Seule pour longtemps? [PV Olivier Maxter]

Une lumière clignota très fortement. Une sirène retentit par la suite, rendant le casino encore plus bruyant. Une personne regardait sa machine, ne comprenant pas trop ce qui se passe. Un employé du Casino s'approcha de la dame en question en tenue chic et conservatrice et lui serra la main, un sourire complice et joyeux aux lèvres. Une dame s'approcha également, un immense chèque à la main, dans une robe de paillettes doré, une coiffure dite «Glamour», et des talons haut renforgeant ses mollets. Un sourire pas très naturel - où laissait présager la présence de Botox dans ses joues - s'adressait à la nouvelle milionnaire de la ville.

Elizabeth regarda tout ce spectacle d'où elle était assis: dans un endroit où des fauteuils étaient rangés de manière à ce qu'il y a des cercles de discussion. Elle se retourna, lorsque l'employé et la dame aux paillettes quittèrent la nouvelle millionnaire après avoir gagné le gros lot, comme si la mode des bottes de fourrure avait duré une journée. Le matin, elles sont «in», le soir, «out». Et puis, les gens ne s'attardaient pas trop à ces détails. Elle porta sa flûte à ses lèvres où un cocktail luxueux y baignait. Vêtue d'une robe très chic de couleur noir, celle-ci sortait de l'ordinaire par le désign. Non, ce n'était pas la traditionnelle robe noire qui être parfaite pour toutes les occassions. Elle avait quelque chose qui la rendait sexy, style tango. Sa robe était fendue à partir de sa mi-cuisse droite et son décolté était orné de paillettes argentés, dans le genre d'imitation faux diamants, faisant ressortir sa poitrine généreuse dont Dame Nature lui fournit. Elle portait une chaîne en or blanc où trois pierres précieuses blanches descendait en une lignée. Ses boucles d'oreilles, quoique subtiles, avaient le même désign. Un bracelet assorti se logeait sur son poignet droit. Ses cheveux noires étaient soigneusement coiffés avec une pince qui les rabattissait à l'arrière. Une coiffure dite demi-queue de cheval.

Elizabeth avait franchi sans peine l'entrée, n'ayant qu'un sac à main richement décoré et petit où un simple porte-monnaie s'y trouvait avec sa carte de crédit bien entendu et un tube de gloss également. Que quelques effets, rien de vraiment dangereux. En effet, elle avait laissé tous ces armes à la Schya, voulant ne pas apporter l'attirail du travail ce soir, voulant en profiter au maximum, tant il était rare d'avoir des moments de détente comme celui-ci.

Elle était seule et observait les gens autour d'elle qui s'amusait. Elle avait dépassé quelques centaines de dollar tout au plus dans une machine à sous, où elle avait empoché 1000$. N'étant pas une fan finie de ce genre d'amusement, elle s'arrêta et alla dans la place où un bar et une panoplie de fauteuils s'y trouvait. Des hommes riches avaient des femmes à leur bras et parlaient apparemment d'affaires avec d'autres hommes. Une alliance peut-être? Néanmoins, la confiance n'est pas la vertu qui régne présentement à Ataxia. Il faut vraiment être confiant pour faire confiance à quelqu'un. D'autres hommes courtisaient des femmes seules, mais belles. Un ou deux hommes étaient venus voir la jeune emme, mais rien n'y fait: elle n'avait pas répondu à leurs avances, n'étant nullement intéressée par leur même discours de séduction. Elizabeth n'était pas une femme facile, en fait, et il fallait user de beaucoup de charme, d'originalité et de persévérance pour qu'elle puisse embarquer dans le jeu.

Seule, assise les jambes croisées, sur un fauteuil long que l'on met au pied du lit [hj: comme lorsque Rose se fait dessiner par Jack dans «Titanic»], un bras accôté sur le dossier. À gauche d'elle, un fauteuil, style laz-y-boy, vide. Elle continua d'observer les va-et-vient des gens en restant calme et silencieuse tout en buvant son cocktail luxueux.

Olivier Maxter, chef incontesté de la Synnefo. Redouté pour sa froide logique et l'importance qu'il accordait aux membres de la Synnefo. Ses enfants, comme il disait. Il en était le père et la famille de la Synnefo se devait d'être uni. Olivier Maxter qui savait rallier à sa cause une brochette de personnes aussi hétéroclytes qu'excentriques. Et pourtant... Le jeune homme avait survécut à tout ce que l'on avait mit sur son chemin, défendu par ses enfants qui pour la plupart lui vouait un repsect sans limites. MAis il y avait aussi chez lui le technoterroriste, l'As incontesté du hacking auquel aucun système ne résistait. Et plusieurs autres titres qui ne faisaient que renforcer l'aura de mystère qui entourait cet homme et la crainte qu'il inspirait. Ce soir pourtant, il était là pour se divertir, seul, sans escorte, une proie facile. Ou peut-être pas si facile que cela.

Quand il entra dans le casino, les détecteurs de métaux se mirent à hurler, révélant la présence d'Armes. Au lieu de l'arrêter, le chef de la sécuirité en personne vint l'Acceuilir et les deux hommes échangèrent quelques blauges sous les rires du personnel de la sécurité. Aussitôt arrivé, les dits membres du personnels de sécurité devinrent plus alerte et deux d'entre eux suivaient Olivier à distance repsectable, le protégeant d'éventuels ennemis. Des employés grassement payés, uen protection assurée par le respect, la crainte et l'argent... Olivier était en sécurité.

Plusieurs buisnessmen vinrent à sa rencontre. il les écouta tous, prenant parfois des notes, souriant à certains, désapporuvant les dire d'autres... Sans jamais que le ton ne monte, le tout dans la plus cordiale des attitudes. À croire qu'un des plus grands criminels d'Ataxia était vu comme un saint...

Habillé d'un luxueux tuxedo, il se démarquait des autres par une aura charismatique qui semblait le nimber où qu'il aille, supplantant et de loin l'aura de terreur. Il se rendit au bar et commanda un verre, discuta quelques temps avec le serveur avant de lui remettre un billet de mille dollars puis il fit signe à un des serveurs pour lui faire remarquer qu'il était là. On allait lui apporter à manger aussi se rendit-il à son siège habituel, vide. Le siège d'à côté était occupé par une ravissante jeune femme... Mais pas aussi ravissante que la dame qui occupait ses pensées. Il prit place dans son fauteuil et salua la jeune femme, poliment, pour e pas agir en rustre.

"Bonsoir mademoiselle. Est-ce que... Ma présence voius indispose? Dans l'affirmative, je chercherai un autre siège, vous étiez là en premier et..."

Il allait ajouter quelque chose quand uun homme s'approcha de lui, l'air en colère et manifestement saoul.

C'est ma place minus et c'est à ma copine que tu causes. Dégage ou je t'explose la tronche!

Olivier, perplexe et ne voulant pas causer de malentendu (et ne sachant pas que la jeune femme était seule) s'excusa poliment, cédant sa place à ce non gentleman qui... Semblait un peut trop entreprenant à son goût pour un soi disant petit ami. Sa manière effrontée de regarder les attraits féminins de la jeune femme par exemple.

