Visite chez Carter [PV Carter]

"L'incendie du laboratoire et l'expérience en cours je... J'ai confondu deux fioles. Comprenez bien, les étiquettes étaient illisibles et les produits étant identiques, je me suis tout bêtement trompé et au lieu d'un fortifiant, vous avez ingéré un inhibiteur ce qui fait que vos pulsions seules vous dirigeaient et moi j'ai suivit le protocole de situation d'urgence pour éviter les embêtement ce qui fait que... Que... En fait je m'y attendais: une femme telle que vous aimer un tpe comme moi... Mais pendant un temps j'ai vraiment cru à ma chance et..."

Il l'aida à se relever puis avec des gestes maladroits, il ramassa fioles, verre et combinaisons avant d'enter dans on laboratoire, son sanctuaire pour s'isoler du monde. Et oui, Carter avait connu l'amour et don petit coeur saignait. Il regarda ce comptoir désormais haït avec ses fioles aux étiquettes noircies. Il regarda son laboratoire et fort heureusement, il n'en avat pas trop souffert: un coup de balais, un peu de réétiquetage, un bon décrassage et tout serait comme neuf. Ce qu'il commença à faire sans tarder, voulant tout oublier de ce moment magique perdu à jamais.

Elizabeth écouta les dires confus de Carter sans pour autant comprendre ce qui s'était passé. Elle se hocha sa tête alla s'accouder à la table où il l'avait guéri d'un geste miraculeux. Elle l'observa se diriger vers son laboratoire, l'air apparemment déçu. Elle se demanda tout de même ce qui l'avait bien pu mettre dans un tel état. Entre le bruit des fioles qui s'entrechoquaient se poser sur des étagères et Carter qui semblait ménager son sanctuaire réservé aux expériences.

Pendant ce temps, dans la pièce voisine, Elizabeth tentait de se remémorer les quelques moments où elle avait agi que sur ses pulsions. Quels pulsions en fait? Secouant la tête pour songer à autre chose, elle se rappela des dernières paroles qu'il lui avait dites.

«une femme telle que vous aimer un type comme moi... Mais pendant un temps j'ai vraiment cru à ma chance et...»

*Une femme comme moi? aimer un type comme lui? Il a cru à sa chance? Quelle chance? Ne me dit pas que...*

Et comme si, soudainement, tout s'était éclaircit d'un seul coup, ses yeux devinrent immenses et, si elle comprenait bien, cela ne pouvait avoir rapport qu'avec ça. Mais, elle voulait en être sûre et c'était lui seul qui allait lui affirmer la chose... s'il s'agissait bien de cela.

"Cart..."

Elle se souvint alors de la haine avec laquelle il s'était montré la première fois lorsqu'elle l'avait interpellée à son arrivée.

*Non, cela risquerait de le mettre en colère...*

Elizabeth se dit que le seul moyen était d'aller à sa rencontre. C'est avec beaucoup de peine et de misère, mais avec une détermination qui la surprit elle-même, qu'elle se dirigea vers son laboratoire. Elle s'appuya sur le cadrage de la porte et observa un instant Carter en plein ménage. Elle se surprit à songer qu'elle le trouvait craquant ainsi vêtu, s'attelant à une tâche aussi normale et traditionnelle. Elle signala, enfin, sa présence en se raclant la gorge en silence avant de prendre la parole.

"Carter... clarifier au moins une chose: ces pulsions, elles viennent d'où selon vous? De moi? Ou bien de ce produit?"

Dit-elle sans trop le brusquer pour le fâcher et risquer de subir l'ouragan Carter, car, pour être honnête, elle ne sentait pas d'attaque à faire face à ce phénomène.

"Ce produit ne crée rien. Il enlève. Toutes les pulsions produite proviennent directement de vous. je suiis formel sur ce point: toute altération artiificielle rendrait le produit peu efficace à cause de conflit mémoriel. Ce que vous ressentit ici résulte de ce que vous ressentez là, en vous. Et cela ne fait absolument aucun doute. Tous les tests ont été plus que concluants à cet égard."

Dit Carter qui avait terminé son réétiquetage (une demi douzaine de fioles) et qui nettoyait désormais le comptoir avec un chiffon. Sa combinaison était soigneusement pliée dans un coin, près de son lit de camp qu'il aviat installé pour les expériences de longues durées. Après oson coup de chiffon, il lui faudrait balayer puis s'ccuper l'esprit pour oublier, oublier...

*C'est ce que je pensais...*

Songea Elizabeth qui avait toujours l'esprit préoccupé à réfléchir sur le sujet. Elle balaya la pièce du regard, l'endroit qu'elle n'avait jamais vu de ses propres yeux. Puis, elle reposa ses yeux sur Carter et l'observa dans sa tâche qui avançait relativement bien et à un bon rythme. Sans doute qu'il était habitué à nettoyer sans cesse cette pièce de cette façon. Alors qu'elle tournait légèrement vers l'infirmerie pour le laisser sur cette note, elle s'arrêta dans sa manoeuvre et reconsidéra Carter. Dès lors, elle démêla les noeuds qui s'étaient créés dans son esprit parfois tordu.

"Martin..."

Lança la jeune femme dans un quasi murmure. Sur ce, prise d'une force énouïe, elle s'élança dans la pièce d'un pas précipité et accourut vers le médecin. Elle le fit tourner, l'obligeant à cesser son travail, empoignant à nouveau son chandail avec ses mains et l'attira contre elle pour l'embrasser. Elle comprit soudain la nature de ses pulsions et ce qui s'y retournaient avait bel et bien lieu. Elle le gardait contre lui en lui tirant le chandail avec autant de fermeté que lorsqu'elle était sous l'emprise du produit de l'invention du médecin. Elle caressa ses lèvres avec une certaine fougue, tout en gardant un aspect de tendresse dans son geste qu'elle n'aurait jamais osé faire en tant normal, respectant la relation professionnelle. Toutefois, dans ce cas-ci, une partie d'elle-même savait qu'elle avait violé les règles et que les contourner une autre fois ne ferait qu'assouvir son besoin. Sans doute, allait-elle le surprendre à lui démontrer autant d'affection d'un seul coup.

