Quand Lundi rime avec Pari [PV Olivier^^]

"Apprendre? Une chose à laquelle je me plierai volontier. On ne sait jamais suffisamment de choses, il a toujours un peu plus à aller chercher. C'est là tout le défi je dirais, que de savoir doser ce qu'il faut étaler sur des années ou sur quelques mois à peine. L'amour, noble sentiment s'il en est, peut s'enseigner selon deux durées, chacune présentant ses forces et ses faiblesses. à toi de voir comment tu veux t'y prendre pour enseigner à ton humble élève..."

Répondit Olivier en souriant. En y pensant bien, il préférait une approche rapide, plus intense et plus passionnée mais tout en y repensant, une fois l'intensité du moment passée, il faut par la suite encore et toujours garder ce niveau. Si la chose est graduelle par contre, il en est tout autrement et alors jamais la relation ne faiblit... Seulement la patience.

[désolé j'étais vraiment en panne d'inspi ces derniers jours u_u]

Sylia émit un léger rire en déposant délicatement son verre sur la table du bar dont l'ambiance tamisée rendait la situation entre les deux jeunes personnes plus... romantique et passionnée? Sylia n'était pas une grande romantique, à dire vrai. Elle appréciait les fleurs, les diners mais il ne fallait pas non plus exagérer: Sylia n'était pas un coeur aussi tendre que ça. Par contre, il se mettra à être vraiment passionné devant la personne capable de le faire battre à tout rompre. En l'occurence, il s'agissait de l'homme se tenant devant elle.

*Il joue vraiment avec moi ou quoi?*

Cette pensée la fit sourire davantage. Elle plongea son regard dans celui d'OLivier, son menton se posant doucement sur le dos de ses deux mains jointes, accoudée à la table.

-Je réfléchirais à comment m'y prendre... Je verrais ça le moment... venu...

Elle hocha un peu la tête, posant sur lui un malicieux regard. Pourtant, elle n'ajouta rien d'autre. Elle reprit son verre si fragile entre ses doigts et but une gorgée avant d'ouvrir à nouveau la bouche.

-Hum... Au fait, as-tu convaincu une des deux sociètés restantes depuis? A propos de ton plan...

HJ: PAS grave, on a tous ce genre de passes^^

"Non, hélas, je ne rencontre que des esprits fermés et obtus, ce qui ne fait pas mon bonheur pour parler franchement. Les vieilles querelles sont encore vivaces dans leur esprit et c'est une chose que même le temps ne parviendra pas à changer j'en ai peur... Et ce n'est pas faute de bonne volonté de ma part, j'ai cherché à négocier une trêve entre les trois sociétés, enfin, entre Schya et Mavros pour les négociations... Sans succès. Ils sont méfiants. Trop méfiants."

Dit Olivier, pensif et profondément préoccupé par cette situation désagréable. Comment unir les gens quand ceux-ci ne voient même pas que la chose est aussi nécessaire qu'inévitable?

"Peu m'importe je pense. Du moment que la Synnefo reste... Intacte. Au mieux, Schya et Mavros retrouvent la raison. Au pire... On achève le survivant de l'affrontement, par nécessité absolue."

[Okay, tu peux me tuer pour le retard, je le mérite :3 désolé]

La réponse d'Olivier à propos d'une possible alliance entre les trois organisations ne l'étonna pas le moins du monde. Cette époque était remplie de sang et de puissance que tout le monde en avait pris goût maintenant, surtout de la méfiance envers autrui. En temps normal, offrir sa confiance était déjà difficile mais, à Ataxia, cela révèlait presque du miracle. Elle l'écouta, impassible, en buvant quelques gorgées de son alcool. Lorsqu'elle finit son verre, elle ne fit que lever une seconde sa main afin d'en avoir un autre. IL y avait un avantage de taper dans l'oeil du serveur sans le vouloir.(xD) Elle posa son regard bienveillant sur le jeune homme en face d'elle, pensif et préoccupé qu'il était.

-C'est comme ça, Olivier. Tu ne peux pas changer tout le monde, tu sais. Beaucoup se retournent vers le passé, encore et toujours rattachés à lui. C'est triste mais on peut rien faire. Je sais ce que c'est de garder son passé constamment en soi. L'ôter est effrayant. Si tu ne m'avais pas poussé à le faire, je n'aurais pas pu changé.

Elle marqua une pause, un léger sourire naquit sur ses lèvres. Puis, après un silence, elle reprit, d'un ton plus enjouée.