Préoccupée par les brouhahas aux alentours, elle n'entendit guère les pas d'un homme venir s'asseoir dans le fauteuil à sa droite. Ce n'est lorsqu'il lui adressa la parole, qu'elle se retourna et qu'elle le remarqua enfin. Vêtu d'un riche tuxedo, il ne passait certainement pas inaperçut dans le casino par son physique et son aura charismatique à première vue. Elle lui adressa un sourire cordial, courtois, se voulant nullement hautain, car, en fait, sa présence était différente des autres hommes qui étaient venus lui causer un peu plus tôt dans la soirée. Avant même qu'il puisse continuer sa présentation, il fut interrompu par un homme qui avait pris plusieurs boissons à entendre sa voix et à examiner sa démarche hésitante et branlante.

"C'est ma place minus et c'est à ma copine que tu causes. Dégage ou je t'explose la tronche!"

Sur ce, l'homme qui était venu s'asseoir pour se présenter se leva et ne s'interposa pas. Bien entendu, ce n'était pas inscrit sur son front qu'elle était seule et n'était aucunement en couple avec cet ivrogne. Elizabeth le regarda avec une moue dégoûtée, légèrement hautaine. Sans gêne, l'homme saoûle la scruta dans ses moindres attouts en la dévorant délectueusement des yeux. Elizabeth regarda dans la même direction de l'homme, son air devenant de plus en plus enragé. Elle se leva d'un trait suivit de l'homme qui se rapprocha d'elle, la prenant par la taille. Se défendant dans l'immédiat, elle lui donna une gifle qui fit en sorte que l'homme ivrogne la lâchant sans préavis. Aussitôt à une distance respectable pour ne pas que tout s'eclabousse sur elle au moment de l'impact, elle jeta le restant de sa boisson sur l'homme et déposa violemment sa coupe sur la table.

"Espèce d'ivrogne! De un: je ne suis pas votre petite amie au cas où vous ne l'auriez pas remarqué. De deux: ce n'est point votre place, c'était celle de monsieur dont vous l'avez «affectueusement» appelé «minus». Et de trois: allez vous chercher une prostituée qui voudra bien d'un homme écervelé tel que vous!"

L'homme, visiblement destabilisé, ne pensait pas qu'une telle férocité et une telle frustration pouvait sortir d'une femme dans le genre d'Elizabeth. Elle le fusilla du regard. Il voulait insister et donner son point de vue, mais il se convainqua du contraire, tant il avait, manifestement, peur du caractère qui pouvait être destructeur et imprévisible de la jeune femme.

Les gens autour s'étaient arrêtés à l'entente de cette voix effrontée. Elizabeth n'avait, décidément, pas la langue dans sa poche et, parfois, elle pouvait être très directe. Comme mentionnez précédémment, ce n'est pas une femme qui se laisse marcher sur les pieds. L'homme se retira alors qu'elle le fusillait toujours de ce regard noir, mais fut intercepté par la sécurité qui avait entendu la réponse de la jeune femme.

*Ça se prend pour le petit copain de toutes les filles lorsqu'il en choisit une!*

Elizabeth esquissa un sourire fier et remarqua que les gens la fixa toujours. Elle haussa les épaules avec un mince sourire, l'air de dire que tout va bien et qu'ils pouvaient reprendre leur activité, ce qu'ils firent sans attendre. Dès lors, elle rechercha l'homme qui était venu s'asseoir à côté d'elle lorsqu'elle l'aperçut non loin. Elle alla le rejoindre, l'air quelque peu embarassé par ce qui venait de se passer.

"Je suis amèrement désolée de cette interruption. Je ne connais pas cet homme et il est encore moins mon petit ami. Si on recommençait à zéro en commençant par les présentations?"

Lui proposa-t-elle avec un sourire.

"Bien entendu, vous pourrez prendre votre place habituelle si vous le désirez. Et puis, vous ne m'avez aucunement indisposé."

Lui dit-elle alors qu'elle ne se voulait aucunement insistante. Il pouvait bien refuser son offre, elle ne le retenait assurément pas. Il était venu ici pour s'amuser et si converser avec une femme ne faisait pas parti de ses plans et bien, cela ne dérangerait pas Elizabeth, bien qu'elle désire au fond d'elle-même d'avoir la présence de quelqu'un pour éviter qu'une situation de ce genre se reproduise au cours de la soirée. Une fois, ça suffit.

"Enfin, la décision vous revient. Vous n'êtes pas obligé..."

Ajouta-t-elle contre sa volonté bien que, polie et courtoise comme elle est, elle se devait de le dire.

"Oh mais j'accepte l'offre avec joie! Je ne voulais simplement pas me montrer envahissant. Puisque cet énergumène vous a laissé tranquille, nous allons pouvoir reprendre la discussion..."

Dit Olivier en retournant vers sosn siège favoris. Il invita la jeune femme à s'asseoir d'un geste poli et commanda un nouveau verre pour la jeune femme. Un seul regard lui avait suffit pour deviner quel était le liquide en question.

Ç'est le casino qui offre.

Affirma le serveur avant d'esquisser un sourire poli et de partir. olivier fit signe à un des hommes de la sécurité de s'approcher et ce dernier vint vers lui, docilement.

Oui monsieur Maxter?

"Bonsoir Jones... Si vous aviez l'amabilité de veiller à ce que nous ne soyons pas trop dérangés... Rien pour intimider les autres clients, juste empêcher que cet ivrogne ne revienne nous embêter... Vous comprenez, je ne tiens pas àc e que mademoiselle soit de nouveau incommodée par cette épave."

Bien sûr monsieur Maxter, comme vous voudrez monsieur Maxter.

Le jeune homme reporta son attention sur la jeune femme, un sourire rassurant sur les lèvres.

"Voilà qui me convient mieux. Au fait, je m'Appelle Olivier Maxter. Le nom est assez connu mais au cas où vous l'ignoreriez, ce qui est tout sauf grave, je suis le chef de la Synnefo qui elle par contre est connue partout en Ataxia. Oh ma is je vous rassures, je ne suis pas le genre de criminel à abuser des autres. Si les gens de cetétablissement s'applaventrissent devant moi, c'est parce que je verse de grosses sommes pour cete endroit. Je n'aime pas la terreur, c'est dépassé. La compréhension de ses semblables est une arme bien plus redoutable. Mais je ne suis pas là pour parler de travail. Je déteste perdre mont emps en futilités du genre, c'est assomant de débiter des choses sur une réputation surfaite et inexacte."

Dit-il de son ton charismatique et fort, celui qui faisait que les gens se sentaient en confiance avec lui.