Martin, qui justement s'était attendu à tout sauf à un tel retournement de situation faillit s'évanouir de bonheur, ne croyant pas à la chance inouîe qu'il avait. Professionnel ou pas, il ne se gêna pas pour rendre un baiser tout aussi amoureux à la jeune espionne. Il avait suffit d'une maladresse pour lui faire expérimenter ce sentiment nouveau que même les traités de biologie les plus avancés ne savent expliquer entièrement. Il ne savait pas trop comment l'exprimer ni trop comment le vivre mais il était décidé à apprendre et à faire des progrès rapides dans le domaine. Il la serra contre lui, avec précaution, précaution acquise avec des millier d'heures de manipulations de produits divers et instables. Il manipulait bien plus fragile en ce moment...

Elizabeth fut ravie qu'il ne soit pas réticent. Au contraire, il répondit avec ardeur et amour. La jeune femme, dès qu'elle sentit qu'il avait reserré son étreinte sur elle, gardait tout de même ses mains sur son chandail. Elle ne s'étonnerait même pas qu'il cédèrait après toute la force qu'elle déployait pour le retenir contre elle. Enfin bref, elle ne s'attarda pas trop sur ce détail qui lui parut, pourtant, insigniant. Un autre détail lui vint à l'esprit. Jamais elle avait eu l'audace d'imaginer avoir une autre relation amoureuse autre qu'avec Andreas, cet être qu'elle avait perdu. Et Carter... euh, à vrai dire Martin, indiquait tout le contraire. Chassant une fois de plus cette pensée qui lui parut superflue, elle garda ses lèvres collées à celle du médecin pendant un long moment.

Au bout de celui-ci, elle ressentit le besoin de reprendre de l'air. Elle décolla, donc, sa bouche de celle de Martin qu'elle observait d'un regard qui découvre tout pour la première fois.

"Martin..."

Lança la jeune femme à nouveau. Elle jeta un vif coup d'oeil à la pièce et reprenant son sourire malin de tout à l'heure, elle alla le plaquer contre le mur du fond à nouveau en le poussant avec la force qu'elle exerçait en tenant fermement son chandail entre ses mains. Jeune femme confiante et déterminée, elle avait toujours eu ce petit caractère un peu frivole et fougueux en elle. Attachée à sa chevelure, elle trouva que son elastique encombrait un peu les choses dans la mesure où elle sentait sa tête prise d'un certain poids, d'une certaine résistance. Lâchant le t-shirt de Martin, elle retira son élastique et le jeta à l'aveuglette quelque part dans la pièce d'une main. À nouveau, elle dit:

"Haha! Oups!"

Puis, Elizabeth posa ses mains sur le torse du jeune médecin, en les promenant, encore une fois, d'une épaule à l'autre, redécouvrant sa musculature, toutefois, cette fois-ci, en étant pleinement consciente de ses agissements. Elle promena ses mains jusqu'à son cou qu'elle caressa comme si elle eut été un vampire qui nettoie l'endroit de sa morsure prochaine comme l'on nettoie un bras avant de le piquer avec une seringue. Ensuite, elle approcha sa tête de cette endroit qu'elle mit à couvrir de baisers qui provoquaient, à la normale, une série de frissons. De toute façon, la jeune femme était du genre à se faire désirer par ce moyen - parmi tant d'autres. Elle avait toujours été ainsi et c'était dans sa nature d'agir de la sorte. C'était au plaisir de Martin... ou bien à son déplaisir. En fait, pour une personne qui n'avait jamais vécu de telles expériences et particulièrement le fait d'être autant apprécié d'une femme relativement assez démonstrative dans le cas de la jeune Levy. Sans doute, y prendrait-il un plaisir fou au point d'oublier ses principes...

"Peut-être devrais-tu aller poser ton panneau «Danger! Expérience en cours!»?!"

Murmura-t-elle à l'oreille de Martin en cessant son petit jeu qu'elle reprit presque aussitôt.

"Dois-je te considérer comme un cas d'étude anatomique dans ce cas? Dans ce cas j'irai volontiers mettre le petit panneau dont nous parlons... Et puis du reste, personnes ne peut entrer ni savoir ce qui se passe dans ce labo. Du temps de Senora, j'avais eu carte blanche pour faire de ce lieu ce que bon me semblait. C'est pratiquement une petite forteresse..."

Pour mettre l'accent sur cas d'étude anatomique, Martin laissa errer sa main sur la taille de la jeune femme, timidement, sans oser ni monter ni descendre, se contentant de ce premier contact qu'il trouvait suffisamment osé à son goût. Après tout, il avait encore bien des croûtes à manger avant d'arriver au niveau de l'espionne côté séduction... Il laissa ce mouvement en suspens après une trentaine de secondes pour aller poser son panneau et verrouiller son laboratoire. Personne ne les verrait, personne ne pourrait entrer... Il était curieux de connaitre le plan de match d'elizabeth...

