carter pour l'avoir cotôyé à plusieurs reprises sans toutefois que cela devienne une habitude. Elle connaissait ses manies, quoiqu'il pouvait toujours continuer de la surprendre. En effet, Martin Carter restait avant tout une personne excentrique et imprévisible aux idées de grandeur et d'ambition.

"Carter? Carter?"

L'appela-t-elle alors qu'elle ne le vit pas dans la pièce. Sûrement qu'il se trouvait dans le laboratoire dans une pièce voisine en train d'expérimenter un nouveau remède ou en pleine analyse d'une substance non identifiée en provenance d'une autre organisation criminelle. Après tout, tout était possible.

S'avançant dans la pièce en tenant son bras droit sous l'avant-bras avec sa main gauche, elle balayait les instruments, les étagères, bref tout, avec ses yeux en se passant de commentaires verbales.

*Ouais! C'est vraiment le domaine de Carter!*

Songea-t-elle en soupirant.

Alors qu'Elizabeth regardait ailleurs, elle trébucha sur une commode ambulante en faisant tomber des instruments métalliques dont le son se répercuta dans toute la salle. De quoi imiter une sonnette et indiquer une fois de plus à Carter qu'elle était là. Néanmoins, elle se maudissa d'avoir été distraite au point de faire un peu de désordre et d'être aucunement subtile. Elle s'agenouilla par terre et ramassa les quelques instruments tombés sur le sol. Elle se releva et les remit à leur place. Elle recommença sa marche en se dirigeant vers une sorte de table éclairée par une énorme lumière. C'était la fameuse table où l'on vous observe lorsque vous êtes blessé ou encore malade. À l'aide son bras encore valide, elle se souleva pour s'y asseoir en balançant ses pieds dans le vide comme une jeune fille. Elle considéra toujours la pièce et, prise d'une impatience, hurla à nouveau sans trop élever la voix pour montrer sa colère.

"Carter? Carter êtes-vous là? C'est Elizabeth."

"ON SE CALME HEIN! J'arrive dans... OH MERDE! PLANQUEZ-VOUS!"

Eut le temps de répondre Carter avant que quelque chose quelque part dans le laboratoire n'explose, projetant Martin dans sa combinaison d'astronaute dans l'infirmerie. Trois alarmes différentes se déclenchèrent et le laboratoire se scella de lui-même, étouffant les flammes et purifiant l'air. Carter fusilla la blessée du regard et il se releva péniblement avant de commencer un "crise cartérienne" particulièrement virulente.

"Espèce de... De... D'aberration génétique au cocktail biologique déficient! Vous auriez pu me tuer et contaminer le bâtiment en entier! N'avez-vous aucun sens commun? êtes-vous complètement folle? Si, vous l'êtes, vous l'êtes définitivement! Ne savez-vous pas reconnaître l'odeur de la nytroglycérine quand vous la sentez ni lire le panneau "Danger, expérience en cours" sur une porte? Et... Que?! TERRORISTE! Mes instruments! Mes beaux instruments! Ne niez rien, ils sont au moins déplacés de quatre centimètres et demi! VANDALE! BARBARE! Sciençophobe!"

S'écria le scientifique d'un voix suraigue qui aurait rendu la chose comique si cela n'avait été signe d'hyperventilation... reprenant de peine et de misère son calme après avoir constaté que la jeune femme était blessée, il s,en approcha et prit le bas blessé dans une de ses mains gantées, tâtant le membre avec une certaine force pour déterminer le typer de lésion. En fait... La pression aurait été adéquate mais énervé comme il était, carter appuya avec beaucoup plus de force que d'ordinaire, de quoi faire gémir de douleur le plus endurci des membres de la Schya.

"Aïeeeeeeeeeeeeeeuuuhh!"

S'écria Elizabeth qui lança un regard noir à Carter. Elle étira ses lèvres, la douleur faisant encore rage dans son membre. Elle l'observa dans son travail, ne se doutant même pas pourquoi il avait appuyé légèrement trop fort.

"Pardonnez-moi Carter! Je n'ai pas vu votre panneau sur la porte."

Puis, se remémorant cette séquence lorsqu'elle était arrivée devant la porte de l'infirmerie, elle hocha la tête et confirma sa réponse.

"En effet, il n'y avait rien. Probablement un petit comique qui l'a retiré à mon malheur!"

Constata la jeune femme avec un air redevenu calme, mais en tâchant de garder ses plaintes et ses gémissements de douleur pour elle. Elle se contenta de grimacer par la pression qu'il exerçait sur son bras.

"Et désolée pour vos instruments, mais je n'ai pas pu m'empêcher d'observer votre... territoire. Je dois avouer qu'il me fascine toujours. Il semble changer à chaque fois que je viens."

