Merci Boss de vous soucier de moi...

"Trop prévisble... Franchement Stansfield, t'es vraiment un pathétique calculateur. Pensais-tu vraiment que je n'avais pas anticipé? Je lis en toi comme dans un livre ouver pauvre plouc!"

Deux attendait justement ce moment pour écraser la main de l'autre d'un bon coup de talon. Comme un cafard que l'on écrase... Mais il rata son coup, Olivier, le vrai, tentant de l'empêcher de faire plus de dégât.

"Laisse moi en finir avec lui Olivier! C'est moi qui commande maintenant! Pas toi! JE veux le tuer, je vais le tuer et c'est très bien comme ça!"

LA lutte s'engagea entre vrai et faux, chacun tentant de prendre contrôle du corps... Dans un affrontement aussi effrayant que spectaculaire de convulsions et de mouvements sacadés.

Erwan ferma les yeux, en prévision de la douleur qu’il aurait pu ressentir si Olivier n’avait pas retenu 2, et que ce dernier lui ai broyé la main. Mais heureusement, le boss de la Synnefo eut le dessus. Erwan en profita pour prendre son arme, et il se releva d’un bond, tandis que les derniers effets de son gaz se dissipaient. Il recula de quelques pas, cherchant des yeux autour de lui une solution. Il pensa d’abord à l’assommer, mais il risquait de se faire blâmer pour cela par Olivier par la suite…

Voyons voyons… que doit on faire pour faire reprendre ses esprits à quelqu’un, que fait on en temps normal, quoi ?! Le cerveau de l’espion était en ébullition quand son regard se posa sur le verre d’eau qu’il n’avait pas totalement bu. Il se précipita vers celui-ci, et le jeta à la figure de l’autre. Sûrement cela n’aurait aucun effet, mais au moins, il aurait tenté quelque chose, et ce n’était pas chose vraiment dangereuse, sauf si Olivier nous faisait une réaction allergique à l’eau.

Reculant de quelques pas, stupéfait devant ce qu’il venait de faire lui-même, qui était soit d’une bêtise sans nom, soit d’un soudain géni, il bafouilla :

-Pa… Pardon Boss ! Vous êtes revenus ?

Par mesure de précaution, il pointa à nouveau son arme sur l’autre

"M... Médicaments..."

Articula péniblement Olivier qui commençait à reprendre le dessus sur Olivier 2. Avec l'aide de ses médicaments, il affaiblirait suffisamment longtemps sa seconde personnalité pour lui permettre de reprendre un plein contrôle sur son corps et il espérait y parvenir! PArfois, mais très rarement, la rage de 2 était si forte que les médicaments n'Agissaient qu'à moitié. Dans ces moments là, Olivier restait cloîtré dans son bureau et refusait de voir qui que ce soit... Mais le pourrait-il pour le cas d'Erwan et de la folie meurtrière de 2? Il n'en était pas certain...

"JE suis désolé Erwan... De t'inflige rmalgré moi tant de torts..."

Dit olivier uqui transpirait abondamment, luttant contre 2 qui lui-même se battait avec l'énergie du désespoir pour garder un contrôle relatif sur le corps...

Des médicaments ? Etait il bien en train de lui demander de les lui faire prendre ? Oui sûrement, mais où pouvaient ils être ? Il se rua vers le bureau, y posant au passage son arme, et se mit à ouvrir tous les tiroirs qu’il pouvait trouver, le problème était que beaucoup étaient fermés à clé. Il recula d’un pas, et prit une profonde inspiration, il fallait qu’il se calme si il voulait être efficace. Il reprit alors sa fouille, et finit par trouver dans le fond d’un tiroir des comprimés, ainsi que des médicaments que l’on injecte directement dans le sang.

Il sortit la boite blanche où tout se trouvait, pour la poser sur le bureau, et se mit à lire rapidement les étiquettes. Sur l’une des boites était marqué « a prendre uniquement en cas de crise ». Ce devait être cela… Il pria intérieurement pour que cela soit des comprimés à avaler, et non pas un liquide quelconque à injecter, et ouvrit le carton. Manque de chance… Il prit le flacon et le tendit vers Olivier en disant :

-Je l’ai trouvé, essayez de rester calme quelques instants !