Elizabeth s'était uniquement contentée d'un hochement de tête avec un sourire rempli d'une malice incroyable qui se réflètait même dans ses yeux. Elle le laissa aller vérouiller l'infirmerie tout en allant poser son fameux panneau. Après tout, il allait expérimenter. Alors qu'il s'attelait à cette tâche sous sa demande, elle regarda autour d'elle, la pièce de son laboratoire regorgeant d'un je-ne-sais-quoi qui l'attirait. Elle s'accôté au comptoir et, à l'aide de ses mains, elle décida de s'y asseoir. Dès que ce fut fait, elle balança ses pieds dans le vide, signe de son impatience alors qu'elle attendait le retour de Martin avec une hâte inimaginable. Dès qu'il revint, elle le pointa du doigt en le faisant remuer pour qu'il s'approche. N'ayant aucunement perdu son air espiègle avancé, la jeune femme le fixait avec une délectation jusque-là, jamais éprouvée auparavant.

"Approche, Martin... Je serai le sujet de ta prochaine expérience..."

Énonça-t-elle.

Dès qu'il fut à sa hauteur, elle le tira vers lui en s'aggripant à son chandail. Manifestement, tôt ou tard, son t-shirt finirait par céder à force d'être constamment empoigné avec une telle force. Elle colla ses lèvres aux siennes avec une fougue sauvage, fidèle à sa réputation de femme qui sait ce qu'elle veut. Trouvant que ses jambes bloquaient légèrement le médecin, elle les écarta pour venir les enrouler autour de sa taille, le collant un peu plus à elle. Finalement, elle finit par lâcher son chandail. Ses mains trouvèrent refuge derrière sa nuque, laquelle elle caressait sans gêne. Au bout d'un long moment, elle prit un temps de repos pour pouvoir reprendre son souffle. Respirant fortement afin de reprendre un souffle normal, elle sourit, visiblement amusée de la situation tout en fixant Martin dans les yeux.

"Ton hypothèse sur le sujet? Qu'en penses-tu?"

Demanda Elizabeth toujours aussi coquine dans sa voix et son visage.

"Et bien... Le sujet semble être dans une excellente forme physique et sait exactement ce qu'il déssire. Le niveau de persuasion utilisé m'apparaît comme étant efficace et il faut dire qu'un rapide calcul de proportions physiques établit sans l'ombre d'un doute que le sujet étudié à de quoi faire céder même les plus professionnels. Bien que je ne puisse en établir une cause certaine, le sujet semble impatient d'arriver à un point que je n'ai pas encore établit et fait usage d'une force physique sûre pour garder près d'elle ce que nous appellerons ici sa proie. Force que j'ajouerais ne laisse pas présager ce corps sculpté de main de maître par la génétique."

Énonça Martin d'un voix légèrement hésistante, un filet de sueur couant le long de sa tempe droite. Il n'était pas habitué à éprouver autant d'émotions fortes en si peu de temps et bien que l'expérience soit agréable, elle n'en restait pas moins profondément dépaysante... Il prenait lentement son assurance mais pas l'audace nécessaire pour rendre la relation agréable dans les deux sens. Trop conservateur, encore bien à cheval sur l'éthique, là où plusieurs personnes se seraient livrés à une exploration exhaustive et complète du corps de la jeune femme, Martin hésitait ne serait-ce qu'à, par exemple, regarder ce qui faisait d'Elizabeth une femme...

"Hum... Je vois que tu connais bien ton département."

Remarqua Elizabeth qui dévorait le médecin des yeux. Toutefois, elle ne put s'empêcher de constater l'aspect hésitant et novice en la matière chez lui. Après tout, c'était la première fois qu'une femme l'aimait de la sorte et le manipulait de cette façon. Néanmoins, ce détail ne faisait que le rendre encore plus irrésistible aux yeux de la jeune femme. Elle glissa l'une de ses mains vers sa tempe droite, là où elle avait vu apparaître de la transpiration due à sa nervosité. D'un doigté fin, avec son pouce, elle essuya cette ligne. Dès que ce fut chose accomplie, elle fit descendre son index le long de son visage jusqu'à son cou. Son autre main continuait d'ailleurs de s'aventurer dans ses mèches rebelles.

"Martin, tu as fait tant d'expériences dans ce labo. Montre-moi comment tu les manipules avec tes mains et tes yeux."

Insista la jeune femme qui avait légèrement reculé sa tête pour pouvoir contempler son visage au complet. Qui plus est, elle ne cessait de frotter son index sur la peau de son cou tout en gardant le même air de séduction. Toutefois, une variante s'ajouta, mais que Martin avait sans doute déjà vu auparavant. Elle se mordilla la lèvre inférieure, attendant avec une certaine impatience non masquée les dires et les gestes que le médecin proférait à ses précédentes expériences.

L'idée d'elizabeth fut ce qui sembla décoincer Carter. Oh certes, il n'allait pas agir comme un homme ordinaire devant le corps d'une femme mais bien comme un scientifique devant une expérience. Il commença par détailler la jeune femme de la tête au pieds, s'attardant sur chaque petit détails physqiue, hochant la tête avec appréciation, la concentration se lisant dans son regard mêlée à une saine curiosité. Après la dite obsrvation qui dura facilement deux bonnes minutes, il commença la partie manipulation, commençant par physiquement détailler les contours du visages, touchant la chevelure d'ébène de la jeune femme pour finalement explorer ses lèvres avec un doigté expert. Il descendit ensuite au niveau du cou et des épaule, descinant le contour des muscles et des os, repassant parfois à certains endroits quand un pli d'interrogation venait barrer son front. Il descendit ensuite plus bas et c'est avec un toucher chirurgical qu'il détailla d'Abord le dos puis la poitrine et ensuite le bas ventre de la jeune femme, comme n'importe quel spécialiste faisant une analse physique complète sur un patient. Sauf que Carter avait un doigté exceptionnel et sa connaissance de l'anatomie humaine alliée à sa profonde expérience des manipulations devait rendre l'expérience phénoménale. Il continua ensuite sa descente, passant par les cuisses, les jambes, les pieds... Avant de repartir du haut pour un test de sensibilité, ses doigts agiles allant chercher les différents points nerveux d'un corps et les plus sensibles d'entre eux.

