Quand Lundi rime avec Pari [PV Olivier^^]

IL devait bien être dans les alentours de MInuit, le club était ouvert depuis quelques heures déjà et une foule de richesses et de puissances entrait les unes après l'autre. Tout le monde ne pouvait pas aller dans ce luxueux club, ce serait contraire à la règle! A part tout ça, on était Lundi! Le début d'une semaine comme celui d'un pari que Sylia avait passé avec Olivier. C'était un duel. Soit elle arrivait à le décoincer, soit il réussissait à lui passer l'envie de fumer... Et il commencait ce soir, où Sylia avait donné rendez-vous au Boss devant l'entrée du club. Un endroit convivial. La jeune femme était déjà devant l'entrée à attendre. Les mains dans les poches de sa longue veste noire qui recouvrait son corps, le cou couvert d'une écharpe, la jeune femme leva la tête vers le ciel.

*Si sombre...*

Elle s'était habillée pour l'occasion. Une belle et longue robe fendue jusqu'à une cuisse de couleur bordeaux... Elle portait ses bijoux avec élégance et avait regroupé ses longs cheveux blond clair en une queue de cheval qui lui donnait un air stricte. Bien entendu, elle n'avait pas oublié ses armes habituelles pour autant, en faisant bien gaffe que personne ne puisse les remarquer. Mais ce serait difficile. Sylia regarda une seconde sa montre en argent à son poignet.

*IL ne devrait plus tarder... Maintenant...*

Olivier s'était vêtu d'un de ses plus beaux costumes. En fait, il s'agissait, selon lui, de SON plus beau costume. Il l'avait conçu lui même et avait mit des mois de travail pour parvenir à sa conception finale. L'habit en soi laissait transparaitre tout le luxe et le raffinement qui avait été nécessaire pour concevoir cette merveille en matière de tuxedo.



Lorsqu'il arriva au club, toutes les têtes des demoiselles (et même la tête de certains hommes) se tournèrent en sa direction et il était claire que bon nombre d'entre elles auraient bien voulu l'avoir pour compagnon de soirée. Repérant aisément Sylia, il s'en approcha de sa démarche calme et posée habituelle avant de la saluer d'une gracieuse révérence.

"Vous êtes en beauté très chère..."

Sylia n'avait pas laissé indiffèrent certains hommes accompagnés ou non mais elle ne les voyait pas. Elle attendait seulement UN seul homme et il se présentait déjà devant elle, habillée bien élégamment. Elle esquissa un radieux sourire en faisant face à Olivier. Sylia hocha la tête -elle avait bien entendu remarqué ses femmes qui l'avaient regardé de haut en bas, interessées!

*Vais-je devoir tuer ce soir, aussi?*^^

-Vous n'êtes pas mal non plus, mon cher...

Elle émit un léger rire avant de regarder l'entrée du club.

-Et... si on entrait?

*Que je défie ces greluches de tenter quoi que ce soit!*

-Que je puisse gagner mon pari...

Elle lui lanca un regard de provocation.

"Oui nous pouvons rentrer mais non, vous ne gagnerez pas ce pari. Vous aurez perdu avant mardi midi! Et encore, c'est si je travaille lentement!"

Dit Olivier en riant de bon coeur. Il prit le bras de Sylia et entra dans le club, bien décidé à passer une soirée aussi agréable que remplie de surprise! La joute serait sans doute rude et ponctuée de coups bas mais qu'importe! Un pari restait un pari!

*Courage, Olivier, courage, tu peux le faire!*

"S'il ne doit en rester qu'un en vie, ce sera moi! C'est un privilège de chef ça Sylia!"

Dit olivier en riant de bon coeur. Il n'avait aucun doute sur ses talents de persuasion et un défi restait toujours une aventure excessivement formatrice. Inconsciemment, il se mit à lancer des regards assassins à ceux qui portaient un oeil trop intéressé à Sylia et sa main glissa vers son arme quand l'un d'entre eux siffla Sylia. Le regard froid et la mine féroce, il se leva à demi avant de s'apercevoir de son geste. Il se rassit et esquissa un sourire d'excuse à Sylia.

"JE ne me savais pas si protecteur, je me surprends moi même..."

Sylia rigola en s'asseyant sur le siège qu'elle avait précédemment pointé du doigt. Elle croisa les jambes par habitude sans paraitre pour autant vulgaire. Ce n'était pas son genre. Mais, elle aimait être à son avantage. Elle savait qu'elle ne paraisserait pas inapercu avec ce seul geste mais ne pensait pas qu'on la sifflerait. Elle remarqua l'attitude... Jalouse... d'OLivier et esquissa un sourire. Elle était amusée de le voir se comporter ainsi, étrangement et agréablement amusée.