Ils retournèrent s'asseoir après que l'homme eut accepté la proposition de la jeune femme qui fut ravie en voyant son air satisfait. Il alla s'asseoir dans son fauteuil préféré, celui sur lequel elle fut assise quelques minutes plus tôt. Elle le suivit et répondit à son invitation en s'assoyant gracieusement sur le fauteuil voisin. Puis, un employé du bar vint à leur rencontre et l'homme prit la commande à la place d'Elizabeth. Le serveur s'empressa de dire que c'était la maison qui offrait. De nouveau ravie, elle le fit savoir par ses traits sur son visage puis reporta son attention sur l'homme avec qui elle allait discuter. Il fit signe à des hommes de la sécurité et lui ordonna qu'on surveille le secteur pour ne pas qu'ils soient de nouveau importunés par un ivrogne ou un tout autre personnage du genre. Devant la politesse de l'homme, elle ne put que lui adresser un sourire reconnaissant suivit d'un «merci!» bien courtois.

Puis, il se présenta. Olivier Maxter, chef de la Synnefo, l'une des organisations criminelles de la ville d'Ataxia. Voilà qui était intéressant. Même s'il avait présenté son métier, mais qu'il lui avait formellement assuré qu'il n'était point ce genre de criminel, cela ne la dissuada guère pour se présenter comme étant Elizabeth Levy, espionne de la Schya. Elle l'écouta dans son discours avec une attention particulière puisque son charisme exigeait qu'on l'écoute sans porter son attention ailleurs. Une voix qui se devait d'être entendu, une voix de président quoi qui persuaderait le monde de faire la guerre même s'il n'y a rien, ni aucune raison pour la faire. Comme cet homme, Adolf Hitler, il y a un siècle et quelques décénnies déjà. Enfin, là n'est pas la question. Néanmoins, elle put qu'avoir confiance en lui, car il dégageait cela lorsqu'il sortait ses mains de sa bouche.

"Voilà une bien belle présentation je dois vous avouer, Monsieur Maxter. Enchanté de faire votre connaissance."

Rétorqua-t-elle avec le sourire.

"Devant cela, je ne dois pas faire autrement que de me présenter moi-même."

L'informa la jeune femme alors qu'elle replaça une mèche de ses cheveux ébène.

"Je me présente: Elizabeth Misery. Je n'ai point un titre comme chef d'entreprise ou peu importe la profession. Je vis aisément, étant une héritère d'une fortune de parents fort fortunés. Pour être honnête avec vous, l'aspect criminel d'Ataxia m'enchante aucunement et je déteste que l'on manipule les gens de cette façon. Néanmoins, je ne crois pas que nous sommes là pour parler de la situation de la ville..."

Désignant des businessmen, elle dit en même temps:

"Ces gens-là s'en occupent déjà. Je ne vois pas notre intérêt partagé de parler travail et tout ce qui s'y rattache."

Rétorqua-t-elle avec un sourire.

Elle n'était pas aussi charismatique qu'Olivier, mais néanmoins, elle avait un certain vocabulaire du dimanche. Ce n'était pas la perfection, mais, pour une raison qui lui échappe, le Casino inspirait de parler de cette façon, tant cet endroit est le plus luxueux des casinos qui puissent exister sur terre.

"Mademoiselle Misery... Il faut faire une distinction entre criminels conventionnels et grandes sociétés. La Synnefo, bien qu'exerçant des activités criminelle ne se lance pas dans de sordides activités comme la drogue et la prostitution par exemple. De plus petits gangs qui gaggrènne notre territoire s'y adonne. Il en va de même pour la Schya et la Mavros, toutes aussi respectables qui sont confrontées au même problèmes. Prenez la Schya en exemple: ce sont des gens exquis, très intègres même. Je discut régulièrement avec certains d'entre eux et ce sont des perles, je peux vous l'assurer! La Mavros a aussi de bien nobeles représentants et je vous dirais, sans vouloir me montrer offenssant envers une non criminelle que la vraie unité est dans une des trois grandes société. Je ne dis pas que vous n'êtes pas une personne respectable, loin de là, ce serait d'une part erroné et de l'autre profondément blessant,. Je ne cherche pas non plus à démontrer une quelconque supériorité, soyez-en assurée."

Dit Olivier d'un ton tranquille, comme ces vieux sages orientaux dont les paroles savent inspirer la jeunesse. Ce demoiselle Misery méritait certaines clarifications et de plus, sa vie serait peut-être mise en danger par les sociétés en question. une riche héritère... Mauvaise, mauvaise chose dans un monde cruel qui ne pense qu'à l'Argent...

Le poisson mordait considérablement à l'ameçon. Olivier Maxter, chef de la Synnefo était loin de s'imaginer qu'Elizabeth était une criminelle de l'organisation Schya. À entendre ses dires, rien ne laisse présager un tel soupçon. Mission accomplie direz-vous. Oui, dans un certain sens. Sa couverture la protégeait bien et, qui plus est, elle apprit qu'il respectait dignement les autres sociétés criminelles et en vint même à vanter les mérites de certaines par leurs employés. De ce fait, elle en prit une part pour laquelle elle se sentit flattée. Par conséquent, elle n'avait jamais imaginé à quel point ce chef d'une organisation criminelle pouvait être aussi humain et avoir de bonnes vieilles valeurs qui menaient la vie d'autrefois.

"Ce n'est point offusquant à mon égard. Chacun a droit à ses idées et vous avez vos propres opinions sur le sujet. Cela me va. Quelqu'un qui rapporte sa manière de penser, sans crainte la réaction d'autrui, elle une bien noble qualité."

Rétorqua la «jeune héritière».

Au même moment, le serveur revint avec les cocktails que la maison offrait. Elizabeth prit une coupe et sirota le doux parfum que dégageait la boisson bien qu'elle en ignora totalement le nom. Elle tendit sa coupe en l'air, à l'intention d'Olivier avec un sourire tout aussi chaleureux que ses yeux exprimaient eux-mêmes.

"À la nôtre!"

Lança-t-elle après avoir fait «tchin-tchin». Puis, elle apposa ses lèvres sur le cristal et souleva doucement la coupe dans les airs afin que le contenu descende jusque dans le creux de sa gorge pour suivre son chemin là où il savait où il devait aller. Ayant terminé sa petite gorgée d'appréciation, elle adressa un sourire ravi à Olivier, témoignant que le cocktail était délicieux.

"Vous êtes un homme, en apparence, très intelligent et fortement logique à entendre vos dires. De plus, votre charisme ne fait d'accentuer vos pensées. Je ne peux faire autrement que de m'incliner. N'étant pas au centre de celles-ci, je ne puis avoir d'aussi profonds raisonnements... enfin, vous voyez où est-ce que je veux venir."

Dit-elle alors qu'elle porta sa flûte une nouvelle fois à sa bouche pour y déguster l'exquie liquide. Puis, comme si elle avait entendu quelque chose, elle se retourna vivement, redoutant que l'homme ivrogne ne se pointe à nouveau. Fausse alarme! Ce ne fut qu'un homme qui noyait sa peine dans l'alcool et qui marchait, à tort et à travers, dans l'allée.

*À voir son air désespéré, il a dû perdre une somme assez importante dans un jeu.*

Puis, elle reporta son attention sur Olivier.

"Néanmoins, je ne suis guère assez cultivée à côté de vous pour parler affaires et criminalité."