Énonça pour s'expliquer avec l'ombre d'un sourire qui s'effaça alors qu'elle remarqua que cela n'avait aucun effet sur Carter. Elle céda et dit en silence qu'elle allait se la fermer pour éviter de s'enfoncer encore plus. Au bout d'un moment, alors qu'elle songea que la flamme furieuse du médecin excentrique en tenue d'astronaute s'était légèrement attisée, elle ouvrit la bouche avec la ferme intention de ne pas l'offusquer.

"Vous ne changez jamais. Toujours la même vieille bonne humeur."

*Enfin, c'est toujours comme ça que je t'ai connu.*

"Mais j'étais de bonne humeur avant que l'on sabote mon travail! Vous auriez pu me tuer avec vous clowneries! Je suis ecpert en analyse moi, pas médecin par définition! Jamais je ne croirai qu'il n'y avait personne d'autre de disponible!"

En fait si considérant que c'était fin de semaine et que seul Carter restait cloitré dans son laboratoire, si parce qu'il était le seul qui soit affecté de façon quasi permanente au laboratoire et si parce que c'était comme ça.

"Ça se plaint à la première éraflure venue tsss... S'il fallait que je me plaigne à chaque fois qe je me blesse, je serais toujours en train de râler! Et ça se dit des durs après ça..."

Elizabeth soupira d'exaspération en roulant ses yeux.

"Je me suis excusée, Carter!"

Riposta la jeune femme en pesant sur chaque syllable de ses mots.

Elle hocha la tête pour retirer des mèches de son visage. C'était la fin de semaine et? Carter était le seul casanier de la Schya qui était toujours d'humeur changeante, mais à tendance excentrique colérique. Qu'importe, cela faisait sa réputation depuis son arrivé à la Schya. Elle le regarda tatônner sur sa blessure en étouffant des plaintes sous des «Ssssssss!». Toutefois, comme il l'avait dit, ce n'était pas elle qui devait se plaindre le plus ici; au nombre incalculable de fois où il aurait dû se soumettre à des raîlleries, 24 heures ne suffiraient même pas pour qu'il passe en revue les plaintes qu'il aurait dû faire. Mais bon, connaissant Carter, la jeune femme savait qu'il avait toujours mieux à faire.

"C'est grave selon vous?"

Demanda-t-elle calmement alors qu'elle faisait référence à son bras blessé. Elle pouvait ne pas ressentir une certaine forme de mal, mais toujours est-il que son assaillant lui avait flanqué un coup de poing avant de lui transpercer la peau avec un couteau très tranchant. Au nombre de fois où elle s'était blessée aussi gravement se comptait sur ses mains. Elle avait toujours été prudente, mais une distraction lui avait fait perdre le cours du temps et elle s'était retrouvée avec cette profonde plaie.

Elizabeth désirait repartir du bon pied avec lui, le tout ayant commencé sur une mauvaise note. Son ton de voix prophétisait ce genre d'intention aucunement malsaine et elle espérait que Carter soit plutôt réceptif que réticent.

"Bien sûr que non! autrement vous seriez sous observation depuis les dernières 87 secondes! la blessure est profonde mais je ne vois aucun résidu de matière qui puisse indiquer un problème aditionnel. La blessure est propre, une vraie oeuvre d'art: pas de poison, pas d'impureté laissée par la lame... C'est à n'en pas douter... Une lame de scalpel j'en suis persuadé. Autrement, il y aurait eu des sous-déchirures..."

Carter tendit le bras pour se saisir d'une petite fiole poser non loin qu'il déboucha. Un odeur acide s'en dégagea, une de ces odeur qui fait pleurer et qui reste bien prise dans les voies nasales.

"Il se peut que cela picote un peu, soyez sans crainte."

Et il versa un peu du liquide sur la plaie qui fit le même effet que si on avait plongé le bras de l'espionne dans l'acide sulfurique... Brutal peut-être mais sa palie serait refermée et asseptisées en 92 secondes top chrono!

"Une lame de scalpel!?"

S'exclama la jeune femme qui écouta à peine les directives et la mise en garde face au produit liquide qu'il allait verser sur sa plaie. Dès le contact de ce remède, la jeune femme, par réflexe, retira son bras et grimaça par l'immense douleur que cela engendrait, sans toutefois exprimer un quelconque cri ou gémissement. Même la surprise ne l'avait pas désisté. Elle soutint à nouveau son bras sous l'avant-bras, en regardant le produit agir. Il avait dit picoter? Ça c'était picoter? Mais en fait, ça grugeait littéralemment sa peau.