-Mais, je ne vais pas te mentir. Plus il y a d'ennemis, plus ça m'excite et plus ça m'interesse! Je serais ton arme dans l'affrontement avec le plus grand plaisir!

Elle leva les yeux au ciel comme une gamine imaginant son cadeau futur.

-Je me demande quand viendra le moment!

Elle se reprit, se calma et reporta son attention sur le jeune homme devant elle, s'accoudant à la table et verrouilla son regard espiègle dans le sien. UN sourire naquit à nouveau ses lèvres, plus malicieux.

-Bien... Parlons d'autre chose. Avez-vous des projets interessants pour cette suite de soirée, Mon cher Maxter?

HJ: Mais non, pour si peu!^^

"Plus ou moins. Pour ma part, j'aurais passé la soirée dans mon sanctuaire, dans cette tour qui est nôtre à admirer la vue de mon humble logis, en toute intimité et en toute tranquillité, loin des pensées libidineuses de ce troupeaux d'imbéciles et d'inconscients. Un lieu où tu te sentirais à l'aise, un lieu à ta hauteur, où tu serais maîtresse chez toi."

Répondit Olivier en souriant. Il comptait bien dédier cette soirée à Sylia et il avait de nombreux plans pour en faire un moment inoubliable pour elle. Après tout, quand il avait proposé le pari, il s'était bien douté que cette dérive était envisageable et même souhaitable. Il l'aimait, elle l'aimait... Et mutuellement ils faisaient des sacrifices.

"Un endroit où je pourrai te parler sans subir les possibles remarques insipides de la gent "indigène" qui hante ce genre de clubs... Quoi que l'on trouve également de confortables chambres à l'étage de l'établissement si tu le désires... Pour être parfaitement franc, je ne verrais aucune objection à plus d'intimité tant entre nous qu,en regard de notre environnement."

"Magnifique. Nous irons donc à la tour. Et rappelle moi quand le temps viendra d'envoyer nos assassins faire un tour dans ce club... Il y a des têtes qui vont tomber, littéralement. Personne ne reluque l'amie de coeur d'Olivier Maxter sans en payer le prix. Absolument personne."

Dit Olivier avec une pointe de sadisme dans la voix. Il pouvait se montrer excessivement cruel quand il s'agissait de gens auxquels il tenait tout particulièrement. Il prit galamment la main de Sylia et ce simple geste en disait long sur ce que son coeur et son âme pensait. Il la conduisit jusqu'à son véhicule et quelques minutes plus tard, ils étaient dans l'ascenseur qui les mèneraient au sommet de la tour, dans l'ascenseur privé d'Olivier.

"Être le boss a ses avantages tu sais, les ascenseurs réguliers sont sous surveillance. mais pas celui-ci, pas le mien, ce qui me permet de faire des choses plus... Osées si on peut dire."

Dit-il avant d'embrasser de nouveau Sylia. eh oui, si Sylia était sa drogue, il était normal qu'il soit vite en manque... Et puis du reste il n'était pas en train de faire plus qu'acte d'amour... Si suite plus corsée et intime il y avait, ce ne serait certes pas dans l'ascenseur!

Avant de partir, répondant aux dires d'Olivier, Sylia étira ses lèvres légérement rosées montrant un sourire interessé et malicieux. Comment oublier quand il s'agissait de sang, de faire tomber des têtes. Bien qu'elle aurait tout aussi bien pu s'en occuper elle même, elle se disait que finalement, elle avait mieux à faire. Vraiment beaucoup mieux à faire.

-Je n'oublierais pas.

Sylia se laissa voler sa main, chauffée par celle d'Olivier. Une chaleur qui se fit également ressentir à son coeur... Depuis quand n'avait-elle pas ressenti cette sensation de bien être? Longtemps, elle ne comptait plus les années. Elle ne voulait et n'avait plus à les compter, de toute manière. Laissons le passé derrière nous, n'est-ce pas? Laissons pleurer si ça lui chante et continuons d'avancer. Tour en voiture, il ne fallait plus beaucoup avant d'atteindre la tour et de grimper les étages. L'ascenseur.. Désert et calme, il n'y avait qu'eux deux puisqu'elle entendit dire qu'il était privé. Cela devenait vraiment interessant, une situation qu'elle adorait, appréciait plus. Et elle devait l'avouer, elle ne pensait pas Olivier agir comme il allait le faire. C'était plutôt son genre. Mais ce ne fut que mieux! Prise agréablement au dépourvu, Sylia n'attendit pas avant de savourer ce délicieux baiser surprise. Naturellement et tout doucement, elle enroula ses bras d'un geste léger autour de son cou.