Lui dit-elle dans une naïveté sans précédent.

Olivier vint pour répondre quand le serveur revint avec le repas qu'il avait commandé. Quelque chose de léger, des sushis, plat dont il raffolait. Il en proposa à la jeune femme avant d'en défuster un premier, méditant sur sa réponse. En son for intérieur, il savait que la femme ne luui disait pas tout. Elle était trop innoncente dnas ses propos pour que cela soit naturel. Pour que cela le soit, il aurait fallu qu'elle soit la dernière des cruches, ce qu'elle n'était manifestement pas. Une espionne à la solde d'une société concurrente? Une assassin gouvernementale attendant le bon moment pour frapper? Non... L'absence de peur ou de légère réticence caractéristique qui frappaient les gens devant un criminel, qui plus est un chef de société lui inspirait méfiance. Il n'en laissa rien paraître mais d'un discret signe de main, presque invisible d'ailleurs, il fit rajouter un agent de sécurité de plus à la surveillance de sa table. Il était armé, elle probablement pas et si guet appens il y avait, elle en ferait les frais.

"Vous êtes bien courageuse mademoiselle Misery, de vous tenir dans le même espace qu'un chef criminel et surtout de ne pas le craindre. Les interactions en public sont plutôt rare quand on est craint et vu de mauvais oeil par les masses... Vous êtes une bien mystérieuse femme, pour ce que j'en observe..."

"Le courage doit être bien la seule chose que je possède qui n'a guère été acquise par l'argent, Monsieur Maxter!"

Lui répliqua-t-elle alors haussa ses sourcils avant de prendre une gorgée de la boisson avant de plonger une maine gracieuse parmi les sushis pour en prendre une. Véritable fana de ses plats asiatiques, elle pourrait en manger tous les jours. En effet, ayant un penchant pour les mets venant d'ailleurs, elle s'était fait un plaisir de demander l'addition dans chaque restaurant de cuisine internationale où chacun avait sa spécialité. À chaque fois, ce fut un plaisir renouvelé d'avoir commandé dans l'un de ces restaurants où elle fit des découvertes culinaires très intéressantes.

Après avoir englouti un sushi, elle se recala dans son fauteuil en changeant le croisement des ses jambes fines, époussetant de la poussière imaginaire sur sa robe. Ce geste fut qu'un réflexe pour effacer les moindres plis qui s'étaient formés. Elle replaça, par le fait même, pendant qu'elle y était, des mèches de ses cheveux naturellement noirs. Puis, ayant fini sa «retouche», elle regarda Olivier et lui fit un sourire.

"Néanmoins, malgré que je sois une simple héritière, je possède tout un caractère."

L'informa-t-elle avant de reprendre une petite gorgée du cocktail.

Elizabeth n'avait pas remarqué le geste du chef de la Synnefo qui s'adressa à un garde de sécurité de venir faire de la surveillance dans le secteur. Même si elle avait porté attention ou remarqué cela, elle n'en aurait rien fait. Elle n'avait aucunement raison de s'en prendre à lui, n'étant aucunement en mission d'espionnage ou tout autre but du genre. Pourquoi retirer cette couverture alors qu'elle s'y plaisait bien emoustoufler en elle? Enfin bref...

Suite à sa remarque, qui avait été dite dans un sérieux incroyable, elle eut un petit rire qui s'étouffa aussitôt. Ce fut un simple sourire qui se transforma en une petite rigolade d'à peine une seconde. Elle fixa Olivier avec un sourire en coin. Se voulait-elle maline? Peut-être un peu... bien que cela ne trangressait aucunement dans ce regard, elle se vouait un réel plaisir de jouer un personnage fortement amusé à interpréter, tant elle pouvait se permettre quelques lancées. Enfin, rien de réellement important.

"Mystérieuse? Moi? Cela m'étonne, je dois vous avouer! C'est plutôt vous qui m'êtes bien mystérieux en disant que je suis bien courageuse de vous côtoyer. Bon, il faut seulement se dire que vous êtes une personne comme une autre... et puis, j'ai côtoyé pire!"

Répliqua-t-elle alors qu'elle fit allusion à l'ivrogne de plus tôt.

"Je parle, bien évidemment, de cet ivrogne. Il faut être bien courageuse, dans mon cas, pour faire face à ce genre de personne pour pouvoir le remettre à sa place."

Lui dit-elle avec une assurance incroyable.

Ses iris d'un bleu éclatant ne quittèrent pas des yeux l'homme avec qui elle discutait. Enfin, parfois si, mais ce n'était que pour regarder autour quelques secondes pour savoir la provenance d'un bruit d'une machine ayant fait gagné son joueur avec plusieurs milliers de dollar.

"Peu importe, vous avez bien le droit d'observer qui que ce soit et d'en tirer des conclusions qui peuvent être concluantes ou non. À vous de voir!"

Rétorqua-t-elle avant de reprendre une gorgée de cocktail. Sa dernière en fait. Elle fit signe qu'on lui serve un nouveau verre, ce qu'on s'empressa d'accomplir dans les plus brefs délais. Elle remercia le serveur et retourna à son interlocuteur.

"Ainsi donc me voilà en compagnie de Monsieur Olivier Maxter, chef de la Synnefo. Il me semble, en effet, que votre nom me paraît guère inconnu à mes oreilles. Il m'indigne, pourtant, de ne pas savoir d'où j'ai déjà entendu votre nom. Moi qui, pourtant, me souvient de ces détails... peu importe. Je ne crois pas que là se trouve la question..."

Raconta la jeune femme. Elle but la première gorgée de son deuxième verre en dévisageant Olivier du regard et en secoua sa tête pour replacer ses cheveux. En outre, ce geste était un tic puisque, depuis sa plus tendre enfance, elle a toujours ce tic, bien qu'il ne soit aucunement nerveux, qui lui était si particulier. Perfectionniste au niveau de sa chevelure? Oh, ça oui! Il se devait d'être en parfait état en tout moment.

*Je déteste que l'on me prenne pour une cruche je suis sûr, certain et convaincu que quelque chose cloche chez cette femme et je ne saurais dire quoi. C'est rageant!*

à force de fréquenter des ex de la MAvros et de la Schya, Olivier en venait à entremêler tous les traits de caractères de leurs divers agents. Cette femme étrange qui semblait jouer une pièce de théâtre trop vraie pour être honnête répondait aux ordres de qui? Elizabeth Misery était-il son véritable nom? Et si ses intentions n'étaient pas hostiles? Une agente au repos comme cette Lily Roverandom qu'il avait rencontré? Devenait-il paranoïaque, à force de se faire traquer par des assassins? Tant de constants et de questions qui se bousculaient dans sa tête de chef... Toujours des intrigues, toujours des complots et... Des morts, des blessés, dees victimes, des dommages collatéraux... Cette soirée allait-elle encore se terminer en bain de sang? Cette demoiselle était-elle un simple pion sur un échiquier encore plus grand. la tête se mit à lui tourner, il avait besoin de focuser sur autre chose. Amorcer une conversation lui seai salutaire... Il lui fallait converser de choses et d'Autre pour occuper son esprit.