Néanmoins, une minute plus tard, comme si une fumée s'était soudainement dissipée pour laisser admirer la foule de l'exploit d'un magicien, Elizabeth constata que sa plaie n'existait plus - si ce n'était que d'une mince, presque imperceptible, pour ne pas dire inexistante en fait. Étonnée, elle fixa Carter avec stupeur. En réalité, pour ainsi dire, c'était la première fois qu'elle se faisait guérir de la sorte... et aussi rapidement. C'était comme ces vieux films, de plus de cinq ou six décennies, d'Harry Potter. Pouf! Magie! Tout avait disparu en un seul coup de main.

"C'est nouveau ce truc? Il me semble que c'est la première fois que je vois ça. Un produit de votre génie peut-être."

Dit la jeune femme qui lâcha son bras pour le laisser libre de faire quelques mouvements afin de voir si elle allait ressentir une certaine douleur à le manipuler comme ça. Et pourtant, elle se sentait pratiquement rien.

"C'est enfantin en fait. Le produit agit directement sur les cellules entourant la pblessure et envoie au système nerveux une commande de croissance. Le cerveau traite l'information comme une sorte de poussée de croissance requise pour le corps et avec les catalyseurs, on parvient à diminuer la durée de temps requise. Rien de plus simple je vous assure!"

Dit un Carter fier de lui. Il avait travailler dur pour obtenir ces résultats et au final, le jeu en avait valu la chandelle. Avec ses produits, Carter pouvait pratiquement tout faire, allant de l'augmentation de la force physique à l'innoculation de poisons synthétiques en passant par les remèdes classiques et même un shampoing miracle pour cheveux capricieux! Après tout, on ne l'appelait pas le magicien de la Schya pour rien!

Haussant les sourcils, Elizabeth considéra à nouveau le résultat de ce produit complètement miraculeux du Magicien de la Schya. Elle se surprit à sourire alors qu'elle contemplait un simple bras auparavant blessé d'une plaie provoquée par un tranchement d'une lame de scalpel. Elle posa son regard sur Carter, un sourire gratifiant aux lèvres.

"Eh bien, remercions si chaleureusement l'inventeur de ce produit!"

S'exclama la jeune femme en faisant un petit clin d'oeil à Carter. Reprenant de sa joie de vivre, elle sauta en bas de la table d'oscultation et replaça à nouveau ses cheveux, vilaine manie de toujours. Toujours aussi souriante, elle n'en revenait toujours pas que ce simple produit pouvait faire autant en si peu de temps.

"Tout de même! Malgré que ce soit enfantin, c'est tout à fait ingénieux!"

Énonça-t-elle à son tour, ravie qu'une convalescence n'allait pas la retarder dans son travail, lui obligeant une remise en forme totale avant d'opérer à nouveau. Malgré les humeurs changeantes de ce magicien, il fallait tout de même lui accorder le mérite de ses inventions incroyables en provenance d'expériences et de logique tout à fait normales chez lui.

"Merci Carter!"

Dit poliement à nouveau Elizabeth avec un sourire chaleureux et reconnaissant alors qu'elle le regardait comme elle avait été éduquée.

"Je n'ai fais que ce pourquoi on me paie, mademoiselle Lévy. Rien d eplus, rien de moins. Je ne suis pas un spécialiste pour rien. Après tout, c'est un simple complément utilisé normalement après décontamination! Maintenant, par contre, il vous faut boire un peu de liquide pour assurer la bonne hydratation des nouvelles cellules. Je vais aller vous chercher quelque chose dans le réfrigérateur du laboratoire."

Le médecin repartit donc dans son laboratoire qui désormais était décontaminé et à l'abri des flammes et alla chercher un verre qu'il remplit avec une des fioles posée sur sont bureau. À cause de la suie et de l'état de l'étiquette, il ne remarqua pas ne ne se souvint de son actuel projet de travail qu'il utilisait un puissant mélange qui amenait les niveaux d'inhibition à zéro pour remplir le verre de la jeune femme plutôt que le fortifiant qui se trouvait légèrement en retrait... Il revint avec le verre qu'il tendait à la demoiselle Lévy sans savoir qu'avec ce qu'il venait de lui donner, il risquait de se mordre les doigts longtemps pour avoir donné ce qui était en fait un super filtre d'amour...

"D'accord!"

Répliqua la jeune femme qui resta seul un moment avant que Carter ne revienne avec un verre rempli d'un certain liquide qui allait hydrater... ce dont il avait parlé tout à l'heure. Alors qu'il le lui tendit, Elizabeth tendit sa main pour le prendre et boire le contenu dans son ensemble. Elle ferma les yeux en les plissant devant le goût étrange du mélange. Elle sentit soudain une sensation étrange l'envahir puis finit par ouvrir ses yeux sur Carter comme si elle ouvrait des rideaux chauffés par les rayons du soleil. Dès lors, son sourire changea de forme, devenant presque malin, coquin. Elle dévisagea le médecin du bas vers le haut tout en gardant son sourire.

