Ballade sous la neige [PV Olivier]

"Je ne te ferai pas l'affront de te crever sur les bras crois moi. Ceci étant dit je crois que..."

L'arme de 2 chanta dans le calme relatif de l'eEndroit, un chant feutré, discret et silencieux (l'Arme étant pourvu du dispositif du même nom) et alla transpercer de trois balles au coeur un ennemi qui approchai par un angle de tir vulnérable de Sylia, occupée à "poignarder" un ennemi.

"...Nos ennemis sont des fumiers de la pire espèce. Ils ne jouent pas comme il se devraient de le faire. Et je déteste les mauvais joueurs plus que je déteste mon coincé d'hôte. Ils veulent jouer sale alors moi aussi. Blesse pour désarmer, laisse le agoniser et tue ensuite."

2 entrepris de monter par une eéchelle de secour menant aux étages supérieurs d'un bloc appartement bordant la ruelle, histoire d'Avoir un meilleur angle de tir et une meilleure vue.

"Tu penses uqu'on serait capable de les attirer dans le hall du QG?"

Sylia se retourna alors que 2 descendit un ennemi avec une mélodie qu'elle pouvait reconnaire même sous silence, une mélodie muette mais faisant battre son coeur à vive allure. Elle tourna la tête vers OLivier 2, lancant un regard espiègle devant ses paroles, et souriait sans mal, même dans cette périlleuse situation.

-Je vais finir par croire que tu es plus cruel que moi dans tes manières de les envoyer à la morgue.

Avouait-elle en riant brièvement, avant qu'un autre gars ne vienne les défier et qu'elle en finisse aussi vite qu'avec le précédent. Aucun moyen de crier, peu de sang sur le sol... un boulot soigné. Et chaque fois, elle reprenait ses armes, ses aiguilles de métal, de ses mains cachées par des gants noirs, ne laissant aucune empreinte. Alors qu'elle se retourna pour voir où en était Olivier 2, elle le trouva en train de monter des étages. La jeune femme en fit tout autant, histoire de ne pas le perdre de vue. Bah... elle se devait de veiller sur lui... c'était son supérieur, indirectement. Pas facile de grimper à une échelle avec une mallette à la main mais, rangeant ses aiguilles, elle dut faire face à cet obstacle, atterrissant à la fin aux côtés de 2.

Devant sa question, elle réfléchit calmement et, dirigeant son regard vers lui, elle fronca les sourcils.

*Qu'est-ce qu'il a en tête?*

-C'est possible mais... directement dans le hall... tu penses à faire quoi?

"Un jolie combat assassins/Synnefo. La sécurité et nos gars contre ces guignols."

Dis Olivier en s'installant confortablement sur le ventre et en commençant à expédier de courtes rafales sur les ennemis en cotnrebas. Il n'était pas un tireur exceptionnel mais l'Avantage du terrain étant de son côté, il parvenait à incapaciter à défaut de blesser ses adversaires.

"Il faut bien qu'ils servent à quelque chose, on les paie pour ça! Non mais sans blague, tu me vois jeter l'argent de la société par les fenêtres?!"

Reportant son attention sur les cibles mouvantes en contrebas, 2 commença à fredonner un air tout en répandant chaos et désolation sur les ennemis. La mort, c'était plus le truc de Sylia.

Sylia restait debout à réfléchir à son plan. Les attirer dans le hall du QG n'était pas une mauvaise idée, pas du tout. Et même, elle pensait déjà à un moeyn d'y parvenir le temps qu'OLivier s'occupait des gêneurs potentiels qui n'arrêtaient pas de vouloir monter à la même échelle ou de leur tirer dessus. Alors, la jeune femme s'agenouilla près du jeune homme, toujours perdu dans ses pensées.

*Interressant, j'aimerais beaucoup assister à la défense de leur QG.*

-C'est toi et le vrai qu'ils veulent mais je ne veux pas que vous servez d^'appat tous les deux. Je m'en charge, ils penseront sans doute à tort que vous m'accompagnez. Je vais distraire leur attention le temps que tu rejoignes le QG.

La jeune femme tourna sa tête vers Olivier 2.

-Tu as une autre proposition ou tu te décides de chercher un autre moyen de descendre sans qu'ils ne te voient?

"Je pensais en faite faire venir la sécurité pour t'éviter des risques inutiles. Ce serait dommage de ne pas te récompenser pour ton travail. D'ailleurs, comme on en parle...