*C'est de surprise en surprise!*

Sylia se permit de continuer le baiser encore un peu plus, sentant la chaleur commencer à envahir une grande partie de son être, le désir grimpa de plus en plus en elle... Passion d'une femme amoureuse mais si dangereuse. ca tombait bien! Olivier aimait le danger, non? Se détachant de ses douces lèvres, Sylia croisa son regard azur, elle lui offrit le sien plus espiègle.

-Tu es un homme rempli de surprises, Olivier. Mais, je te préviens... Il est difficile de m'arrêter après ça. J'espère que tu n'avais rien prévu de... particulier...

"Oh non, je laisse toujours une place à l'imprévu quand je ne suis pas là pour affaire. Et avec toi, je laisse bien double dose. Les de mes premiers temps en tant que boss, alors que je recevais un contrat, la cliente m'a dit qu'il n'y avait rien de plus merveilleux et dangereux qu'une femme amoureuse et que le moment venu, j'en aurai la démonstration. J'ai vu le danger, au club, quand tu voulais les yeux de certaines femmes... Les merveilles, c'est à venir je le crois. TOI tu as l'air d'avoir quelque chose en tête n'est-ce pas?"

Dit Olivier avant d'afficher un demi-sourire amusé. Il décida d'embrasser la jeune femme à nouveau avant d'annoncer d'un ton espiègle.

"Les mâles marquent souvent leur territoire: désormais tes lèvres sont ma propriété exclusive, je ne laisserai aucun autre mâle me dérober ma Sylia adorée... Quand on la la chance d'avoir une femme belle comme un ange qui se bat comme un tigre et qui agit comme le plus redoutable des prédateurs, il y a de quoi ne pas vouloir partager!"

Olivier entra donc dans son bureau avec Sylia, les deux toujours dans une embrassade passionnée et vraie, ce qui rendait la chose encore plus belle. Noble.. Peut-être pas... Parce que ce que le jeune couple semblait avoir en tête n'était pas ce qu'une morale conservatrice aurait apprécié. Mais Olivier était dans SA tour dans SON bureau où personne ne pourrait le voir, l'entendre ou l'atteindre....

Ce fut bientôt à son tour de prendre les devant et bientôt Sylia se retrouva dos au bureau d'olivier qui n'avait pendant ce temps là jamais rompu cette union de leurs deux bouches. Avec sa main droite, il suivit le tracé de la musculature de la tueuse à gage, promenant cette main dans son don et sur ses côtés puis remontant au visage de la jeune femme pour quelques douces caresses, son regard ne quittant jamais la jeune femme, il la dévorait du regard et ses baisers se faisaient plus enflammés encore, signe de leur amour passionné et sauvage.

"Tu dois commencer à avoir chaud comme moi accoutrée de la sorte et moi dans ce smoking... verrais-tu un inconvénient à ce que je te débarrasse de cette chose pour le moins gênante? Elle m'empêche de t'admirer dans toue ta splendeur, ma messagère de la mort adorée... Moi aussi j'arracherais bien les yeux de ces pervers libidineux qui voudraient te souiller de leur regard tu sais..."

"Ça tu n'auras pas à me le dire deux fois..."

Dit Olivier dont les mains s'attaquèrent à la robe. Il eut bientôt mit à nu les épaules de la jeune femme qui ne restèrent pas longtemps vierges de baisers Il fit descendre tranquillement le vêtement, centimètres par centimètre, découvrant le corps sculptural de la tueuse à gage, appréciant la fine musculature et les formes avantageuses de la jeune femme.

"Et tu gardais ce trésor de corps caché sus ce bête vêtement? Que gâchis..."

Plus Olivier découvrait de peau, plus ses baisers se faisaient long et passionnés, ses caresses plus douces mais également plus audacieuses... Au bout de quelques minutes durant lesquelles amour et plaisir avaient été au rendez-vous, la robe était finalement enlevée, laissant la tueuse à gage dans une tenue encore plus séduisante et bien moins gênante pour ce que les deux amoureux avaient en tête...

"Ne soyons pas trop hâtifs sur les jugements, il reste encore des vêtements à retirer et bien d'autres surprises agréables risquent de se révéler tant à toi qu'à moi..."