"Vous arrive t'il d'aller au théâtre qui se situe dans la section plus huppée de cette ville, mademoiselle Misery?"

*Si tu vas au théâtre de la Schya, tu es cuit comme une carotte miss je joue trop vrai pour être réelle...*

[Je te préviens tout de suite, mon post ne sera pas un roman! ^^]

"Vous arrive-t-il d'aller au théâtre qui se situe dans la section plus huppée de cette ville, mademoiselle Misery?"

La question la surprit. Elizabeth se racla la gorge. Sauter d'un sujet sur la criminalité ensuite au courage pour passer aux activités culturelles comme le théâtre. C'était une conversation quelque peu axée sur le saut d'un sujet à l'autre aussitôt que nous avons posé pied sur le sol. Cela la déconcerta au point de ne pas répondre immédiatement. Elle plissa les yeux, voulant s'asseoir où il voulait en venir avec cette question. Néanmoins, elle allait lui répondre le plus sincèrement possible.

"Au théâtre? Eh bien..."

Bredouilla-t-elle.

Elle plissa de nouveau les sourcils, interrogeant Olivier du regard. Où voulait-il en venir? Et puis, si ça se trouvait, ce n'était qu'une simple question lancée en l'air. Elle prit un temps pour répondre, prenant une gorgée avant de lui répliquer sa réponse.

"Pour être honnête, oui et non. En fait, j'ignore la dernière fois où j'y ai mis les pieds. Cela dit, j'aimerais bien y retourner bientôt. J'ai lu les critiques du nouveau spectacle présentement à l'affiche et il m'a l'air d'être assez haut calibre."

Puis, elle prit une autre gorgée et déposa sa coupe, encore pleine, sur la table basse qui supportait le plateau de sushis d'où elle y plongea une seconde fois sa main pour en retirer un autre qu'elle porta à sa bouche qui l'englouti avec manières.

"Il fut un temps où je m'y rendais régulièrement avec mes parents, mais ce temps est loin derrière moi. Je suis indépendante de leur autorité. Je suis majeure après tout."

*Comme c'est stupide comme remarque!*

Elle chassa cette remarque de son esprit, voulant ne pas trop y penser. Elle se secoua la tête subtilement, puis reprit son sourire confiant et ce regard qui fixa à nouveau Olivier.

"Et le fait que le quartier grouille de criminel ne vous dérange pas outre mesure? Curieux, vous ne trouvez pas? Je vous aurais crue plus prudente à dire vrai..."

Fit remarquer Olivier, toujours intrigué par cette femme mystérieuse. Elle critiquait d'abord les criminels et ensuite elle allait dans un théâtre où ils pullullaient? Quel manque de constance pour un si court laps de temps. s'ils avaient discuté des heures durannt, il aurait pu comprendre mais depuis si peu de temps...

"Pourquoi aies-je la désagréable impression que vous ne me dites pas tout, mademoiselle Misery? Peut-être est-ce moi qui suit paranoïaque mais d'habitude je ne me trompes pas souvent..."

La jeune femme étouffa un autre rire dans sa paume. Manifestement, il avait le petit doigt bien rusé celui-là.

"Vous savez, mes parents et moi-même y allions en compagnie de gardes du corps bien évidemment. Et ici, la sécurité est plus qu'optimale, alors je ne vois aucunement l'utilité d'être surveiller par des gardes. Enfin, chacun ses trucs. Et puis, si je quitte l'endroit, une limousine m'attend et je rentre directement à la maison..."

Comme si avait enfin remarqué l'expression du visage de Olivier, elle arrêta ce sourire alors qu'elle baissa le regard comme un chien abattu. Elle se ressourca en prenant une autre gorgée de sa boisson qui lui faisait plus que de bien. Elle se mordilla la lèvre inférieure, devenant de plus en plus préoccupée par quelque chose.

Puis, comme si toute l'information qui lui avait dit le chef de la Synnefo dans ses précédentes réponses, elle releva la tête, toujours sans sourire et le fixa, plissant légèrement les yeux.

"Oui et non. C'est sûr que je préférais qu'il n'est point de criminel, c'est un fait que bien des gens sont du même avis que moi. Cependant, non dans le sens où si vous dégagez une certaine assurance, votre peur s'apaise en quelque sorte. Enfin, j'ai appris à me méfier, bien sûr, mais à ne pas démontrer la peur qui peut m'habiter. Vous comprenez la nuance?"

Lui demanda-t-elle.

Reprenant peu à peu de son enthousiaste, elle commença à afficher un sourire tout en fixant Olivier.

«Pourquoi aies-je la désagréable impression que vous ne me dites pas tout, mademoiselle Misery? Peut-être est-ce moi qui suit paranoïaque mais d'habitude je ne me trompes pas souvent...»

Se rappelant ces paroles, son sourire perdit de l'empleur et son regard commença à interroger celui de l'homme avec qui elle discutait.

"Sous votre respect, je ne voudrais surtout pas me montrer insolente, loin de là, mais votre impression n'est pas juste. Je suis désolée, mais je préfère rectifier ce fait pour ne pas créer de différents entre nous."

Dit Elizabeth dans un sérieux qui pouvait étonner plus d'un. Néanmoins, elle resta polie et courtoise, étouffant tout soupçon.

Puis, reprenant de son assurance et de sa joie de vivre, elle recommença à sourire. Bien que son impression n'était aucunement mauvaise, elle préféra s'éloigner de ce champs.

"Ce n'est pas que le sujet n'est guère intéressant, seulement tassons cela si vous le désirez bien. Je ne suis du genre à m'obstiner pour ces choses."

Lui dit-elle dans toute sa sincérité bien que c'était la vérité en fait.

"Alors, dites-moi dans ce cas, qu'est-ce qui vous a amené au Casino ce soir?"

Le questionna-t-elle avant de prendre une gorgée de son cocktail.

"Je désirais me changer les idées. Voir autre chose que des formulaires à remplir et à signer. Vivre, en quelque sorte. C'est pour ces raisons que j'ai quitté la sécurité de mon quartier pour m'Aventurer ici. Qu'aies-je à craindre? Je tiens la sécurité de ce casino dans la paume de ma main, ils se plient à mes désirs! J'avais dans l'idée de jouer un peu avec ces machines mais gagner est trop simple. Les cartes aussi d'ailleurs. On peut aisément lire dans le regard de son adversaire des choses bien plus flagrante qu'on ne pourrait le penser. c'est le don des leaders, de voir plus à quelqu'un que ce qu'il daigne nous dire."

Expliqua Olivier avant de prendre un sushi et de la le manger tranquillement non s'ans s'être envoyé une bonne rasade de sa boisson dans l'intervale. Ils avaient la manie de régler la température un poil trop haut, au casino...

Elizabeth hocha mécaniquement la tête. Après tout, c'était un réflexe chez bien des personnes incluant elle. De même que de se replacer les cheveux comme si une bourrasque les avait dépeillé alors que c'était à peine si elle avait bougé brusquement la tête. Elle haussa les sourcils avec le sourire avant de prendre un autre sushi qu'elle dégusta avec manières. Elle avait toujours le regard rivé sur Olivier.