Elizabeth observa le jeune médecin durant tout le temps de l'examen physique de la jeune femme. Elle plissait également le front lorsqu'il formait un pli au même endroit, signe évident d'une interrogation et qu'il devait revoir une certaine partie. Elle se félicitait d'avoir réussi à persuader l'homme le plus près de ses principes - comme si c'en était une religion - à les mettre de côté. Encore une fois, une victoire pour l'espionne au talent de persuasion et de séduction le plus aiguisé qui soit. Puis, vint la partie qu'elle attendait: celle de la manipulation. Il commença par ses cheveux, son visage, ses lèvres, qui, à ce moment-là, se permit de faire une petite chose osée qui était portant bien de la nature de la jeune femme, c'est-à-dire, de baiser son doigt expert. Ensuite, il descendit vers le cou, les épaules, le dos et finalement, sa poitrine. Fait étonnant, il y allait avec un doigté semblable à celui d'un médecin qui examine un patient. Ce n'était rien de brusque; un tantinet professionnel, mais qui suffit à la charmer. D'autant plus que ce fut à ce moment-là qu'elle s'abandonna complètement à lui en penchant sa tête vers l'arrière, le sourire toujours pendu à ses lèvres. C'était, sans doute, la chose la plus agréable qu'on lui avait faite jusqu'à présent.

Lorsque Martin eut terminé avec la partie manipulation et exploration du corps avec les doigts, Elizabeth ramena sa tête bien droite en le considérant espièglement du regard. Il s'attaqua, ensuite, au test que l'on qualifie de sensibilité. Sur ce, la jeune femme, en admirant totale devant lui et son doigté légendaire, appuya sa tête sur son épaule, faisant en sorte qu'elle blottisse sa tête dans le creux de son cou. Gardant une certaine distance entre leur corps pour que le médecin s'affaire à sa tâche, la jeune femme à la chevelure ébène entoura ses bras autour de son cou; l'une de ses mains se retrouvant de nouveau dans ses cheveux et l'autre, de l'autre côté de son cou. Cette dernière s'amusait à se frotter sensuellement à sa peau, descendant parfois jusqu'à son torse auquel elle prenait plaisir à cajôler. Puis, sa bouche s'anima et commença à baiser son cou. Parfois, elle se faisait plus persuasive et séductrice dans son jeu qu'elle sortait sa langue.

Tous deux, à leur façon, exploraient le corps de l'autre dans une audace différente, mais qui semblait plaire aux deux.

"L'examen préliminaire est plutôt concluant. Je note toutefois une... Sensibilité accrue, si l'on peut dire, au niveau des lèvres et de la poitrine. C'est une faille dans votre armure psychologique: un ennemi habile ne vous fera pas de cadeau et utilisera la torture douce pour vous faire parler. J'ai ma petite idée sur au moins une autre zone à point faible mais ce serait prématuré pour en faire une analyse plus approfondie. Pour les deux zones précédemment mentionnées, je peeux faire des tests simples mais excessivement révélateur pour trouver le seuil de tolérance vis à vis la torture si tu veux. Avant de faire soufrir ou de torturer, il faut savoir guérir et je suis maître dans cet art..."

Évidemment, Martin ne voyait là aucune connotation à caractère plus adulte: elle lui avait demandé d'agir en professionnel, ce qu'il faisait. Dans un métier, voir un homme ou une femme nue ou encore examiner certaines parties plus intimes étaient choses courantes. Le self control de Martin par contre défiait la normale humaine: la légende urbaine voulait qu'un jour, alors qu'il était sortit en ville, une fille de joie aie tenté de le séduire. Depuis ce temps, On appellait Carter Martin Glacier Carter...

Elizabeth releva la tête alors qu'elle sentit sa pomme d'adam s'anima et ses cordes vocales vibrées dans sa gorgée. Elle fixa Martin, l'écouta avec une attention particulière comme si le médecin lui annonçait qu'elle avait une maladie et qu'elle devait prêter l'oreille afin d'en saisir chaque parcelle. Elle finit par sourire, le médecin lui offrant de faire des tests pour régler les dits problèmes qu'il lui trouvait.

"Certes, je n'empêcherai jamais un médecin de faire sa tâche."

Énonça-t-elle.

Encore une fois, elle se mit à l'observer sous toutes ses formes et ses coutures sans gêne. Gardant ses mains autour de son cou, elle jouait avec les mèches retenues à la nuque d'une main et l'autre commençait tranquillement à s'aventurer sous son chandail dans son dos. Toutefois, elle restait en surface, ne voulant pas importuner Martin dans son travail.

Le jeu en valait la chandelle. Ils usaient de préliminaires peu conventionnels, mais agréables. Ils se faisaient languir, rendant le jeu plus excitant à la longue. Carter, en véritable médecin, explorait le corps d'Elizabeth en dépassant la barrière de la relation professionnelle entre les employés. Certes, il se faisait médecin pour la cause, mais il y allait avec une audace que la jeune femme affectionnait, se sentant encore plus charmer par l'aspect quelque peu maladroit de cet homme n'ayant jamais connu le bonheur d'être aimé et chôyé par une femme. Surtout que le genre d'Elizabeth était à un niveau plus élevé, dépassant la moyenne mondiale non écrite. Toutefois, elle n'était pas une fille de joie pour autant. Elle n'avait jamais, d'ailleurs, aimé ces filles qui se font payer pour que les hommes abusent de leur corps. C'était une relation d'un soir... sans plus. Cependant, pour Carter et elle, cette relation plutôt inhabituelle allait s'avérer à être des plus endiablées. En effet, étant de parfaits contraires, ils étaient l'exemple idéal pour affirmer l'hypothèse des contraires s'attirent. Lui, sans expérience, se remettant sans cesse à ses études et à son savoir et elle, séductrice dans l'âme avec un pouvoir de persuasion pouvant destabiliser n'importe quel homme, pouvant les faire ramper même jusqu'à ses pieds. Un couple assez excentrique en fait. Qu'importe, s'ils étaient capables de vivre avec l'autre, pourquoi pas?!