"Eh bien, Carter... pour ne pas dire... Martin de son prénom."

Énonça-t-elle pour la première fois sous l'emprise du filtre d'amour que Carter lui avait donné par inadvertance. Se rapprochant de lui de manière presque dangereuse, elle laissa tomber son verre par terre après quoi, elle rit avec beaucoup de coquetterie. Insouciante de ses actes, elle agissait selon les effets du mélange qu'il lui avait donné.

"Haha! Oups!"

Dit-elle sans être réellement désolée.

S'étant dangereusement rapprochée de Carter, elle en vint à déposer ses mains sur sa combinaison d'astronaute. Elle promenait ses doigts sur l'habit spacial du médecin et, d'une grâce exagérée, trouvant la fermeture éclair qui allait lui permettre de la lui retirer.

"Il est loin de faire froid ici. Tu dois avoir chaud dans ce vêtement..."

Remarqua Elizabeth qui commença tranquillement à lui dézipper sa tenue encombrante à son goût. Tout en le fixant dans les yeux d'un air plein de malice, elle se mordilla la lèvre inférieure alors qu'elle étira ses lèvres vers le côté, signe d'un sourire coquin.

Quelque chose dans la tête de Carter lui dit que quelque chose clochait, que quelque choese ne tournait définitivement pas rond. Décidant de jouer la carte de la prudence, Carter posa une main gantée sur le poignet de la jeune femme qui essayait de le faire sortir de sa combinaison de protection.

"Mademoiselle Lévy? Tout va bien, je vous assure ne pas avoir chaud, au contraire. Et si vou enlevez cet habit, je vais me retrouver en short et en t-shirt et avec la déflagration et la hausse de chaleur, je dois être en sueur don je vous déconseille d'enlerver cette protection."

¤Excellent ça Carter... La sueur étant un rejet du corps, cela la dissuadera sans doute. Qui plus est, mademoiselle Lévy est quelqu'un d'assez réservée, elle saura faire le lien que short et t-shirt ne sont pas appropriés dans un laboratoire...¤

Elizabeth garda son calme inquiétant, ne réagissant même pas pour se débattre de l'emprise que Carter tenait sur son poignet. Elle l'écouta et à lorsqu'il lui informa qu'il se retrouverait en short et en t-shirt, elle sourit encore plus malinement qu'à l'habitude en le considérant d'une façon peu habituelle en sa présence.

"Je me fous tout ça pour être honnête."

Répliqua-t-elle avant de l'obliger à se plaquer contre un mur à proximité en ne cherchant pas encore à défaire son poignet de l'étreinte de Carter.

"Voyons, Martin, si peu de confort dans une combinaison pour le moins encombrante. Qu'importe de la manière dont tu vas te retrouver, personne ne sera là pour te réprimander."

S'approchant de son oreille, qu'elle effleura légèrement, elle lui sussura quelques mots.

"Je tâcherai de ne pas le dire. Tout ça restera un secret. Et puis, il est toujours possible d'éteindre les caméras et de vérouiller la porte... pour ne pas te gêner."

Puis, reculant sa tête, elle effleura également, au passage, la joue de Carter. Elle continua de lui sourire la bouche entreouverte. Se collant à lui, elle promena sa main libre sur la combinaison du médecin en regardant son geste. Puis, avec son index, elle toucha légèrement à la peau de son visage, d'un doigté de fée et gracieux ,allant jusqu'à glisser ses doigts dans ses cheveux moindrement humide par la transpiration. D'un geste brusque, mais en gardant une pointe de douceur, elle rabattit son poignet pris Carter derrière son dos, de sorte que ce dernier se trouvait à avoir la main sur Elizabeth dans une sorte d'étreinte.

"Ne sois pas timide, Martin. Avoue donc que tu meurs d'envie de flirter avec une femme... avec moi..."

"Que moi je?! Que qui que quoi?!"

S'exclama un Carter complètement abassourdit par la tournure des choses et qui ne savait strictement pas quoi faire. Il était médecin spécialiste, il ne connaissait rien lui aux affaires de l'amour. À force de vivre au milieu de fioles de produits à respirrer des vapeurs bizarres, ont finit vite par se détacher tranquillement de ce que les humains normaux font pour se concentrer sur d'autres choses bien moins emballante. le travail par exemple...

"N... Non, ce serait très peu professionnel je pense et puis du reste, il y a sûrement bien mieux que moi pour... Euh, flirter c'est ça? Et puis du reste, il faut que je m'occupes du laboratoire, ce n'est pas le moment idéal... Et puis vous devez avoir à faire non?"