2 s'interrompit le temps d'envoyer une autre rafale sur un ennemi un peu trop téméraire à son goût avant de reprendre la discussion sur un ton parfaitement anodin, comme s'il était assit au sommet du gratte-ciel Synnefo, hors de tout danger.

"...À quelle genre de récompense t'attendais-tu au juste? Parce que des récompense, Olivier et moi on en a donné des tas, de toutes les natures et de toutes les sortes. Faudrait peut-être fixer les termes de l'accord non?"

2 attendait patiemment la réponse de Sylia quand une balle passa à une poignée de centimètres de son visage. Poussant un juron, il recula prestement, pours'éviter de sennuis supplémentaires.

"En toute franchise, je préfèrerais une réponse pour maintenant et la remise de la récompense plus tard. Me connaissant, je n'en dormirai pas autrement. Quant aux explications d'Olivier... Mieux vaut qu'il fasse lui-même les premiers pas vers une explication. Je doutes très fortement qu'il apprécierait de savoir que tu me connaissais avant qu'il ne t'en parle. Mais quand on y pense, j'ignore ce que tu veux comme récompense, aussi il sera peut-être préférable que JE le lui fasse savoir..."

Dit 2 d'un ton pensif. Il se risqua à jeter un oeil sur le nombre d'ennemis en contrebas. Il jura, se demandant comment il était possible que chaque ennemi tué donne place à deux remplaçant. Il aurait juré qu'il y avait autant sinon plus d'assaillants qu'au début de l'attaque!

"Mais merde, ce sont des lapins ou quoi?! Comment une force aussi importante a pu pénétrer sur MON territoire!? Je vais leur exploser la tête, capturer une fraction d'entre eux et les interroger jusqu'à ce que la cervelle leur sorte par les oreilles!"

DIt 2 d'un ton qui laissait clairement paraître que ce n'était pas des menaces en l'air. Une idée folle lui passa par la tête au moment où il levait les yeux au ciel en signe de dépit. Une des lignes de transport antigrav allait bientôt passer au-dessus d'eux. Le grappin intégré à sa montre saurait supporter son poids et celui de la jeune assassin et pourrait les amener en lieu sûr... L'appareil passait régulièrement à dix mètres de l'entrée principale du gratte-ciel Syneffo... Vif comme l'éclair, Olvier afficha le schéma de la tour sur sa montre, en tout petit et il se rendit compte que si ils se jetait de sous cet appareil dans le bâtiment, il atterirait dans une des nombreuses chambres vides du bâtiment. Au 13ème étage pour êtrre exact. Le fameux étage fantôme où personne ne résidait... Le système d'alarme enregistrerait son entrée, verrouillerait la porte et abaisseriait la vitre blindé de remplacement... Un plan génial.

"Accroche toi, il va y avoir du sport!"

Lança t'il pour unique avertissement. Il attrapa Sylia par la taille, envoya le grappin sur le transporteur et tous deux furent soulevés de terravant de partir rapidement vers le gratte-ciel, suspeendus dans le vide, les fenêtre du bâtiment se rapprochant dans un lointain plus si lointain. Au derier moment, au moment où le transporteur allait amorcer la manoeuvre qui le ferait tourner pour éviter le bâtiment(à cause des nombreuses défenses anti-aérienne), 2 fit détacher le cable et lui et son "colis" défoncèrent la vitre pour atterir sans trop de mal sur le plancher de la pièce qui se verrouilla comme une huitre, laissant 2 et Sylia isolés dans la chambre.

"Rien de cassé?"

Il n'en dormirait pas? Ce serait pas plutôt le sommeil du vrai qui serait perturbé? Intérieurement, elle réalisait que c'était pas si mal de ne pas partager son corps avec un autre esprit. Non mais deux Sylia! Il y avait de quoi effrayer! Déjà, elle même. POur ce qui était des explications, elle doutait sur le fait que le vrai Olivier lui raconterait vraiment tout, comme elle l'avait entendu de la bouche du faux. S'il ne fallait pas qu'il apprenne qu'elle était au courant bien avant ça, il faudrait aussi ne plus négliger le marché... sûr, il ne serait pas vraiment heureux d'apprendre que sa bonne humeur venait d'un marché. Enfin, la jeune femme ne fit qu'hausser les épaules, laissant échapper un léger soupir en passant sa main sur son front.