"Vas-y, Martin... et fais tous les tests nécessaires..."

Proféra Elizabeth toujours en étant maline dans son jeu et dans l'expression de son visage en entier.

"Bon, très bien... Pour commencer, il va falloir que tu t'étendes sur le lit de camp. pour mener ce genre de test, la position couchée est recommandée. Ensuite, je te demanderais, si cela ne te dérange pas bien sûr, de bien vouloir enlever ton haut. tout le haut. Les vêtements forment une protection plus efficace qu'on ne le pense dans la neutralisation des influx. Par la suite, je pourrai procéder. Mais je te demande de jouer les dures: je dois tester ton seuil maximal de tolérance à la torture douce. Il va de soi que je suis forcé par éthique de mener l'expérience à son terme et que jusqu'à ce que tu verbalise clairement ton intention de te rendre, je me dois de continuer. Je tiens également ici qu'il n'y aura aacun abus physique de ma part: ceci est ton corps, tu es donc en droit de tout arrêter à tout moment. En théorie, je te demaderais de valider cela par écrit, il s'agit quand même de manipulations poussées de ton corps mais je peux te garantir sur ma foi professionnelle que je le fais sans arrière pensée. Si tu acceptes, tu n'as qu'à suivre les instructions que je t'ai donnée. Autrement, tu es libre de partir si tu veux, je ne te retiendrai pas et..."

Elizabeth l'écouta avec la même attention que tout à l'heure. À la mention du lit de camp, elle le chercha du regard dans la pièce et le trouva dans le coin, derrière Martin, puis revint reporter son attention sur lui. Lorsqu'il lui informa qu'elle devait retirer son haut - tout son haut en réalité -, elle n'hésita pas longtemps avant de s'éxécuter, approuvant ainsi la pratique qu'il allait lui faire, refusant en aucun cas de s'y soumettre. Elle retira ses mains et les apporta au bas de son t-shirt. Avec une habilité de femme, elle l'enleva en un tour de main, découvrant sa poitrine toujours couverte par son soutien-gorge et une respiration profonde qui la soulevait. Elle lança, ensuite, son chandail d'un simple coup de poignet dans la pièce où seul Dieu savait où il allait atterir. Elle se secoua légèrement la tête afin de replacer ses cheveux qui s'était quelque peu mis épars par l'enlèvement de son vêtement.

Lorsqu'elle jugea qu'il avait donné d'informations, elle décida d'écouter ses pulsions et de l'embrasser avec fougue. En se mouvant pour se blottir contre lui en lui passant les mains partout sur son corps pendant un bon moment, elle songea qu'elle devait bientôt aller s'étendre sur le lit de camp qui faisait un peu militaire. Qu'importe. Tout en ne tâchant de ne pas quitter ses lèvres, elle rabattit ses mains derrière son dos à la hauteur des agrafes de son soutien-gorge. L'habitude de faire cela à l'aveuglette lui avait permis de le retirer assez rapidement. Elle l'enleva doucement avec ses mains, prenant le temps de sentir les brettelles glisser sur sa peau soyeuse. Un courant d'air frais lui apprit qu'elle l'avait complètement retiré. Encore une fois, elle le lança on ne sait où dans le laboratoire, étant occupée à s'acharner sur les lèvres de Martin.

Sa poitrine à présent exhibée, elle jugea temps d'aller s'étendre sur l'endroit qu'il lui avait indiqué. Elle retira doucement ses lèvres des siennes contrairement aux quelques secondes plus tôt qui étaient carrément sauvages. Elle se recula un peu, invitant le médecin à l'admirer de près. Pour descendre du comptoir, elle alla se coller à Martin, le prenant presque pour une échelle ou encore un poteau de pompier. Une fois que ses pieds eurent touchés le sol, elle retira ses chaussures et ses bas, les jugeant importunants. Le regardant du coin de l'oeil, elle s'avança vers le lit de camp dans un démarche qui faisait découvrir ses moindres muscles dans son dos et ses hanches de femme. Vêtue que d'une paire de pantalon noir au style «skinny». Elle se tourna sur elle-même arrivée à la hauteur du lit et s'y assit tout en le regardant. Finalement, elle finir par s'y allonger, étendant ses bras de chaque côté de son corps. Fixant d'abord le plafond, elle tourna sa tête en direction de Martin et seul son regard suffit pour le convaincre de s'approcher.

"Je suis prête, Martin. À toi de procéder."

"Bon... Dans un premier temps, il faut que je regarde la sensitivité moyenne et ensuite de regarder le seuil de résistance par contact. Ce sont des tests de base qui nécessite doigté et professionnalisme. Mal exécuté, cela peut-être douloureux ou encore inconfortable..."

Dit Carter en commençant à palper la potrine ferme de la jeune femme. Un toucher agréable mais il dénota une sensibilité anormale à cet endroit. À quoi était-ce dû? Flot sanguin? Système nerveux plus sensible? Anomalie génétique? Il écarta la troisième possibilité en se disant que la cause était et devait être quelque chose d'Explicable autre que le mystère des gènes. Son toucher se fit plus insistant et pour avoir procédé avoir vu lors d'une formation spéciale un spécialiste s'exécuter de la sorte, il savait que cela semblait produire quelque chose de plaisant chez le sujet et selon le degré de sensibilité, cela pouvait aller du simple sorurire de plaisir à une série de gémissements. Il se rappela son cours théorique: la douleur offre moins de résultat que le plaisir et il avait vu des experts craquer comme des bleus sous ce genre de torture. À chaque fois qu'il notait que la réactio devenait stable chez la jeune femme, il adaptati son toucher en conséquence. Après 5 minutes, il était rendu à une échelle de trois, ce qui était un peu moins que la moyenne. Les réactions de la jeunes femmes étaient légèrement supérieures à la norme mais rien d'alarmant. Rendu au stade 6, un niveau moyen, il se rendit compte que les réactions d'abord légèrement supérieures allaient en s'accentuant.