*ON dirait bien que je ne suis pas la seule...*

Elle avait l'oeil pour détecter un moindre mouvement et portait son attention sur le jeune homme qui faillit prendre son arme. Après avoir entendu le sifflement, elle était elle même à deux doigts d'attraper une de ses aiguilles sur elle et de l'insérer adroitement dans la gorge de celui qui avait osé aller si loin. Mais, les choses se calmèrent quand OLivier se rassit. Elle s'accouda à la table et hocha la tête, le sourire aux lèvres.

-Vous me surprenez aussi. Mais, je trouve ça mignon.

Elle rit avant de rajouter en baissant d'un ton.

-J'avoue que j'étais à deux doigt de tuer de sang froid les garces qui vous ont fixé tout à l'heure, Olivier.

Le serveur vint prendre leur commande et elle posa son regard sur lui en réfléchissant.

-Bah... Comme ça... Pourquoi pas une Margarita...

"Moi je vais prendre... Un verre d'hydromel. J'y ai prit goût par le passé, spécialité d'un ancien employé... Et si vous n'en avez pas... Arrangez-vous pour m'en trouver! Autrement... Je pourrais bien m'impatienter... Et je doute que vous désiriez vous mettre la Synnefo à dos..."

Commanda Olivier d'un ton doucereux. Il annonçait ses couleurs et soudainement, le regard des hommes se firent de moins en moins présents sur Sylia... En fait, on se mit même à carrément éviter leur table, ce qui faisait le bonheur d'Olivier.

"Nous serons tranquilles pour discuter, vous ne croyez pas chère Sylia? Qui plus est, il faut bien avoir le facteur de concentration dans un défi de cette envergure..."

"Non vous ne pouvez pas prendre de cigarette Sylia car j'ai fait voeu de vous débarrasser de cette habitude et vous le savez. Comment, vous demandez-vous? Et bien c'est fort simple en fait. Vous connaissez ma passion pour les technologies modernes? Et bien vous aurez un avant goût de ce que l'on peut faire avec quelques nanorobots. Toutes vos cigarettes sont désormais des cigarettes surprise. Croyez moi, si vous n'abandonnez pas par vous même, ce sera par dépit après ce qu'ils vous feront subir!Il va de soi, bien sûr, que ce n'est qu'un des nombreux as dans ma manche..."

Dit Olivier avec amusement. Il pointa du doigt un fumeur non loin et la cigarette dudit fumeur explosa, littéralement. Sans dommage pour l'homme, bien sûr mais de quoi surprendre et ce de façon plus que flagrante!

Sylia tourna la tête en froncant les sourcils pendant un instant, se demandant vraiment ce qu'OLivier préparait. IL pointa du doigt un homme qui allait pour fumer quand cette dernière lui explosa en pleine figure. IL n'eut rien mais ne pouvait plus faire le fier avec son visage maintenant. La jeune femme détourna la tête, et soupira.

*Manquait plus que ça... Pourquoi fallait que j'ai affaire à un passionné de la technologie...*

Elle posa son coude la table et sa tête sur le dos de sa main en regardant avec un sourire en coin Olivier. Les deux commandes arrivèrent à cet instant.

-Vous avez fait fort, je l'avoue. Mettre des p'tits robots dans mes cigarettes... Déjà, oser les toucher est un acte courageux en soi... Les pièger l'est encore plus...

Elle attrapa tout de même une cigarette et la coinca entre ses doigts.

-Ca voudrait dire que j'aurais le droit à d'autres surprises comme ça? Vous croyez que je suis une tueuse à gages pour rien, Olivier? J'ai connu pire...

PUis, elle fixa le jeune homme et alluma la cigarette sans même l'éloigner d'elle, de lui. Elle s'en amusait vraiment.. Bah... ces surprises là avaient toujours eu le don de l'enthousiasmer.

-Ce sera quoi cette fois?

"Vous verrez par vous même..."

LE truc de la cigarette infumable: percer des trous minuscules sur toute la longueur de la cigarette. Vous aurez beau tirer dessus... Vous n'en obtiendrez même pas une bouffée. Et les petites machines d'Olivier avait fait des milliers de tout petits trous invisibles à l'oeil nu dans le trois quart des cigarettes du paquet...