-Aaaah... vraiment. Vous êtes compliqué, toi ou mon patron. Je suis bonne comédienne, je ne lui dirais pas que je te connaissais depuis ta première apparition, évidemment. ET puis... quelle impatience! BIen, bien... dans ce cas, si tu veux tant savoir... je...

Entendant 2 insulter la malchance et le nombre important des hommes qui en voulaient à sa vie, elle s'interrompit au final, trouvant que ce n'était pas le moment d'en parler. Elle secoua la tête, en soupirant davantage mais souriant tout de même... oui, oui, la situation était dangereuse mais elle gardait la bonne humeur. C'était vraiment agréable d'entendre 2 dire qu'il leur fera exploser la tête, vraiment... spécial. Elle grimaca légérement devant ces dires.

-Merci pour les détails, j'aurais aimé m'en passer... bbref, je disais, je...

Mais, apparemment, tout ne se déroulait pas toujours comme on le voulait. Elle n'avait pas prévu ça, vraiment pas, et restait surprise quand OLivier l'attrapa sur le coup et ils partirent... suspendus dans le vide. Magnifique ballade! La jeune femme regarda Olivier 2, toujours étonnée et bouche bée, jusqu'à ce qu'elle remarque le vide sous leurs pieds et... un premier réflexe, elle s'accrocha plus fermement au cou du jeune homme, fermant ses yeux. Elle ne faisait pas ça tous les jours après tout et elle ne comprenait pas où ils allaient atterrir. Jusqu'à ce qu'ils passent à travers une vitre, la détruisant en morceaux, finissant le voyage quelque part, sur le plancher.

*Qu'est-ce que...*

La jeune femme toussa d'abord avant de faire un tour des choses du regard. Une chambre dans le QG de la SYnnefo, apparemment... une vitre blindé remplacant la cassée... mesures de sécurité, la porte s'était verrouillée par la même occasion... et elle était toujours étalée par terre, sur... sur qui? Elle ouvrit grands les yeux en découvrant Olivier... que ce soit le 1 ou le 2. Son dynamisme fougueux reprit la jeune femme et elle fronca les sourcils, fixant le jeune homme.

-Nan mais c'était quoi ça?!!! Merci de m'avoir prévenu avant de m'écraser contre une vitre, au fait!! J'accepte toute sorte de folie, être téméraire, ça passe, mais ça!! Du suicide oui!!

Elle attrapa le col d'OLivier et l'amena davantage devant elle comme un duel de regards.

-Inconscient!! Qu'est-ce que j'aurais fait dans le vide si tout avait foiré?!! Qu'est-ce que j'aurais fait si jamais tu t'étais blessé?!!

"Eh oh! Calmos! Pour ta gouverne, je viens de te sauver la vie. Si tu te sers de tes yeux comme tu le prétends, tu aurais remarqué le type avec les grenades. Il pouvait nous atteindre mais il ne pourrait pas atteindre le treizième étage d'un bâtiment! Première des choses. Deuxième des choses, qui crois-tu qui se soit chargé de l'implantation de certains gadgets dans la montre du patron? Ben c'est moi! Figure toi que je sais ce que je fais quoi qu'Olivier puisse dire de moi. Troisième des chose, c'est mon corps qui a défoncé la vitre, pas le tien. T'a même pas reçu un éclat et en plus je te tenais bien comme il faut. Là je trouve que tu me fais un sacré cinéma pour rien! Ça fait des années que je tiens Olivier en vie, tout seul, c'est pas aujourd'hui que je vais ccommencer à faiblir à la tâche. Tu es en vien, oui ou non? Saine et sauve oui ou non? Et entre toi et moi, était-ce vraiment nécessaire de prendre le risque qu'on entende mon plan et qu'on nous transforme en passoires?"

Curieusement, au lieu d'être le ton vif et coutumier de 2 qui dans ce cas ci aurait dû être agressif et animé, il était doux et appaisant. Non pas que 2 veuille s'amender poru ses fautes, cela lui semblait juste de circonstances. Il soutint son regard sans ciller et reprit la parole.

"Je te demande une chose, c'est de me faire confiance. Tu peux faire ça pour moi? Je tiens trop à la vie pour risquer plus que nécessaire. Et puis être blessé... Tu en vaux largement la peine tu sais?"