Murmura Olivier à l'oreille de Sylia, son souffle chaud venant se poser au creux de son cou. Il recommença ensuite le jeu de caresses sensuelles, de baisers passionnés et des autres artifices amoureux qu'il déployait pour Sylia depuis ce début d'intimité dans l'ascenseur. Elle était si belle, si parfaite, belle et terrible comme l'océan ou la nuit, gracieuse et mortelle comme les plus redoutables prédateurs de ce monde... Elle était à la fois la beauté et la perfection et également la froideur et la mort, un merveilleux contraste de chaud et de froid qui donnait un être tiède mais vivant pouvant passer d'un extrême à l'autre si la situation le demandait... Elle était Sylia Win Der Walls, une classe à part dans la gent féminine, sont ange gardien et désormais sa compagne de vie... Jusqu'à ce que la mort les sépare. Et Dieu seul savait combien de morts il faudrait avant de les atteindre.

"Tu vas voir ma chère Sylia, qu'entre Olivier le boss et Olivier l'amoureux, il y a une marge que je me ferai une joie de te faire découvrir..."

"Je n'ai pas encore tout enlevé d'une part, chère Sylia et d'autre part, la plus grande part de ta beauté est intérieure. Ce n'est pas avec un corps que je suis tombé amoureux: le temps et les circonstances seront sans doute amenés à lui faire subir certaines transformations. C'est de la personne dont je suis tombé amoureux. De toi par conséquent."

Dit Olivier en souriant, soupirant de plaisir sous le frôlement des mains de Sylia sur sa peau. Plus elle était près de lui, mieux il se sentait. Il se sentait vivre, il était autre chose que "le boss". Et c'était chose que petit à petit il avait oublié avec le temps, avec les devoirs que sa charge lui imposait et tout le bataclan. Mais là, dans son bureau, avec cette femme, seuls pour la nuit et libre de dire et faire tout ce que leur amour désirerait exprimer, il se sentait plus humain encore, plus vivant. Il répondit de façon tout aussi douce au baiser de Sylia, prolongeant le moment, un moment de tendresse fixé sur l'infini, comme si par un baiser on pouvait arrêter le temps...

"Je serai le Olivier que tu aimes. Et même plus s'il le faut. Pour toi, je ferais n'importe quoi... Tu es le nouveau souffle de ma vie, son nouveau sens..."

"Si on venait à t'arracher à moi, le ciel et l'enfer ne saurait m'empêcher de faire périr ton meurtrier. Je mettrai la ville à feu et à sang pour venger ton nom... Et je ne m'arrêterai que lorsque j'aurai l'infinie certitude que l'histoire ne retiendra rien de cette personne. Je serais prêt à retirer sa famille même la plus éloignée de la surface du globe pour te rendre justice. Il existe des limites qu'il ne faut jamais franchir chez quelqu'un... Et tu es cette limite. Il n'y a qu'un mot qui puisse te décrire, de faire le portrait de ce que tu représentes à mes yeux... Et le langage seul est insuffisant pour l'exprimer. Le langage du corps par contre offre une belle approximation..."

Dit Olivier avant d'embrasser à nouveau la jeune femme. Un simple baiser amoureux qui voulait tout dire, un simple baiser qui avait plus d'importance aux yeux d'Olivier que la vie elle même...

"Tu sais, il existe quelque chose qu'on appelle transfert de chaleur, si tu as froid..."

"J'espère que je ne t'apprends rien... C'est toi l'experte des actes, je suis expert en mots... Une sacrée combinaison je dirais... Le feu et la glace dans un même couple... Une combinaison qui a de quoi faire trembler tout Ataxia... Quoi de plus féroce que deux amoureux prêts à tout pour se protéger... Et qui sont prêts à tout pour profiter pleinement de leur amour..."

Dit Olivier dans les mains agiles s'affairèrent sur l'attache du soutien-gorge de la jeune femme. Il était torse nu lui alors il fallait qu'il le soit tous les deux, justice oblige! Et puis du reste, quoi de mieux que d'ajouter un peu plus de désir dans le bol d'émotions du petit couple? Cela ne coûtait rien et cela promettait d'être amusant. Il débarrassa donc la jeune femme de cet accessoire de lingerie féminine avant de faire sentir son souffle chaud sur cette poitrine désormais dénudé, toujours dans son optique d'échange de chaleur...

"JE comprends mieux désormais pourquoi les hommes ont autant de difficulté à résister aux femmes... Le corps humain est un trésor, le corps de la femme une trésorerie complète je dirais..."