"Oh oui j'ai à faire!"

Riposta aussitôt Elizabeth avant de faire descendre son doigt sur l'uniforme de Carter qu'elle entâma de descendre la fermeture éclair, non pas à pleine capacité, mais jusqu'où elle put. Elle engouffra, ensuite sa main dans sa combinaison, caressant son torse d'une main fine avant de la remonter vers le cou qu'elle dégagea de sa main libre et habile. En effet, étouffé dans le collet de sa tenue spatiale, son cou était également humide, mais cela ne produit aucun effet de dédain chez la jeune femme qui se mit sur la pointe des pieds pour pouvoir toucher cette partie du coprs avec sa bouche, sa main entreprenant de retirer le haut de sa combinaison.

"Et puis, laisse donc le boulot de côté, Martin. Il y a des choses bien plus amusantes dans la vie. Comme flirter..."

Sur ce, elle réussit à mettre à découvert les épaules de Carter avec une habilité incroyable par rapport à la position dans laquelle se trouvait. Elle retira ses lèvres de sur la peau du médecin qu'elle observa avec des yeux coquet. Ayant toujours sa main qui voyageait d'épaule en épaule, en passant par son torse, elle gardait ce sourire qu'elle ne lui avait - et aurait - jamais adressé en temps normal.

"Pourquoi caches-tu toute cette musculature? Argh! Petit cachottier tu es, Martin!"

S'exclama Elizabeth qui continuait son manège en se mordillant la lèvre inférieure à nouveau. Puis, son poignet tenu par Carter s'anima, glissant doucement vers le bas de son dos presque de manière subtile tant elle lui gardait l'attention ailleurs. Elle baisa son cou avant de remonter vers son menton où elle s'arrêta, observant ses pupilles avec envie.

"N'as-tu pas envie de m'embrasser, Martin?"

Demanda la jeune femme qui restait pendue à son menton.

Martin paniquait comme il avait rarement paniqué. Il en savait que dire, il ne savait que faire... Pourquoi Elizabeth agissait-elle de la sorte? Pourquoi semblait-elle tout à coup si attirée par lui. Lentement, les engrennages de son cerveau commencèrent à faire le lien et il maudit sa propre imprudence. L'inhibiteur, évidemment. Nom de code: Love potion...

"Elizabeth, je conviens parfaitement que vous ête sun très beau spéciment de la gent féminine mais vous agissez sous les effets d'un inhibiteur. Rappelez-vous: je suis médecin, vous vous êtes une espionne. ce sont deux types incompatible. Vous ne voulez quand même pas aller réellement plus loin que la relation professionnelle, n'est-ce pas?"

Et Carter se rappella, trop tard, que plus il tentait de raisonner la victime de ce genre de substance, plus celle-ci se ferait insistante et pour avoir testé le produit sur des cobayes humain, le taux d'abandon était de 0%: la victime persévérait jusqu'à obtention de l'objectif donné.

"Pourquoi ne laisses-tu pas les règles de côté et la relation professionnelle dans le placard? Tu pourrais profiter de tant de choses formidables."

Insista la jeune femme qui continuait de promener sa main sur la haut du corps de Carter.

"Et puis, médecin et espionne s'agencent parfaitement au contraire! On pourrait faire un échange. Je deviens médecin et toi, espion. Tu pourrais ainsi m'observer d'un oeil de lynx alors que je t'apprendrai comment faire et vice versa; tu me donneras un cours 101 d'anatomie..."

Énonça Elizabeth avant se coller encore plus à Carter en utilisant sa main prise pour le forcer à la rapprocher de lui.

"Quoique, je m'y connais un peu..."

Dit-elle en pouffant un rire qu'elle cessa aussitôt, toutefois, en gardant son sourire malin. Elle avait de lui dire que, même s'il refusait, elle allait lui montrer ce qu'elle «savait».

Dès lors, sa main libre cherchant celle de Carter. Lorsqu'elle finit par la trouver, elle lui prit à son tour son poignet, entrant légèrement en contact avec sa paume. Elle plaça ses doigts en se regardant faire, puis, les apporta sur son bras du même côté afin que Carter puisse savourer le fait de caresser une peau féminine du bout des doigts. Il fallait dire, Elizabeth n'était vêtue que d'un simple chandail à manche courte noir collé à peau, un décolté en V non provoquant, qui découvrait à peine sa poitrine. Toutefois, le chandail était assez moulé pour laisser paraître une poitrine pas trop généreuse, sans être, néanmoins, pas assez. Une taille moyenne qui s'harmonisait parfaitement avec les proportions de ce corps d'espionne.

"Voilà..."