¤Si elle cède avant le niveau 10, je crains fort de devoir ebn référer au patron... On ne peut pas se permettre d'avoir une espionne si talentueuse sur le terraina vec une faiblesse comme ça... Pas ma Elizabeth...¤

*Résister... contenir... attendre... patienter...*

Se répéta Elizabeth qui avait fermé ses yeux sous ce plaisir tout à fait délicieux. Elle souriait d'une profonde extase, lâchant de longs soupirs qui indiquaient qu'elle appréciait ce touché professionnel. Elle se fit violence pour ne pas s'emparer à nouveau du chandail de Martin, voulant faire durer le plaisir le plus possible. Plus il montait en intensité, plus elle gémissait de plus en plus fort en gardant ce sourire de jubilation. C'était tout simplement agréable. Un pur délice pour les sens. Sachant très bien qu'il désirait mesurer son niveau de résistance sous une telle torture - en était-ce vraiment une en réalité? -, elle désirait lui rendre honneur et lui prouver qu'elle était une espionne très forte et très discplinée qui ne cède que rarissimment sous de telles «souffrances».

La jeune femme faillit céder deux ou trois fois pendant qu'il intensifiait son doigté, mais elle resista, se disant que le mieux était à venir et que de se faire languir avec une aussi grande délectation, allait arriver à un niveau jusqu'à là jamais égalé sur une échelle de bonheur extrême. Son coeur battait la chamade, voulant lui défoncer la cage thoracique. Sa respiration, quant à elle, avait pris en vitesse, soulevant plus rapidement sa poitrine que Martin manipulait avec un tact incroyable. Elle remarqua que le médecin attendait que quelque chose devienne stable avant d'augmenter la pression qu'il exerçait sur son touché. Elle en vint à perdre la notion du temps, ne se concentrant que sur cette variante à peine imperceptible puisqu'elle changeait d'intensité de manière progressive. Sentant qu'elle avait atteint un haut niveau après plusieurs minutes, elle céda sous la pression, ne tenant plus en place.

"Tant pis!"

S'exclama-t-elle avant d'ouvrir brusquement les yeux pour fixer dangereusement Carter. Elle cessa son geste en lui prenant le poignet d'une forte prise dont elle ne se rendit même pas compte. Par conséquent, elle continuait de respirer rapidement - ne voulant surtout pas arrêter - étant donné le haut niveau d'extase dont son âme était épris. De sa main libre, elle empoigna à nouveau le chandail du médecin pour ne tente pas de se lever et se souleva d'une force incroyable en même temps pour aller coller ses lèvres aux siennes. Encore une fois, elle s'acharna à s'attaquer à sa bouche comme si elle en avait extrait une énorme quantité de nicotine qui l'obligea à prendre une bouchée. Avec une énergie presque sauvage, elle passait en revue chaque recoin de sa bouche en gardant ses lèvres bien ancrées aux siennes comme si on eut tôt fait de les souder ensemble.

¤Et comment suis-je censé procéder à mes tests si elle ne peut se contenir plus de quinze minutes... Qu'importe, cela fait son charme...¤

Carter se laissa aller volontiers à ce baiser un rien brutal, appréciant la force vive et la fougue de la jeune espionne. Alors que lui était monsieur contrôle en personne, la jeune femme elle était guidée voire dominée par ses pulsions. Il se nota mentalement de faire attention à cela, ne voulant pas la mettre un jour en colère...

Après un temps, il parvint à se défaire de son étreinte et la força à se recoucher. Il lui adressa un sourire bienveillant avant de reprendre la parole.

"Allons Elizabeth, tu peux sûrement tenir plus que cela... C'est un niveau normal et tu as cédé... Tu es sûrement plus forte que cela j'en suis sûr. Autrement... Je me verrai forcé de rapporter cette... Faiblesse au boss.. Ce serait trop dangereux que tu sois capturé par un ennemi qui use de ces méthodes... Ce test va sur une échelle de 20, dans les normes officielles. Officieusement, il peut aller jusqu'à 25. Et personne n'a jamais dépassé 22. Mais si tu réussis... Et bien ma foi, je veux bien t'offrir le reste de ma journée et tu en feras ce que bon te semble...

Elizabeth l'écouta encore une fois et hocha la tête. Bien sûr qu'elle pouvait se soumettre à une telle requête si gentiment demandée. Et puis, maintenant qu'elle savait ce à quoi s'attendre, elle tâcherait de se contenir plus aisément avant de céder à ses pulsions. Tout de même, malgré qu'elle soit une femme déterminée et très persuasive, rien n'avait indiqué à Carter que la persuasion pouvait avoir un impact sur elle également. Qu'importe, elle se plierait à sa demande. Elle s'allongea à nouveau et lâcha Carter des deux emprises qu'elle avait sur lui. Étant encore en jubilation, elle se souleva à nouveau d'une manière quasi mécanique pour aller quérir un autre baiser énergique. Ensuite, après quelques minutes, elle sentit son niveau d'extase descendre et ainsi, elle se sentit d'attaque à une nouvelle tentative. Toutefois, elle lui fit une grimace désolée avant de s'expliquer.