*Experte en actes? Il a une façon de me définir... Enfin, ça englobe un peu tout.*

-Prêt à tout... Mhh... C'est vrai que ça nous convient parfaitement!

Les mains du jeune homme finirent par lui ôter son avant dernier vêtement, l'un des deux qui restait sur elle d'ailleurs. Il réchauffait son être, en s'occupant de son coeur par ses paroles, de son âme capturée par son beau regard de glace et son corps par son souffle près de sa peau. Ainsi, il comprenait mieux la raison des hommes irrésistiblement attirés par les femmes... Non. Il n'y avait pas que ça et elle allait lui faire découvrir: Sa vision du monde des relations humaines et amoureuses. Ses paroles l'amusèrent et elle quitta d'elle même le bureau sur lequel elle était à moitié assise maintenant. La tigresse de feu tourna autour de lui, sa main frôlant le torse du jeune homme, ses longs cheveux bougeant selon son moindre mouvement de corps. Ses talons résonnaient dans la pièce qui était apparemment reliée à une autre. Oui, par habitude, Sylia repérait chaque porte au premier coup d'oeil, chaque passage, chaque sortie ou entrée.

-Ce n'est qu'un avant goût... Il y a bien d'autres raisons qui font qu'ils sont irrésistiblement attirés...

Elle quitta la moindre partie de sa peau pour s'abaisser et attraper la cravate qu'elle lui avait enlevée quelques minutes plus tôt. D'un geste sensuel, elle entoura le cou d'Olivier avec et l'attira doucement vers elle, un pas en amenant un autre. Elle recula, son regard plongeant dans le sien, le désirant toujours. Elle ne savait pas trop où menait cette porte mais en avait une petite idée puisqu'il s'agissait de l'appartement de son patron et que jusqu'ici, elle n'avait vu qu'un bureau. Elle recula alors ainsi jusqu'à cette porte.

-Monsieur Maxter... Si vous voulez mes lèvres, il va falloir les attraper de vous même. Les mériter.

Trop de minutes sans qu'elle sente la chaleur de ses bras, la douceur de ses lèvres mais... N'était-ce pas fait exprès?

"Je pourrais me contenter d'ordonner tu sais... Notre relation tourne autour de la puissance et du pouvoir en plus de l'amour: tu es prêtes à tout pour moi et c'est réciproque. Je peux t'offrir une quantité incroyable de choses comme tu as beaucoup à m'offrir. Et si je veux tes lèvres, je n'ai qu'à demander et j'obtiendrai. Tu serais bien mal fichue de me refuser cela non? Et puis du reste, je suis ton patron ET ton amoureux. Mélanger travail et plaisir est une faute mais pour tes lèvres, je ferai une exception. Une grosse exception que je répéterai pour l'éternité si besoin est."

Dit Olivier avec un sourire aussi malin qu'amusé, posant son regard irrésistible sur la jeune tueuses à gage, un air mi sérieux mi tentateur dans le regard...

"Situation intéressante dis-tu? C'est encore à moi d'en juger je dirais..."

Dit Olivier en s'avançant, se plantant bien en face de la jeune femme, la regardant avec un intérêt non déguisé approchant ses lèvres de celle de Sylia sans pourtant les toucher, préférant passer un doigt espiègle sur ces dernières, dessinant le contour des lèvres de la tueuse à gage puis reculant se propres lèvres centimètre par centimètre comme une chance qui est en train de partir pour ne jamais revenir. Il fit un autre pas vers l'avant et leurs deux corps se touchèrent. Il serra contre lui Sylia, faisant contact avec tout son corps... Sauf ses lèvres, encore une fois et il fit pleuvoir sur le visage de la jeune femme de courts baisers, juste assez pour qu'elle désire ces lèvres aimées mais jamais sur la bouche. Il s'attarda au niveau du coup, descendit sur la poitrine, remonta au cou puis au front avant de murmurer.

"Nous sommes des animaux avant d'être des humains et comme tout bon prédateur, je joue avec ma proie. la question est: quand, Sylia, as-tu troqué ta position de traqueur pour la position de traqué? Je te laisse tes lèvres, si tu ne veux pas me les donner, je prendrai le reste de ce corps merveilleux. Tu ne m'as pas dit que je devais aller le chercher lui..."

Il la défia du regard, un regard espiègle, amusé, remplit d'amour et de désir.