Ensuite, elle le laissa aller quelques instants avant de reprendre le contrôle sur sa main. Par la suite, elle entâma de poser ses doigts d'abord dans son cou en lui faisant faire des mouvements qui devinrent un automatisme chez Carter puisqu'elle le laissa encore faire.

"Et maintenant..."

Elle reprit à nouveau ses doigts pour faire monter les derniers escaliers qui restaient à franchir pour arriver à son visage. En l'aidant d'abord, elle lui indiqua de lui cajôler les joues et d'effleurer ses lèvres.

"Tu apprends vite, Martin!"

Remarqua Elizabeth qui le laissa aller à présent. Gardant son sourire, elle s'abandonna à son doux contact de ses doigts en fermant un peu ses yeux tout en laissant une petite fente pour le regarder. Au bout d'un moment, elle les rouvrit et fixa les pupilles du médecin avec une envie incroyable.

"Et maintenant, que veux-tu faire... avec moi?"

Cours de réaction 101: devant un ou une patient(e) qui n'a plus toute sa tête et qui se montre insistant, entrez dans son jeu dans sla mesure ou cela ne va pas dépasser les normes établit par le conseil supérieur de médecine. Vous risquez de cette manière de ne pas mettre le patient en colère et de vous sauver la mise: rappellez-vous: le thérapeute et le patient sont fait pour une relation strictement professionnelle. Passé ce point, les risques de perter d'objectivité sont beaucoup trop grands. et Carter remerciait ciel et terre d'être moins homme que ses semblables, en ce sens qu'il avait beaucoup plus de contrôle sur lui que la normale des humains. Une déformation professionnelle acquise à froce de s'aauto-utiliser comme cobaye... Il se laissa prendr eau jeu en se rappellant constamment qu'il n'Abuserait pas de cette pauvre jeune femme qui n'avait plus toute sa tête et que c,était LUI le thérapeuthe... à sa dernière question, il lui répondit la première chose qui lui passa par la tête.

"Ben... Je sais pas... te donner l'antidote non?"

"L'antidote?!"

Répéta Elizabeth en le considérant dans le regard.

"Quel antidote?"

Demanda-t-elle alors qu'elle regretta presque aussitôt de lui avoir posé cette question. Pour éviter qu'elle ne lui réponde, elle déposa un doigt objectif sur sa bouche et fixa son geste un moment avant de regarder à nouveau Carter dans les yeux.

"On vient tout juste de commencer à jouer! Pourquoi cesser?!"

Remarqua-t-elle.

"Allons, Martin..."

Dit la jeune femme avant de rapprocher dangereusement son visage de celui de Carter pour effleurer sa joue avec la sienne, puis, la reculant, effleurant à nouveau avec ses lèvres.

"Laisses-toi aller... Je sais très bien que tu en meurs d'envie. Avoue-le!"

Elle lui donna un baiser sur la joue, puis un autre, puis un autre et encore un autre et ainsi de suite. Sa main libre s'aventura dans ses cheveux, puis dans son cou, puis sur son épaule pour se diriger vers son torse sur lequel elle commença à effectuer des tracés du bout de ses doigts. Ensuite, se faisant plus fougueuse, elle tira sur son t-shirt pour le faire tourner avec elle, voulant qu'il la plaque littéralement au mur comme elle avait précédemment avec lui. Bientôt, son dos se retrouva plaquer avec une certaine force sur le mur, le choc la faisant sourire de manière très coquine. Elle le regarda dans les yeux avant de lui susurrer dans un souffle où sa respiration chaude rejoignait son oreille pour provoquer une série de frissons.

"Martin, embrasse-moi comme tu n'as jamais embrassé une femme auparavant..."

Ordonna-t-elle sur un ton à la fois ferme et doux. Au même moment, elle retira sa tête pour la poser sur le mur, dévisageant avec envie ce mâle médecin avec lequel elle flirtait sans qu'elle en soit consciente. Elle entoura l'une de ses jambes avec la sienne, l'obligeant à rester prisonnier d'elle-même sans qu'il put se débattre d'une quelconque manière. Elle tirait, en même temps, son chandail pour le garder contre elle. Elle avait enfin repris le contrôle sur sa main, jusqu'à là sous l'emprise de celle de Carter. Celle-ci s'aventura à son tour dans les cheveux du médecin afin qu'il ne résiste pas et pour l'inciter à s'éxécuter, elle se gonfla la poitrine qu'elle lui présentait comme un cadeau, la soulevant sous l'effet de la respiration.

"Mais... Mais c'est que euh... Je n'ai jamais embrassé de femme moi. Je ne sais même pas comment m'y prendre avec elle! Je suis médecin spécialiste, pas bourreau des coeurs! Et encore moins un Don Juan! Ce que je connais à l'amour et à la sexualité se résume aux traités de biologie et de chimie que je lis pour préparer les substances adéquate pour servir la Schya! Rien de plus, rien de moins!"