"J'ose espérer que vous êtes patiente, autrement... Ce sera une victoire vraiment trop facile. Trop facile voire décevante ajouterais-je."

Olivier savait que la partie ne serait pas gagnée pour Sylia. En fait, il avait juste programmé ses nanorobots pour qu'ils suivent Sylia en s'accrochant, notamment, à sa peau et ensuite de piéger ses cigarettes. Plusieurs contre-mesures étaient possibles... Mais n'est pas hacker qui veut!

Elle se rendit compte que rien ne se passait lorsqu'elle voulut avoir une bouffée... Rien. Rien? La jeune femme se demanda ce qu'il avait fabriqué quand, en éloignant la cigarette de ses lèvres, elle remarqua celle ci... comme qui dirait hors d'usage, elle la posa, pressant l'objet sur le cendrier. Sylia rigola légérement, amusée par ce qu'Olivier avait osé faire à ses magnifiques cigarettes.

*INteressant, interessant...*

-Okay... 1 à O. Mais, je ne me considère pas comme vaincue.

La jeune femme attrapa son verre et l'approcha de ses lèvres.

-Je ne peux pas utiliser mon paquet pour... L'instant, disons.

Sylia but une gorgée de son alcool qui coulait le long de sa gorge, ne faisant que réchauffer davantage la chaleur de son coeur. EN plus d'être un parfait gentleman, Olivier savait relever un défi! C'était ce qui le rendait beaucoup plus attirant. Mais, elle n'était pas Sylia Win Der Walls si elle s'arrêtait maintenant! La jeune femme reposa son verre et souriait toujours au jeune homme.

-J'vais devoir me saouler pour ne plus penser à fumer, vous savez, ça? Quand je suis saoule, je ne réponds de rien, Olivier. Vous êtes prêt à en assumer les conséquences... ET perdre le pari, évidemment...

"Oh mais vous savez... Vous pouvez abandonner de suite et je règle votre problème à l'aide d'une petite séance d'hypnose. J'ai à ma disposition bien des moyens pour régler les problèmes de mes employés. On fait de tout avec la technologie moderne. Au diable les pendentifs, on fait bien mieux de nos jours en hypnose."

Dit Olivier, tout sourire, ravi de voir que son plan fonctionnait comme il l'espérait. Un avantage tactique de taille doublé de ressources aussi diverses que variées... Qu'avait Sylia dans son propre arsenal pour l'empêcher de gagner son pari? Il était bien curieux de le découvrir...

"Ne buvez pas trop... Je tolère très mal les gens saoul. Déformation professionnelle... Couvrir les gaffes que vous ferez à jeun, passe encore. En état d'ivresse... Même ma clémence a des limites..."

-Abandonner? C'est mal me connaitre. Quand il s'agit d'un défi, même un problème de santé est le cadet des mes soucis. Et ne tentez pas l'hypnose sur moi. Je réagis très mal face à ça par la suite.

Elle buvait son verre et le reposa sur la table. La jeune femme ne s'avouait pas vaincu mais, même si elle gardait le sourire, elle était tout de même sérieuse. L'hypnotiser signifiait la provoquer. Et il y avait des bonnes et des mauvaises provocations. Malgré tout, elle esquissa un malin petit sourire.

-Je n'aimerais pas devoir vous trouer chaque membre de votre corps par une balle, Olivier.

Ce n'était pas une menace non plus. Elle fixa un moment le plafond et reporta son attention sur le jeune homme. S'il n'aimait vraiment pas les gens saouls, il était mal tombé. Quoi que... Sylia disait ça mais elle tolérait vraiment bien l'alcool.

-Je comprends. Mais, ce soir et cette nuit, je ne suis pas en service. Si je vous protége, ce sera par volonté et non par devoir. Là, je ne suis pas votre garde du corps. Je n'ai pas rendez-vous avec mon Boss mais avec Olivier, l'homme. D'où le fait que je doive vous décoincer un peu, mon cher!

Elle rigola, avala une gorgée de son alcool mais le garda dans la bouche. Elle se leva et s'approcha d'un pas dangereux du jeune homme. Elle agrippa avec une force sensuelle le col de son costume et approcha par obligation son visage du sien, déposant ses lèvres sur les siennes pour un baiser amoureux... En réalité, alcooliquement passionnée puisqu'elle lui fit boire par cet intermédiaire sa gorgée.

[Désolé pour le retard affreuxxxxxxxxxxxx u_u trop occupée!!! ^^]

HJ: Pas de prob^^ LE devoir avant tout!