Sylia desserra de plus en plus l'étreinte qu'elle exercait sur le col du Boss en l'écoutant. IL l'avait protégé, IL s'était pris cette vitre, il avait risqué sa vie en même temps dans le vide... elle n'avait rien fait. Alors, elle se reprit calmement et finit par se relever, position assise sur le plancher, ses bras tombant définitivement du col d'Olivier, comme las. Son regard était perdu, elle venait de réaliser qu'elle avait failli à sa tâche... une fois encore. Alors, le passé savait montrer sa présence, savait frapper où ça faisait mal... elle se souvenait de LUI, qui l'avait protégé... comme Olivier. ET elle s'en voulait davantage, intérieurement, ça l'avait toujours rongé. Peut-être était-ce pour cela qu'elle avait conclu ce marché avec le faux.

Elle baissait la tête, un murmure sortant de sa bouche, d'une voix faible et fatiguée. Son regard était sombre.

-Moi? Non... je ne vaux pas la vie de l'être que je me dois de sauver...

Elle secoua légérement la tête, son sourire avait disparu et elle se releva complétement.

*Inutile...*

-Je n'ai pas demandé à être sauvé... en plus.

Sylia regarda alors fixement les yeux du jeune homme devant elle, elle montrait de l'inquiètude à son égard et tendit la main devant lui, toujours assis sur le plancher.

-Tu n'as rien de brisé, au moins? Aucun morceau de verre planté quelque part?

"T'inquiète, je suis plus solide que j'en ai l'air. Olivier MAxter est bien plus résistant que sa frêle carcasse ne le laisse paraître."

Dit 2 avec un demi-sourire. Les dernières paroles de Sylia l'empêchait de sourire complètement. Il prit la peine de réfléchir (ô titanesque effort!) et formula une réponse qu'il jugea être adéquate. S'Assurant d'Abord qu'il n'y avait pas de verre, il attrapa la main de Sylia et tira un coup sec pour la faire tomber. Rien de méchant, juste de quoi la mettre au même niveau que lui. Il posa ensuite sa main sur la joue de la jeune femme et lui dit sans jamais quitter son regard ce qu'il croyait être juste.

"Olivier Maxter n'a pas non plus demandé à être sauvé, Sylia Win Der Walls. Et pourtant tu l'as fait. Lui aussi pense que sa vie ne vaut pas autant que celle de ses protégés et il ne peut pas tous les sauver. Ta vie vaut donc énormément à ses yeux et aux miens également. Tu m'as également sauvé d'une mort certaine. J'ai 165 balles dans mon pistolet mitrailleur et un seul chargeur de rechange. J'aurais succombé sous le nombre avant même d'avoir pu recharger. Tu as donc réussi dans ta mission. Et c'est moi qui ai prit la fuite dans ta tâche de me protéger fut de couvrir mes arrières. Si une balle perdue avait été envoyée dans notre direction, elle t'aurait touchée, pas moi. Moi, j'étais placé pour défoncer la vitre sans malPAs si inutile que cela au final, n'est-ce pas?"

Il fit ensuite ce que la mère d'olivier faisait toujours pour rassurer son enfant quand elle vivait encore. Il déposa un petit baiser sur le front de Sylia (et tant pis pour l a baffe éventuelle!) avant de reprendre la parole.

"Bon, nous sommes seuls, hors de danger et au calme. Quelle est donc cette fameuse récompense que tu désires?"

"Comme tu veux, on va faire revenir le coincé en costard..."

Et Olivier Maxter refit surface, d'abord dsurprit d'être dans une chambre de la Synnefo puis il réalisa que 2 lui avait bien malgré lui encore sauvé la vie... Il prit note mentalement de fournir des explications à Sylia plus tard... Mais pour l'heure, il était curieux car 2 lui avait dit ue la jeune femme voulait lui parler et uil avait cédé le contrôle de son plein gré...

"Oui, miss Win Der Walls? Qu'alliez-vous dire? Une brève absence je le crains, une petite inattention...La fatigue sans doute, il ne faut pas s'en formaliser... JE suis tout ouïe désormais..."

Le ton et l'attitude signifiat clairement que 2 n'était plus aux commandes. Pas avec un lagange comme ça en tous les cas! Mais ce dernier était par contre à l'affût, curieuxd'entendre la requête de Sylia.

Olivier ne repoussa pas Sylia. Il était peu habituer à la douceur des autres, n'ayant pas reçu grand chose de ses parents, n'ayant pas eu d'amies ou de petites amies. L'expérience lui était somme toute nouvelle, où il recevait au lieu de donner. Il resta donc surpris un moment puis, ne sachant pas trop quoi faire, il la laissa faire, se disant que si elle faisait cela, elle devait avoir une bonne raison. Le grand chef de la Synnefo qui avait toujours réponse à tout venait de se faire prendre par surprise, ne sachant pas dut tout quoi faire.