Dit Martin qui paniquait de plus en plus: alors que normalement une curiosité enfantine laissant place à l'exploration aurait dû s'installer en lui, il s'agissait de son opposé: Carter était habitué à ce que tout fonctionne selon des paramètres bien précis. Là... C'était non pas une variable inconnue mais des dizaines. Et il perdait ses moyens devant l'inconnu. Cela lui rappelait son apprentissage en médecine quand pour lui faire une farce désagréable, ses camarades avait mit au milieu de ses bouquins une revue à caractère pornographique. Carter nA,vait de un rien comprit au magazine et de deux n'avait strictement rien éprouvé si ce n'était des calculs de proportion anatomique...

"Allons, Martin... T'es un génie en biologie! Tu devrais bien t'y connaître un peu..."

Lui fit remarquer Elizabeth qui attira la tête de Carter tout près de la sienne en tirant plus fort sur son chandail, en reserrant l'étreinte qu'elle lui faisait autour de jambe avec la sienne puis avec sa main qui était derrière sa nuque. Elle le dévisagea avec une envie immense planant dans son regard.

"Peut-être es-tu simplement rouillé."

Constata la jeune femme.

"Laisse-moi te rafraîchir la mémoire..."

Sur ce, avec sa main qui tenait fermement son chandail, elle alla trouver les siennes. Elle en porta une à sa taille, lui indiquant de la tenir fermement pour rapprocher son corps au sien et les tenir ainsi. Puis, trouvant l'autre à tâton, elle la posa sur sa joue et lui permit de lui cajôler cet endroit sans gêne. Elle fit tout cela en prenant soin de ne pas briser le contact visuel qu'elle avait établi avec lui. Lorsqu'elle eut terminé de le placer, elle remit sa main à sa place, tirant à nouveau son t-shirt avec plus de fermeté, le trou qu'elle formait à son encolure laissait transparaître sa peau à ce niveau. Elle s'en mordilla la lèvre inférieure et revint poser son regard dans celui perdu de Carter, décidant pris au dépourvu, mais dont une envie folle, fortement cachée, voulait voir le jour pour exécuter la demande de la jeune femme. C'était assez visible à entendre sa dernière réplique et son regard rempli de panique.

"Parfait! Maintenant, tu approches doucement tes lèvres des miennes pour les coller. C'est simple: tu apprends ça une fois, et le reste vient tout naturellement."

Lui expliqua Elizabeth qui mourait d'envie de se faire embrasser par Carter.

"Essaie, Martin, essaie! Ne sois pas timide... tu es assez intelligent pour comprendre le mécanisme une fois que tu auras entrepris de poser tes lèvres sur les miennes. Même un enfant y arriverait..."

Lui dit-elle pour l'insister à s'exécuter.

"Fais-moi plaisir, Martin. Je suis persuadée que tu ne tiens plus en place... Vas-y... écoute tes pulsions..."

Carter était prit entre deux feux: une part de lui lui disait d erester professionnel, de ne pas se plier aux demandes de la jeune femme qui était somme toute considérée sous l'emprise d'une substance loin d'être banale. Il fallait qu'il tienne jusqu'à ce que l'effet se dissipe et qu'elle se rende compte de la situation. d'un autre côté... La sensation d'être aimé était enivrante.Lui qui n'avait jamais vraiment eu d'amis, il se retrouvait, même si c'était pour un temps, être le centre d'attraction de quelqu'un. Et c'était chose réconfortante pour le jeune médecin. Après avoir longuement pesé le pour et le contre et sachant pertinement qu'aucune caméra ni paire d'yeux ne le verrait (il était après tout sur SON territoire, il se décida à accéder à la requête de la jeune femme et l l'embrassa. Maladroitement peut-être mais le premier pas était fait.

Elizabeth sentit enfin la douce caresse, quoique maladroite au début, s'effectuer sur ses lèvres. Se voilà enfin sa requête exécuter dans les moindres détails. Comparativement à la croyance populaire, Carter s'avéra à être, non pas mauvais, loin de là, mais non près d'une certaine perfection. La jeune répondit avec fougue, s'accrochant plus fermement à lui en reserrant davantage l'étreinte de sa jambe sur lui. Lui qui avait hésitant au départ avait fini par céder au charme de la jeune femme. C'est avec fougue qu'elle s'attaqua à ses lèvres, lui faisant découvrir les joies de s'échanger de la salive d'une manière peu conventielle pour lui selon ses dires de tout à l'heure. Il n'avait jamais embrassé une femme?! Quel plaisir avait-il manqué depuis tout ce temps, se priver d'un tel privilège...