Olivier fut surprit et étonné. D'une part de la manœuvre, de l'autre part par la teneur de l'alcool en matière de force. Mais il se ressaisit. Si sensualité, amour et passion était les armes de Sylia pour se décoincer, il le ferait vite et bien, lui concédant volontiers la victoire pour profiter de ces moments à la fois intimes et intenses mais également enivrants et charmeurs. Il ne sut trop comment il y parvnt mais il accepta la gorgée de Sylia, l'avala et prolongea ce baiser alcoolisé, sans jamais séparer ses lèvres des siennes.

Sylia pouvait s'attendre à tout mais elle avait un penchant pour une des réponses d'OLivier devant son geste: l'accepter. Elle avait aussi songé à ce qu'il l'empêche de l'embrasser, après tout, il ne tenait pas l'alcool aussi bien qu'elle. Il aurait pu également la rejeter plus brutalement, quoi que... Sylia voyait mal Olivier faire ça. En même temps, il avait eu l'idée brusque de lui bousiller ces cigarettes. Malgré tout, elle fut ravie qu'il décide de lui même de prolonger ce baiser follement alcoolisé. Cela restait un délicieux plaisir pour la demoiselle. Elle connaissait les sentiments forts d'OLivier, lui n'avait peut-être aucune idée des siens. Elle ne les avait jamais dévoilé jusque là... Du moins, si l'on faisait attention seulement aux mots. Pourtant, elle tenait à lui... Elle s'en était rendue compte.

La jeune femme continua un peu de l'embrasser avec passion puis finit par se détacher de ses lèvres, mais pas de son visage. Peut-être qu'on les regardait... mais, vraiment, cela n'avait aucune importance. Son attention se concentrait seulement sur le jeune homme, ses yeux remplis de tendresse ne regardaient que ceux d'Olivier comme pour s'y plonger librement, et son sourire amusé lui était seulement destiné. Pour elle, il n'y avait rien autour qui méritait qu'elle s'y interesse. Elle prit une voix douce et calme en laissant sa main sur la joue du jeune homme.

-Si vous me laissez déjà gagner avec un simple baiser, je vais finir par croire que vous êtes un piètre adversaire.

*Simple... je ne crois pas...*

-Mais... vous êtes ma seconde drogue quand je n'ai pas mes cigarettes, Olivier. C'est votre faute, vous m'avez provoqué.

Avoua Sylia en rigolant légérement.

"Si il y a une chose que j'aurai apprise à la longue c'est qu'il ne faut jamais laisser orgueil interférer avec amour. Je suis prêt à perdre mille paris si je peux profiter de la douceur de vos lèvres, de la beauté de votre regard et de la chaleur de votre souffle. Rien ne me fera même plus plaisir que de faire un piètre adversaire à ce moment là."

Dit Olivier d'un ton doux et sincère, un mince sourire aux lèvres. Que pouvait bien représenter la valeur d'un pari face à la toute puissance de l'amour? Que représentait la vanité d'un être face à la force titanesque qui peut unir deux êtres sur terre? Strictement et absolument rien...

"Pour un autre de vos baisers, je vous concède même la victoire. Plutôt perdre et rester à vos côtés que gagner loin de vous. Vous n'êtes pas ma drogue Sylia, vous êtes mon air. Je ne veux ni ne peux me passer de vous, tout simplement."

Répondit Olivier d'un ton doux et aimant mais pas moins passionné. Il aurait été prêt à tout laisser tomber pour cette femme, son poste, son prestige, sa position de pouvoir, tout. Il ne voulait qu'être à ses côtés, lui offrir corps, coeur et âme...

"JE t'aime, Sylia Win Der Walls, de tout mon corps, de tout mon être. JE ne veux vivre que pour toi..."

Sylia hocha la tête sans cesser de plonger dans son regard comme si elle s'y sentait absorbée. Sa main effleurait son visage pour enrouler les mèches de cheveux d'Olivier autour de ses doigts, le sourire aux lèvres. Elle sentait son être se réchauffer en étant près de lui, tellement que ne pas sourire était impossible. Etait-ce ce que l'on appelait aimer? Elle se souvint de ces sentiments qu'elle ne pensait plus jamais revoir. Mais ils étaient là, à nouveau.

-On est deux à le penser alors. Sinon, pourquoi aurais-je tant voulu crever les yeux des filles qui ont osé vous regarder? Il n'y a vraiment que vous qui me fasse perdre mon sang froid, au fond.