"Pardonne-moi! Il fallait que j'évacue avant que tu t'y remettes."

Puis, elle ferma les yeux après s'être imprégnée de l'image de Martin une dernière fois pour se l'imaginer les paupières closes. Elle prit de grands respires avant de reprendre une respiration normale. Qui plus est, le prix si elle y arrivait était plus qu'alléchant. Elle devait lui accorder tout au plus une heure et même peut-être beaucoup moins afin que des heures lui appartiennent. À cette pensée, elle sourit, mais se ressaisit aussitôt pour contenir sa joie.

Elizabeth secoua finalement la tête, informant le médecin qu'il pouvait procéder à nouveau sans qu'il s'attende à ce qu'elle cède à nouveau.

"Là, je suis prête. Vas-y, Martin, vas-y!"

Proféra la jeune espionne à la chevelure ébène qui semblait subir la plus terrible des tortures en étant ainsi vêtue et allongée sur un lit militaire. Et pourtant, il s'agissait du contraire. Elle se mit à mordiller la lèvre inférieure comme pour se rappeler de ne pas céder sous la pression et le plaisir extrême qu'il lui procurait. Et ça c'était un test sérieux couramment utilisé dans les cliniques pour tester la sensitivité?! Juste ciel! Par conséquent, Elizabeth se préparait mentalement en songeant au but ultime de ce test.

*Résister... contenir... attendre... patienter...*

"Un bon médecin est également tortionnaire.Avant d'entrer à la Schya, je me suis spécialisé dans ce genre de tests. JE suis impitoyable pour les mener à terme tu sais? L'échelle officieuse, elle est de moi celle là..."

Dit Carter avant de se remettre au travail. Il repartit à zéro, montant graduellement les échelons. Un, deux, trois, quatre... La jeune femme semblait mieux tenir le coup et il s'en réjouit. Il continua à monter... Cinq, six, sept, huit... Il nota l'accélération croissante de la respiration de la jeune femme mais elle semblait déterminée à ne pas céder ne serait-ce qu'un centimètre sur ce terrain. Neuf, dix, onze, douze... Carter pouvait presque entendre le coeur de la jeune femme frapper l'intérieur de sa poitrine comme pour la défoncer. Il fut tenter d'arrêter mais il se devait de continuer.Treize, quatorze, quinze, seize... La jeune femme était parcourut de spasmes. Plaisir? Douleur? Signe imminent de rupture du corps? Il ne le savait pas trop. Mais elle ne lui avait pas dit d'arrêter alors il continua. Dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt... Le haut de l'échelle officielle était atteint mais ils pouvaient encore aller plus loin. Les spasmes étaient plus violents et la jeune femme ruisselait de sueur. LE coeur de martin lui criait d'arrêter, sa raison de continuer...

"Il reste cinq niveaux officieux... Tu veux essayer ou arrêter?"

Elizabeth se contenait et résistait à la tentation de céder. Plusieurs fois, elle faillit le décevoir en n'étant plus capable de supporter ce trop haut niveau d'excitement qui se devait de rester immobile. Toutefois, elle persista, sachant qu'elle finirait par atteindre le but ultime de cet exercise. Plus il intensifiait son geste, plus son coeur battait fort, plus sa respiration s'accélérait et plus la transpiration se faisait transparaître sur ce corps tremblant de spasmes. Continuer, oui. Cesser, non. Lui ordonner d'arrêter? Non, ça jamais. Elle était déterminée à vivre l'expérience jusqu'au bout malgré la certaine torture qu'il lui infligeait de se contenir autant. C'était ça en fait le véritable supplice de la chose. Tenter de se maîtriser et de se résigner à la tentation de dire «Non! C'est trop! Arrête!». L'espionne était pourtant tenace et têtue dans ses propos qu'elle changeait que très rarement d'idée.

Puis, la voix de Martin lui vint de loin, elle entreouvrit les yeux pour le regarder, une expression de totale abandon, mais également de douleur régnait dans son regard encadré de gouttes de sueur. Manifestement, ces glandes censés gérer la sécretion de ce liquide engendré par une forte chaleur ou une haute activité du corps avaient tôt fait de s'ouvrir pour laisser perler ce qu'on appelle «affectueusement» la transpiration. Elle capta très mal ses paroles, mais, d'un seul coup, tout lui devint clair. Il lui restait cinq échelons à gravir pour atteindre un niveau extrême d'extase. Elle avait le choix: cesser, avec sur la conscience la réussite d'avoir gravi les vingt officiels, ou encore continuer et atteindre le niveau maximum officieux que le médecin s'était lui-même établit. Se rappelant qu'il lui avait informé que quelqu'un avait déjà atteint le vingt-deuxième échelon, elle se dit qu'elle pouvait bien établir un nouveau record et percevoir une fierté immense dans le regard de Martin.

"Con... Continuer..."

Rétorqua avec peine la jeune femme avec qu'elle plissa les yeux avant de prononcer le mot dans son entier. Elle cherchait à être digne de lui autant qu'il ne l'était pour elle. Elle cherchait à accomplir autre chose que des baisers endiablés et déchaînés. Elle recherchait une certaine satisfaction personnelle qu'elle ne cesserait de remettre en cause pour manipuler ce rat de laboratoire qu'elle avait réussi à décoincer par son propre pouvoir. Magicienne de la persuasion, peut-être. Enfin, elle désirait laisser ce titre à Carter et garder celui de l'espionne persuasive et séductrice. Un peu long, certes, mais le médecin aura tôt fait de lui en trouver un qui lui collerait parfaitement à la peau.

"Continue, Martin, con... continue!"