Au bout d'un moment, la jeune cessa le baiser comme dans les règles, en ralentissant la cadence. Elle finit par décoller ses lèvres des siennes et considéra ses pupilles en esquissant un sourire plus que satisfait et comblé par la chose.

"Tu as été au-delà de mes attentes, Martin. Tu es sûr n'avoir jamais embrassé une femme auparavant?"

Lui chuchota-t-elle comme s'il y avait eu quelqu'un aux alentours. Elle lui caressa les cheveux en jouant avec ses mèches qui avaient fini par gagner la guerre contre les peignes et les brosses. Elle considéra son allure quelques moments: en sueur à première vue, ses jambes étaient toujours vêtus de son habit spatial. Sa jambe entourée autour de ce tissu avait tôt fait de lui procurer une certaine chaleur à son tour.

"N'as-tu point chaud à présent?"

Demanda-t-elle pour actualiser sa réponse.

Toujours plaquée contre le mur, attirant Carter tout contre elle, Elizabeth avait gardé la même position, ses cheveux s'étant un peu défait de l'emprise de l'élastique qu'elle portait. Quelques mèches, cependant, se collaient à son visage.

"N'as-tu point envie de recommencer maintenant que tu sais comment ça fonctionne?"

Revenant à sa combinaison, la situation aurait très bien pu ressembler à des retrouvailles d'un couple d'un l'homme était parti depuis quelques mois en mission dans l'espace. Ne s'étant pas vu depuis une éternité, ils s'étaient trouvés un petit coin tranquille à l'abris des voyeurs afin de raviver leur flamme en échangeant de leur amour.

"Oui, j'en suis absolument sûr, Elizabeth. Cela ne fait aucun doute. Quant à avoir chaud... Je dirais que retirer le reste de la combinaison de protection ne serait pas un luxe..."

Dit Carter qui se retrouva bien vite en short, en t-shirt et en souliers. On a beau avoir le nec plus ultra en matière de technologie, il reste et demeure que certains inconvénients subsiste. Quant à recommencer... Non, Martin se sentait coupable d'avoir ainsi profité de la jeune femme...

"Je ne peux pas. Tu es sous l'influence d'un de mes produits... Je... Non. J'ai l'impression d'avoir abusé de toi. je ne peux pas, désolé, c'est contre mes principes..."

Elizabeth défit son étreinte autour de sa jambe afin qu'il puisse retirer complètement sa combinaison. Elle le dévisagea à nouveau Carter de haut en bas, songeant à quel point il était irresistible sans tout ces tissus superflus qu'offraient la combinaison spatiale. Quant à sa nouvelle requête qu'elle désirait renouveler, il s'y objecta. Et comme si c'en était l'élément déclencheur pour que le produit cesse de faire son produit. C'était donc «l'antidode» pour qu'elle cesse de le séduire et que le fameux filtre d'amour ne se dissipe complètement.

Dès lors, elle revint tranquillement à elle. Elle ferma ses yeux comme pour encaisser le choc et porta sa main à son front comme si elle fut prise d'un violent mal de tête. Elle vacilla quelque peu, reprenant contact avec la réalité comme si elle se réveillait d'un long sommeil. Elizabeth par rouvrit ses yeux et promena son regard, qui s'éclaicissait de plus en plus, dans la pièce pour enfin découvrir Carter en t-shirt et short... sa combinaison étendue par terre à côté de lui. Elle plissa les yeux, ne comprenant rien à ce qui se passait. Et pourquoi se trouvait-elle plaquée contre ce mur... avec Carter qui l'observait.

"Carter... qu'est-ce je fais là? Pourquoi êtes-vous vêtu de la sorte?"

Questionna la jeune femme alors qu'elle l'interrogeait déjà du regard.

Elle avait perdu la notion de le tutoyer, de l'appeler par son prénom d'une voix suave, quasi sensuelle. Elle manqua de vaciller au point de s'écrouler par terre, mais elle s'accrocha au comptoir à sa droite, tentant de reprendre son équilibre et la maîtrise d'elle-même.

"Qu'est-ce que c'était ce produit? Ahh! Vous, Carter, et vos inventions!"

Vociféra-t-elle avec colère, perdant ainsi tout le calme et le respect qu'elle lui avait voué pendant plusieurs minutes alors qu'elle était sous l'effet de la «potion magique» du docteur Carter. Elle tentait de marcher, mais cette fois-ci, prise d'une faiblesse, elle s'écroula par terre sans qu'elle eut la force de se lever après deux essais.

"Carter!"

Supplia-t-elle sans démontrer aucune colère, mais plutôt un appel pour qu'il l'aide à se lever avec courtoisie.

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