Elle rigola légérement et entendit le reste des dires du jeune homme. Elle le regarda, à demi étonnée parce qu'au fond, elle avait déjà compris mais le saisir et l'entendre étaient deux choses bien diffèrentes.

*Aime...*

Ces mots résonnaient dans son esprit comme la plus chaleureuse des boucles. Elle se sentait fragile et forte, bien et effrayée à la fois. Elle était bizarre mais elle adorait cette sensation. Elle adorait ces mots qui cognaient dans son coeur comme pour s'échapper enfin d'elle, tout dévoiler. Elle ne comprit pas pourquoi ou alors... oui, peut-être. Une larme coula de son oeil pour rouler sur sa joue, mais elle n'était certainement pas triste. Cette larme la brûlait d'un fort sentiment.

-Je...

Elle approcha de plus en plus son visage vers le sien.

-Je ne pensais pas dire ça un jour mais... Je t'aime... Je t'aime, Maxter.

Elle sourit radieusement en regardant Olivier dans les yeux.

-Je ne te laisserais pas partir...

*Pas mourir... pas comme lui...*

Elle entoura le cou du jeune homme de ses deux bras, même si elle était plus grande que lui étant debout, et posa passionnément ses lèvres sur les siennes.

Au fin fond de l'esprit d'olivier, un autre être souriait. Il s'agissait de 2 qui n'était jamais vraiment parti, au fond. Il savait et avait su voir en Sylia la femme qu'il fallait à Olivier pour s'épanouir, pour être plus humain que certains humains. Même s'il était incapable de raisonnements longs et complexes, il savait encore comprendre les sentiments humains et il était heureux pour l'autre qu'il aie enfin comprit ce que vivre signifiait.

*Je veillerai sur toi, Olivier Maxter, tu t'es rendu digne de ce que tu es quand tu as daigné aimer cette femme et que tu as enfin comprit que la vie ne se résumait pas au petit univers semi-ordonné que tu t'es entêté à vouloir voir pendant toutes ces années... Va heureux et rends la heureuse...*

Et 2 se retira définitivement d'olivier, tout du moins de ses pensées conscientes. Il pourrait toujours gérer l'inconscient, ce n'était pas chose compliquée pour lui. Il devait se faire une raison, ses sentiments à l'égard de Sylia avaient et étaient ceux d'olivier, il les avait simplement garder en lui jusqu'à ce que l'autre se décide à les montrer...

Olivier, lui, prolongea longuement le baiser, langoureusement, se levant lentement pour ensuite serrer le corps à la fois si fort et si fragile de la tueuse à gage contre lui, sans jamais détacher son regard du sien. Pour une des rares fois depuis bien des années, Olivier Maxter était pleinement heureux...

"Je ne sais pas. Mais il y a toujours un moyen à ce que l'on dit. Et puis du reste, comment moi je pourrais résister à la caresse de tes lèvres, à la rassurante chaleur de ton corps et à ta beauté foudroyante? Je n'ai que des mots pour me défendre contre toi..."

Répondit Olivier en souriant également. Après tout, sur ce terrain, il partait désavantagé. Ne disait-on pas qu'il n'y a rien en ce monde de plus irrésistible qu'une femme? Sylia était de plus un magnifique spécimen alors y résister... Une option absente!

"Qui plus est... Moi je n'ai jamais connu l'amour, je suis encore plus vulnérable."

Ajouta Olivier sans jamais se détacher de Sylia.

[dsl pour le retard affreuxxxxxxxxxx^^]

Devant une telle accumulation de compliments, Sylia ne put que sourire radieusement devant le jeune homme qui la tenait dans ses bras comme si elle allait pour s'envoler et qu'il l'en empêcherait. Mais elle n'avait aucune intention de partir et de fuir une magnifique vérité. La jeune femme le dévora du regard .

-C'est une bonne défense, je trouve. Je n'aurais aucun mal à m'y habituer. Enfin... faut quand même que je garde mes distances, sinon il se peut que tu deviennes une véritable proie.

Elle émit un léger rire avant de reprendre. Vulnérable... vraiment? Comme ça, on ne dirait pas. Sylia n'arrivait pas à détacher son regard des siens comme hypnotisée, et elle déposa un doux bisou sur sa joue, en profitant pour glisser quelques mots au creux de son oreille.

-Dans ce cas, je saurais être un excellent professeur pour un si mignon élève.

La jeune femme se détacha alors - malheureusement (XD)- de son corps pour reprendre sa place à table et une bonne gorgée de son verre.