"Je constate que nous avions parallèlement la même idée en venant ici ce soir!"

Constata-t-elle alors qu'elle but une gorgée de sa boisson. À ce rythme, elle s'étonnerait elle-même si elle ne devenait pas soûle d'ici la fin de la soirée. Elle se dit qu'elle devrait modérer un peu sa consommation histoire de ne pas dire des choses qui pourrait la faire démasquer.

"Enfin, pas que j'aie des papiers et des formulaires à remplir, loin de là. En fait, je viens ici que pour me changer les idées, bien que je pourrais venir tous les jours. Seulement, je ne sais pas... Le casino n'est pas l'endroit que je viendrais sept soirs par semaine. Au contraire, je viens ici que deux fois, parfois même trois, en deux semaines."

Puis elle se secoua nerveusement la tête.

"Enfin, là n'est pas l'important. Tout ça pour dire que, contrairement aux accros du casino, je ne suis pas folle du fait de dépenser des milliers de dollar que l'on peut perdre en deux secondes. Non, je suis plus du genre à dépenser des milliers de dollar dans des achats dont je pourrai profiter."

Résuma-t-elle.

Elle prit une autre gorgée de son cocktail et c'est à ce moment-là qu'elle eut une illumination: elle venait de comprendre la raison de toutes ces gorgées prisent en un temps record. Non, mais, deux verres en près de vingt minutes. La température dans le casino était un cran au-dessus d'une température confortable. Elle se rassit dans son fauteuil, ne faisant guère part de ce détail à Olivier. Peut-être l'avait-il déjà remarqué lui aussi après tout, pourquoi lui en glisser un mot?!

"Peu importe..."

Lança-t-elle avec le sourire alors qu'elle désirait plus que tout de changer de sujet. Mais après un temps de réflexion, elle ne trouva absolument rien à ajouter à ces deux mots lancés en l'air comme ça. Olivier trouverait sûrement cela étrange de sa part.

Olivier allait répondre quelque chose quand un des hommes affecté à la surveillance du casino s'approcha de lui et lui glissa quelques mots à l'oreille. D'abord surpris et ensuite curieux, Olivier se leva et invita la jeune femme à le suivre.

Quelqu'un demande à nous voir à la porte. Je ne savais pas que nous avions des relations communes... Peut-être Est-ce Mark Sorenson, le ggrand critique de théâtre? Je l'ai rencontré à quelques reprises... Et comme vous aimez le théâtre également... Ma foi, il y a bien longtemps que nous n'avons pas conversés ensemble!"

Dit un Olivier d'abord enchanté dont l'expression changa radicalement en voyant la personne désirant lui parler. Il s'agisait de l'ivrogne précédemment rencontré qui l'attendait. Autour de lui, la foule ne semblait pas trop porter attention mais l'oeil acéré d'Olivier remarqua certaines personnes qui regardaient l'ivrongne, attendant un signal. Mettant la lamin guauche dans sa poche de tuxedo, il s'empara de son Kinfe pistol sns toutefois le sortir, dans un geste de profond ennui qui passa donc pour anodin. Ses lunettes aux verres spéciaux révélèrent la présence de plusieurs armes blanches sur les accolytes de l'invrogne et sur l'ivrogne lui même. Fait dans un plastique résistant et dur, Olivier savait que ces armes aussi dispendieuses que rares étaient autant sinon plus mortelles que les lames conventionnelles. Olivier évalua rapidement la situation: 6 types du casino pour les aider contre une douzaine d'agresseurs. Décidant de jouer un rôle, et de provoquer l'adversaire au combat, Olivier s'adressa à la demoiselle Lévy en "code" pour lui faire part du danger.

"Très chère aamie critique, cette scène est en tout point semblable au troisième acte de "l'Amour du jeu"..."

La pièce avait été de nombreuses fois jouée en Ataxia, célèbre pour sa version moderne de la mort de César où, au casino, un homme apparemment seul avait tendu un piège mortel à celui jouant César et où lui et sa bande l'avait assassiné...

Un homme s'approcha pour siffler quelques mots dans l'oreille d'Olivier qui fut d'abord surpris puis curieux. Il se leva sans attendre, invitant la jeune au passage, racontant qu'on désirait les voir à l'entrée. Intriguée, elle suivit le chef de la Synnefo comme un chien suivrait son maître dans la rue, le questionnant du regard sans placer une seule parole de tout le trajet vers l'avant du Casino. Mais arrivée à destination, enfin, quelques mètres avant de s'y rendre, la jeune femme remarqua l'ivrogne de plus tôt. Que voulait-il celui-là? Puis, voyageant son regard un peu partout comme une espionne avait habitude de faire lorsque en mode observation, elle remarqua d'autres hommes s'apparentant à l'ivrogne.

*Oh merdouille!*

Songea-t-elle. Au même moment, Olivier se pencha vers son oreille à son tour.

«Très chère aamie critique, cette scène est en tout point semblable au troisième acte de "l'Amour du jeu"...»

D'abord dans un nuage d'incompréhension, elle comprit rapidement le sens réel de cette remarque.

*Oh MERDOUILLE!*

Se répéta-t-elle. Mais ne voulant pas sortir les crocs tout de suite, voulant ne pas retirer sa couverture, elle resta près d'Olivier, faisant mine de trembler légèrement, même si ce n'était pas le cas. Puisque si les choses tournaient mal, elle pourrait très bien se défendre, mais elle n'avait pas d'armes sur elle.

*Pourquoi est-ce la journée où j'en ai de besoin, je ne l'ai pas?!*

S'arrêtant devant l'homme à une distance très loin, mais assez près pour établir une conversation sans hurler l'un sur l'autre pour attirer l'attention, la jeune femme fit mine de ne pas fixer l'ivrogne dans les yeux, fixant plutôt son oreille camouflée par ses cheveux ou encore un point imprécis derrière lui, mais lui faisant croire qu'elle le regardait dans les yeux. Elle se racla la gorge et prit de l'assurance.

"Que peut-on faire pour vous?"

Demanda-t-elle à l'ivrogne.

Toi tu peux venir avec moi dans une belle chambre d'hôtel. L'autre je m'en fiche, je voulais juste qu'il t'amène avec lui.

Devant les paroles du grossier personnage, Olivier fronça les sourcils et s'approcha de l'homme, plantant son regard dans le sien.

"Il est temps que quelqu'un vous aprene les bonnes manières, monsieur. Je pense que je vais m'En charger moi même. Mais si nous voulons faire cela dans les règles de l'art... Dites à vos acolytes de quitter cet endroit et de déposer les armes. Autrement... Ma foi, je pense que prendre votre vie sera une agréalbe compensation."