S'exclama vivement Elizabeth alors qu'elle gémit en pleine prononciation de son dernier mot. Malgré le fait que sa conscience lui hurlait, lui ordonnait de faire cesser ce supplice, son instinct et sa petite voix intérieure persistaient l'encourageaient avec beaucoup d'entrain à continuer et à supporter ce martyre encore quelques minutes. Car, après tout, elle avait gravit vingt barreaux d'échelle sans aucun problème. Ce n'était pas cinq qui feraient grandement la différence...

"Comme tu veux... Plus que cinq niveau. Ta résistance à ce genre de torture, avec préparation est bien plus grande que je ne l'imaginais... Même les pluis grands spécialistes du domaine aurait du mal à le croire. Nous avons redéfinit la torture et à date tu nous forces à redéfinir à nouveau..."

Dit le médecin impressionné. Et il reprit le cours des choses, y allant par niveau, se demandant comment un corps en apparence plus gracieux que fort pouvait justement être si résistant et si fort... Oh bien entendu, du côté des hommes ce n'était guère brillant: sur un autre niveau, la moyenne était de trois... Et sur l'autre niveau des femmes, cela tournait autour du dix. Niveau 21: il ne détecta pas de changement flagrant. Il haussa un sourcil, franchement étonné. Niveau 22: les spasmes se firent encore plus présents et il se demanda comment un corps pouvait encaisser autant. Niveau... 23?! Il lui sembla qu'Elizabeth était dans une sorte d'état second, entre le conscient et l'inconscient: de un, les bruits qu'elle émettait allait en volume croissant et on aurait dit qu'elle délirait, murmurant des paroles que Carter ne comprenait pas. Niveau 24... Niveau atteint presque contre la volonté de Carter... Il crut pendant un instant que la jeune femme venait de sombrer dans l'inconscience après un cri poussé d'une rare intensité. Contre toute attente, elle était encore consciente. S'épongeant le front avant de reprendre, Carter n'en croyait pas ses yeux...

"Niveau 25... Dernier niveau...C'est partit..."

Et il se mit à la tâche, observant les réaction face à l'ultime niveau de l'échelle...

Aussitôt qu'elle l'entendit le niveau 25, Elizabeth soulevant que le haut de sa poitrine en contractant ses abdominaux pour y arriver. La bouche s'ouvrit brusquement, mais n'émit aucun son. Il sembla d'ailleurs qu'elle resta figée dans cette position comme glacée. Et pourtant, sa sueur dégoulinant de partout prouvait le contraire. Au bout d'un moment, elle finit par se laisser retomber, gardant la bouche ouverte. Pendant un instant, elle sembla sans vie tant elle ne respirait plus. Simple inconscience profonde se rapprochant du coma? ou encore la mort pure? Toutefois, un événement vint écarter ces deux hypothèses qui auraient pu germer dans l'esprit de Carter. La jeune femme revint à la vie comme si elle regagnait enfin la surface de l'eau, étant depuis plusieurs minutes sous elle sans qu'elle put respirer - évidemment. Sa poitrine se soulevait à un rythme éffréné et sa respiration était forte. Elle ouvrit finalement les yeux et regarda autour d'elle comme si elle ignorait où elle se trouvait. La question lui frôla même l'esprit. Toutefois, le simple fait d'avoir posé son regard sur le médecin eut tôt fait de lui faire rappeler tout ce qui s'était passé.

Prise d'une certaine fatigue, vidée de toutes forces, elle réunit celles qui lui restaient pour soulever lourdement sa main vers Martin afin de la déposer sur sa joue. Ses yeux bleus à la fois effrayés et humides ressortaient encore plus qu'à l'habitude, étant encadrés de mèches ébènes qui s'étaient collées à son front à cause de la sueur. Elle se raclait la gorge plusieurs fois pour tenter de retrouver une respiration normale bien qu'elle continuait d'être aussi rapide.

"Mar... Mar... Martin, j'y su... suis arri... arrivée?! Hen?! J'ai... j'ai réusssssiii!"

Articula la jeune femme entre chaque grand respire. Elle esquissa un sourire satisfait et fière d'elle-même. Sans doute, allait-il ressentir la même chose envers elle.

Tout doucement, elle laissa glisser sa main le long du cou du médecin pour s'arrêter à la hauteur de son torse. Elle regarda où son membre était rendue et tâcha de garder son sourire dans ses grands respires. Elle empoigna à nouveau son chandail et, réunit toutes ses forces, elle l'attira vers elle pour l'embrasser malgré qu'elle était à bout de souffle. Qu'importe, elle avait supporté pire. Et contre toute attente, allant même jusqu'à ce se surprendre, elle s'attaqua vivement à ses lèvres comme elle l'avait déjà fait, nettoyant les moindres recoins de sa bouche. En fait, ceux qui connaissent parfaitement l'espionne savent très bien qu'elle est très déterminée et impulsive et ce geste ne pouvait les étonner grandement. Elle restait assez fidèle à sa nature, même lorsque les forces venaient à se faire rare...

"C'est... Ce... C'est incroyable... Jamais je n'avais même pu penser que... Tous les pronostics laissaient croire que... Wow... Elizabeth je... Bravo. Tout simplement bravo. Vous venez de faire mentir plus de 1500 heures de recherche... Je... Vous... Vous pouvez être fière de vous. sincèrement. Vous êtes un cas unique, exceptionnel... Et déjà vous semblez de nouveau d'attaque c'est... Hors du commun. Je vais tenir mes engagements: le reste de cette journée est vôtre, vous l'avez bien mérité."

Dit un Carter abasourdi qui avait du mal à y croire. Cette force, cette résistance, cette détermination... Et en plus, elle s'était laissée faire, se soumettant d eplein gré à une éprouvante expérience, offrant littéralement son corps à la science, à la vue d'un médecin qui aurait pu abuser simplement d'elle (pas Martin qui en arauit été incapable...)? Elle avait plus que mérité son prix...

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