*Je vais avoir l'Air d'un imbécile de première qualité mais je suis hacker de formation, pas spécialiste en relations humaines... Que suis-je censé faire, dire ou penser? Mystère... On devrait écrire un manuel de la vie pour les nuls, je pense que j'en aurais grand besoin...*

"Bien sûr, c'est moi qui aie mit à jour le système de sécurité après ma nomination comme boss de la Synnefo. Il le fallait bien, ce bâtiment était un vrai moulin!"

Dit Olivier avant de s'approcher de la porte, de présenter son badge et ensuite déverrouiller la porte.La sécurité était déjà en état d'Alerte, il ne s'en faisait pas outre mesure quant au fait d'être poursuivis.

"Et voilà, nous voilà libres de faire ce que bon nous semble désormais. Et je dois reconnaître que cette expérience que je viens de vivre à l'instant était des plus agréable bien que je doive lee reconnaître profondément dépaysante..."

Dit le chef de la Synnefo en souriant. 2 lui faisait la tête: C'est lui qui reluquait cette fille, pas Olivier!

Sylia rigolait devant Olivier. Un vrai moulin... comme ça, on n'aurait pas dit, mais elle venait d'arriver alors qui sait ce qui se passera par la suite. Déjà, ce qu'il s'était passé pendant cette seule journée qui allait se finir était incroyable. Elle allait se sentir de mieux en mieux, ici, à la Synnefo. C'était ce qu'elle pensait. Elle ne l'avait vu que brièvement tout à l'heure, lorsqu'ils étaient suspendus dans le vide, mais le soleil était en train de se coucher, lui aussi après avoir subi une fatiguante journée.

Elle s'étira une dernière fois avant d'étouffer un baillement et chercha du regard la malette qu'elle avait tant que mal réussi à garder dans la main jusqu'ic, puis lâché lors de leur atterrissage. Elle la trouva dans un coin de la pièce et la reprit en main, soulagée de ne pas l'avoir perdue. Elle y tenait à son sniper depuis le temps qu'elle l'avait. Puis, elle s'approcha de la sortie et souriait, amusée par les paroles du Boss.

-Vraiment? J'en suis ravie dans ce cas!

Elle ouvrit la porte tout en passant devant le jeune homme, qu'elle ne lâcha pas du regard. Même, ses yeux montraient une certaine sensualité, comme sa voix ne serait-ce qu'un instant.

-SI vous voulez récupérer ce baiser volé, Olivier... venez me voir à l'occasion.

*Ouf... après tout ça, je mérite bien un peu de repos, moi!*

Sylia sortit de la chambre et se mit à penser à quelque chose. Elle se tourna vivement, de tout son dynamisme vers le jeune homme, il y avait quelque chose qu'elle avait oubliée.

-Hum... vous ne sauriez pas où je vais devoir habiter, maintenant... par hasard?

"Habiter? Oh mais il y a une quantité non négligeable de chambres dans ce bâtiment! Si vous avez une préférence, il suffit de m'en faire part, je me ferai un plaisir de trouver un endroit à votre goût! Il y en a à presque tous les étages, de petits appartements. Bon, je reconnais que le 99ème étage m'est exclusivement réservé et que j'ai la plus grande chambre mais je peux vous assurer que les quartiers des subordonnés sont également confortables. J'y ai veillé tout personnellement, l'immeuble a été rénové dans les semaines suivant ma nomination. Je veux que tout soit parfait pour mes collègues et employés. Et pendant que j'y pense, Sylia, il faut que je vous dise..."

Le jeune boss marqua une courte pause. Le moment était peut-être mal choisit mais autant jouer carte sur table avant de perdre le courage de révéler le secret qui l'habitait: 2.

"Vous avez peut-être remarqué le changement mai sje ne suis pas toujours moi même. Il s'avère que j'ai une seconde personnalité indépendante qui s'appelle 2 et..."

Olivier lui raconta tout, de la création de 2 à l'influence qu'il avait sur lui, de sa présence avant sa nomination et sa présence actuelle... LA totale.