Le rustre se jeta sur Olivier, signal pour déclencher les hostilités. Des couteaux firent leur apparition dans les mains des truands et la panique se répandit dans le casino. Les hommes de la sécurité se portèrent à la rencontre de certains assaillants tandis que l'alarme se mit à résonner, un signal pour les forces de police d'Ataxia. Deux hommes s'approchèrent de la demoiselle Lévy et, membres de la sécurité comme Olivier étant engagés, aucun ne put lui porter secours. Olivier, qui lui luttait pour sa vie, parvint à prendre le dessus sur son adversaire et il lui planta son couteau dans l'estomac. Devant le cri d'agonie de la brute, le combat sembla se fige rtout autour d'eux.

C'est tout ce que tu peux faire, avec ton minable couteau, pauvre con?

Un craquement sinistre se fit entendre quand la lame ducoutea d'Olivier traversa de part en part le alotru, lui sectionnant la colonne vertébrale, le tuant sur le coup.

"Je déteste les imbéciles, encore davantage ceux quimanque de logique..."

Et le combat reprit alors qu'ils e portait à la défense de la demoiselle Lévy. Le combat était loin d'être gagné, un mort ne suffisant pas à arrêter la bade de truands...

"Espèce d'insolent! Vous devriez avoir honte!"

Lança la jeune femme alors qu'il dit de venir avec lui dans un chambre question de profiter d'elle. Mais elle ne se laisserait pas faire. Pourtant, elle ne commença pas à se battre tout de suite, étant donné que l'affaire n'avait pas débuté. Olivier prit la parole, voulant régler le tout à l'aimiable. Mais l'homme se lança sur lui, provoquant une bagarre qui débuta. La terreur commença à régner dans la casino alors que les gens se dispersaient dans toutes les directions. Les hommes de la sécurité vinrent les aider à se sortir de ça, alors que l'on sonnait l'alarme pour demander des renforts à la police d'Ataxia.

Puis, deux complices de l'ivrogne vinrent prendre Elizabeth par derrière pendant que personne ne pouvait venir à son secours. Se débattant avec acharnement, elle leur criait des insultes en répétant sans cesse de la lâcher..

"Lâchez-moi espèce d'animal! LÂCHEZ-MOI!!!!"

Les deux hommes qui la tenaient ne répondirent pas à cette demande, redoublant de force pour qu'elle cesse de se débattre. Elle entendait leur rire malin, les rendant encore plus répugnant. Puis, une idée. Elle sourit de fierté et cessa de se débattre.

"Bon! Il était temps! La demoiselle a fini par comprendre..."

Remarqua l'un d'eux.

"Vous avez besoin d'être deux pour venir à bout d'une femme! Que les hommes sont devenus pathétiques!"

Devant cette remarque qui les offusqua, ceux-ci se fachèrent de plus bel, rendant leur prise hors de porter pour se débattre.

"C'est tout ce que vous savez faire alors?"

Dit-elle avec un air coquin, dévoilant peu à peu sa véritable nature de criminelle.

Au même moment, sous ses yeux, Olivier venant de tuer un de ces hommes complices avec l'ivrogne. Il rejoignit aussitôt Elizabeth qui décida qu'il était temps d'agir. Se donnant un élan, elle frappa violemment sur le pied de celui qui la tenait puisque l'autre avait lâché prise. Puis, les bras forts la retenant prisionnière de détendirent juste assez pour qu'elle puisse donner un coup de coude dans le ventre de celui-ci. S'étant enfin libérée, elle donna un autre coup avec son poing dans la figure de l'homme aux gros bras. Elle put faire volte-face pour lui donner le coup de grâce dans les bijoux.

Elle lâcha un rire se fierté et regarda son travail. Elle retourna vers Olivier.

"Auto-défense 101 à 16 ans!"

Se contenta-t-elle de rétorquer.

Aussitôt, l'autre homme se précipita vers elle, la prenant d'une manière dont elle ne put se sortir. Elle plissa les yeux, ressentant une forte pression au niveau de son cou. Mais Elizabeth réussit tout de même à bredouiller quelques mots.

"Olivier... aid...ez-mo...mooooi..."

Elle l'appela par son prénom, car elle savait que le temps était compté et avoir dit «Monsieur Maxter» lui aurait prit beaucoup de souffle.

Olivier pointa un côté de sa montre sur la jugulaire du l'assaillant de d'Elizabathe et d'un simple mouvement de la main, en fit jaillir ce qui à première vue ressemblait à une visée laser une visée laser. Cela fit rire son assaillant qui le nargua en disant qu'un peu de lumière rouge sur son cou ne ferait pas grand chose. Son expression narquoise se mua en stuppeur, en douleur et en panique quand la supposée visée laser s'avéra être un vrai laser qui lui traversais la chair. Dans sa panique, il lâcha la jeune femme, les yeux exorbités, en proie à une grande terreur.

"Je pourrais te faire perdre la ête au sens propre du terme si je le voulais mais je pense que le choix revient à la demoiselle Lévy, de ce que nous ferons de toi..."

Le ton cordial avait laissé place à de la glace et Olivier resesemblait vraiment au chef criminel redouté et redoutable que l'on décrivait,c ette figure énigmatique qui dirigeait la Synnefo. Et manifestement, il n'était pas de très bonne humeur face à cette odieuse tournure d'événements...

Lorsque son assaillant la lâcha après l'intervention du chef de la Synnefo, Elizabeth se précipita vers lui en regardant l'homme étendu par terre. Olivier lui lança que le choix de sa mort revenait à elle. Elle sourit mesquinement, fixant l'homme qui lisait la mort.

"Bien..."

Dit-elle en arquant un sourcil, dévoilant peu à peu sa véritable nature sous les yeux d'Olivier. Elle se tourna vers lui en le regardant avec des yeux d'assassin.

"Je crois que votre idée m'enchante en fait!"

Lança-t-elle

Puis, elle se remit à fixer son assaillant mort de peur à voir son air suppliant d'où des yeux énormes contrairement à la normale faisait défiler un générique de pitié et d'expression de terreur, tellement meurtri par le regard des deux personnes ayant un titre de criminel.

"Je vous laisse lui trancher la tête au sens propre du terme comme vous l'a..."

Elle fut interrompue par un autre homme qui la prit par derrière. La décoiffant réellement, alors qu'elle ne s'en préoccupant aucunement, elle refit la même manière pour se défaire de son étreinte.

"Prenez ça! ... Ça! ... Et puis ça! ... Et finalement, le coup de grâce!"

Dit-elle alors que ses paroles furent entrecoupées par les différents coups qu'elle porta à son agresseur. Une fois par terre, elle posa son talon dans le cou de celui-ci et le regarda de haut en prenant de grandes respirations.

"Voilà ce qui arrive à ceux qui s'attaque à Mademoiselle Levy!"

Lui lança-t-elle alors qu'elle enfonca son talon aiguille dans la gorge de l'homme couché par terre. Avec un rire diabolique, elle le retira et le fixa.

"En espérant que cela te serve de leçon!"

Elle le laissa partir dans sa course appeurée. Elle le regarda et sourit. Puis, elle retourna près d'Olivier.

"J'espère qu'on viendra à bout de toute cette bande d'ivrognes!"