"Pour conclure sur le sujet, je peux affirmer que 2 vous aime. Il est amoureux de vous, je peux sentir ses émotions et ses sentiments. Je pourrais en dire autant, je vous apprécie beaucoup mais à la différence de 2, je ne peux dire cea sur un coup de tête sans avoir préalablement prit le temps de vous connaître et vous laisser le temps de me connaître. Quand à vous dérober un baiser de temps en temps... si la chose ne vous dérange pas, je suis preneur!"

Sylia se demandait quel appartement elle voulait prendre. Un pas trop grand, sinon elle se sentirait mal à l'aise, elle était pour dire que les petits appartements magnifiquement décorés étaient chaleureux. Et s'il y en avait un de couloir mauve, bordeau ou dans ses tons là, ce serait plus que parfait. Elle n'avait pas amené grand chose et c'est dire! Sa malette et quelques affaires -les affaires devraient venir dans des cartons en provenance de son ancien foyer par ailleurs- et c'est tout. Elle irait faire du shopping un jour ou l'autre de toute manière, à son plus grand plaisir aussi. Elle attendait le moment des confessions d'Olivier à propos de son autre, cependant il fallait avouer qu'elle ne l'attendait pas si tôt. Ca ne la dérangeait pas, elle n'avait qu'à écouter patiemment et avec attention... une seconde fois.

Devait-elle lui dire qu'elle le savait depuis sa première rencontre avec 2? Devait-elle aussi en venir aux vérités? Non, intérieurement, elle ne préférait pas que ça se sache. Il y avait des choses à ne pas révéler et son marché avec 2 entre autre. Plus tard, alors elle pourra sans doute lui dire mais pas maintenant. Elle prit un air interressé, histoire de faire croire qu'elle ne savait pas quand même, mais ne cessa pas de sourire. La première fois, ça ne l'avait pas plus gênée que ça, la deuxième fois, encore moins. Olivier avait deux personnalités... et alors?

* Je suis désolé, Olivier... mais je ne pourrais pas être aussi honnête que vous. Ce marché...*

Restant dans le silence depuis un bon moment, le fait d'apprendre une chose qu'elle ne savait pas la réveilla, à nouveau plongée dans l'étonnement. Elle releva sa tête vers Olivier, se demandant... rien, elle avait les idées qui s'embrouillaient en ce moment même. On aurait dit qu'elle avait fait tomber amoureux deux hommes... dans un sens. La jeune femme reprit son radieux sourire, elle ne s'y attendait vraiment pas, elle devait bien se l'avouer mais... c'était agréable de l'entendre, étrange mais agréable.

-Je suis étonné... d'apprendre tout ça. Je ne sais pas trop quoi dire... sur le coup.

C'était d'ailleurs un peu vrai pour la dernière nouvelle. Ellle rigolait, légérement gênée parce qu'elle même ne pouvait pas avoir de tels sentiments envers lui... elle était toujours la femme qui vivait dans le passé, encore... malheureusement. Mais, elle n'allait pas en faire part. Sylia hocha la tête.

-Qui sait ce qu'il se passera demain... ça ne me dérange pas, je l'ai bien fait. Mais, qu'une chose soit claire: je suis une femme qui vit encore dans le passé... je ne sais pas combien de temps encore mais c'est ainsi. C'est à prendre ou à laisser. Si vous ne désirez pas souffrir, Olivier, ne tombez pas davantage amoureux.

Elle reprit le sujet de l'appartement avec aisance et dynamisme, tout en attrapant le bras d'OLivier sans rien demander.

-Sur ce... montrez moi un petit appartement tout chaleureux, aux couleurs violines et simple... si vous avez ça en magasin, je suis... preneuse!

"Euh... Oui bien sûr... 77 ème étage, 4 ème appartement à aprtir du couloir du fond. Je crois que celui là va vous plaire."

Dit Olivier qui lui avait saisit le message plus rapidement que 2 qui faisait grise mine. Il il fit signe à Sylia de le suivre et entra dans l'ascenceur, en direction du 77ème étage. Il se rappellait de l'Agencement du niveau par coeur. Le gratte-ciel Synnefo n'avait aucun secret pour lui. Et puis du reste, son travail, c'était de s'assurer que ses subordonnés soient confortablement installés, pas d'avoir une liaison amoureuse avec. La solitude pesait lourd su r ses épaules mais Olivier s'y était résigné des années plus tôt, ce que 2 n'Avait jamais pu faire par contre. Arrivé devant la porte de l'Appartement, il la déverrouilla pour permettre à Sylia d'entrer.

"Et voilà!"