Souffla-t-elle alors qu'elle regarda en alternance l'homme étendu par terre et le chef de la Synnefo.

Sans un mot, Olivier acheva sa sinistre besogne avant de porter un regard analytique sur le "champ de bataille" La sécurité du casino avait plus ou moins neutralisé quatre assaillants donc il en restait... Encore au moins trois. Pourquoi fallait-il toujours qu'il y aie du grabuge quand il prenait une journée de repos? Il chassa cette pensée, se reportant à l'Actioen cours. Fouillant un des corps, il donna un des couteaux en alliage de plastique ultra résistant à Elizabeth, pour qu'elle ne soit pas sans défense.

"Vous saurez sûrement le manier, miss Lévy. N'essayez même pas de me faire croire que vous êtes une simple héritière. Pas de la façon dont vous vous battez. Nous en parlerons plus longuement, à la fin des hostilités..."

Il la ferait parler si elle s'y refusait. Mentir était une chose, mentir à Olivier Maxter une toute autre. Il n'allait pas se laisser embobinner de la sorte non mais sans blague!

[Wow! On se croirait dans le 3e film de pirates des Caraïbes avec toutes les histoires de trahison et de «on va en discuter un peu plus tard...». Lol! Ok, je répond...]

Elizabeth attrapa le couteau au vol d'une prise assurée et longuement étudiée, ce qui pouvait révéler ce qu'elle était réellement et non une simple héritière forte naïve.

«Vous saurez sûrement le manier, miss Lévy. N'essayez même pas de me faire croire que vous êtes une simple héritière. Pas de la façon dont vous vous battez. Nous en parlerons plus longuement, à la fin des hostilités...»

Ces dires-là la firent réagir en restant immobile quelques instants en fixant Olivier. Dans ces cas-là, faut dire qu'il était difficile de garder sa véritable identité alors que notre vie peut être en danger. Elle en est même venue à regretter sa venue dans le casino ce soir. Puis, se reprenant en se secouant frénétiquement la tête, elle se remit au «boulot» en s'attaquant à l'un des trois hommes qui restaient à maîtriser. Elle usa, d'abord de ses poings et ses pieds pour venir à bout de lui, après quoi, elle fit une entaille au niveau du cou pour l'affaiblir et lui retirer l'envie de se venger. Ce qui fonctionna à merveille.

Mais elle ne peut s'empêcher de rester préoccupée. Normalement, elle n'aurait pas eu une vague comme ça, étant très bien capable de se sortir de ce genre de situation, mais l'ennuie c'est que c'était seulement avec des employés et non un chef d'une organisation criminelle. C'était en fait la première fois qu'elle aurait à faire avec l'un d'eux. Oh, bien sûr, elle avait subi la tyranie de son propre boss à un certain moment, mais c'est qu'elle le connaît bien et sait l'ampleur de sa colère. Cependant, avec un chef ennemi, qui sait ce qui pourrait être pire!

Elizabeth posa ses yeux sur Olivier un bref instant, ignorant la situation autour d'elle. Et pour la énième fois, un assaillant la prit par derrière. Prise d'un élan de colère et de mélancolie, elle ne prit pas la peine de se défendre et entra la lame du couteau dans le ventre de l'ivrogne dont la force diminua à vue d'oeil. Il s'echoua, finalement, par terre d'où il commença par baigner dans une marre de sang. La jeune regarda son «oeuvre», fixant le couteau planté dans le ventre de l'homme qui l'avait prise dans ses bras pour la retenir prisionnière.

Enfin, elle se retourna vers Olivier, redoutant ce qui allait se produire par la suite. Elle aurait pu fuir, certes, mais cela n'aurait qu'aggraver la situation. Chose certaine, c'est qu'elle désirait que leur conversation soit privée et non à la vue de tous ces gens appeurés.

Olivier, lassé par ces incessants combatstrop rapprochés à son goût, décida de changer de type d'armes. Fini, la courte portée! Il sortie son MGV-76 qu'il avai toujours de dissimulé quelque part sur lui et commença à tirer de courtes rafales sur les ivrognes restants ou survivants, ajoutant au chaos et à la panique ambiante. Tuer ne lui faisait plus rien depuis belle lurette et il se disait que ces gens là ne risquaient pas de nuire à ses enfants, à la Synnefo dans son ensemble. Un rapide examne du terrain lui confirma qu'uau moins trois membres de la sécurité du casino auraient besooins de soin mais qu'il n'y avait aucun blessé grave. Au niveau matériel, rien d'irremplaçable, le décor général ayant plutôt bien tenu. Le sang partait difficileemment mais cela s'enlevait...

Son regard se posa finalement sur la demoiselle Lévy. Il avait la certitude désormais qu'elle pourrait bien constituer une menace et si nécessaire, il la ferait parler de la pointe de son arme. Le peu de confiance qu'il avait mit en elle n'était plus là, dégoûté par cet odieux mensonge qu'elle lui avait donné.

*Attends toi, tu va voir que je sais me montrer très persuasif...*

C'est alors que le regard tueur et glacial d'Olivier entra en contact avec celui d'Elizabeth. Fuis! Fuis! Fuis! lui criait une voix en elle. Pourtant, elle n'en fit rien, restant immobile et prise au piège par ce regard ténébreux. Elle commença à se mordiller la lèvre inférieure, signe réel d'un signe de nervosité. Se traitant de tous les noms possibles à son égard, elle regretta toujours sa venue dans le Casino Polytelis.

Regardant autour d'elle, les gens couraient dans toutes les directions possibles pour échapper à la tyranie et à la terreur. Des corps inertes ou blessés gisaient sur le sol. Des tâches de sang témoignaient de la violence qui avait eu lieu entre ces murs. Les bruits de l'arme du chef de la Synnefo s'étaient mêlés au cris terrifiés des gens et aux sons des machines à sous qui avaient continué de jouer.

Restant rivé sur Olivier, la jeune femme n'écoutait pas sa voix intérieure qui lui dictait de fuir pendant qu'elle pouvait encore se mêler à la foule qui s'empressait de sortir.

Puis, contre son gré, mais la convainquant au fur et à mesure qu'elle réalisait son geste, ses jambes partir dans une course à l'opposé de la sortie d'où les gens se dirigeaient. Elle se fraya un chemin en bousculant plus d'une personne au passage. Dans une course effrenée, elle alla vers l'arrière du Casino où il y avait moins de monde et, donc, si Olivier venait à la traquer, ils seraient plus intimes pour discuter, mais même cette idée ne l'enchantait pas. L'idée de faire face à un redoutable personnnage était bien la dernière chose sur sa liste de chose à faire aujourd'hui.

À quelques reprises, elle trébucha puisqu'elle était en souliers non adaptés pour courir. Et qui plus est, sa robe ne l'aidait pas à sa cause. Fatiguée de s'injurier et de se relever, elle enleva ses souliers, prit un bout de sa robe dans sa main pour avoir une plus grande marge de manoeuvre pour courir dans le casino. Mais sachant très bien qu'elle n'allait pas en rester là, elle savait pertinemment qu'Olivier la traquait de très près.