Il s’apprêta à sortit l’une de ses propres seringues quand il se rappela celle qu’Olivier avait laissé sur le bureau. Il ouvrit rapidement l’emballage dans le quelle elle se trouvait, puis, il prit la dose prescrite sur l’emballage, c'est-à-dire 5ml, et il se dirigea doucement vers Olivier, sans geste brusque. Lui administrer ce médicament n’allait pas être chose facile avec 2 qui le faisait gesticuler dans tous les sens…

Il était habitué à faire des injections, pour la simple et bonne raison qu’il s’en faisait lui-même régulièrement. Cependant… Dans son cas, il n’était pas nécessaire de viser la veine… De plu, le produit qu’il avait entre les mains était extrêmement puissant. Sans doute dangereux si il s’égarait ailleurs que dans les veines… Il fallait donc que l’autre arrête de bouger. Il décida donc de s’adresser directement à 2 :

-Vous savez aussi bien que moi qu’il pourrait être fatal le fait que je manque la veine. Si Olivier meurt, vous le suivrez, vous avez donc tout intérêt à le laisser en paix si vous ne voulez pas que cela finisse mal !

"Encore faudra, t'il, Erwan Stansfield, que tu m'attrapes d'abord. Comme si j'allais me laisser piquer! Tu peux toujours rêver oui!"

Olivier 2 s'amusait follement. Il se rua dans un coin de la pièce où se trouvait qulques tiges de métal d'une longeur appréciables qui servaient essentiellement à faire passer les fils des trop nombreuses consoles et ordinateurs du bureau. Il s'empara de l'une d'entre elle et d'un coup de pied précis, envoya l'autre vers Erwan.

"J'espère que tu connais tes classiques mon chou parce que tu vas en manger toute une sinon!"

railla 2 en imitant de façon grossière et carricaturée ce qu'Erwan était (dan ses préférences sexuelles). Il savait le jeune homme vulnérable sur cette quetion et frapper pour faire mal était sa spécialité...

"Que le meilleur gagne... C'EST À DIRE MOI! (Insérer ici le cri de guerre typique duu guerrier sûr de sa victoire)"

Erwan ramassa la tige de métal tombé à ses pieds et la regarda pensivement, avant de poser ses yeux sur l’autre. Ce n’était pas un regard haineux, agressif ou quoi que ce soit de ce genre, mais plutôt un regard triste. Pour quelqu’un qui considérait Olivier presque comme un dieu, le voir, ou du moins voir le corps de ce dernier, agir de la sorte était tout simplement désolant. Cela ne fit que l’inciter à ne pas avoir de pitié avec 2, aussi, il se prépara à attaquer avec la barre de fer, troquant son regard triste contre un regard déterminé à en finir.

-Le meilleur n’est pas toujours celui qu’on pense…

Dans sa main libre, il tenait toujours la seringue à la quelle il jetait un coup d’œil de temps à autre. Dans la bataille, il était possible que l’un d’entre soit piqué par accident… Aussi, il devait être très prudent, et agir de façon raisonnée. Raison pour la quelle il n’attaqua pas, et se contenta de rester en position de défense.

-Boss, retenez le, quelques instants, rien que quelques instants. Vous êtes là quelque part, alors faites quelque chose, et ne le laissez pas mettre nos vies en danger…

Il déglutit péniblement, attendant une quelconque réaction du corps en face de lui, que ce soit 2 ou Olivier…

"Et que pensez-vous que je tente de faire? Il est déchaîné ce bougre, ce n'est quand même pas ma faute! De façon générale, il est bien plus docile, il faut croire qu'il vous déteste vraiment Erwan, vous m'en verrez navré! "

Dit Olivier qui avait au moins réussi à avoir le contrôle sur un côté complet du corps, le droit. Une mince victoire mais un pas de plus pour faciliter les choses à son subordonné. avec un peu plus de volonté, il aurait peut être les bras et une jambe... Mais la lutte était tout sauf gagnée. Pour chaque effort que faisait Olivier, 2 en faisait tout autant sinon plus, bien décidé à tuer Erwan AVANT d'être maîtrisé.

"Je fasais mon possible mais il est vraiment en colère, il ne se maîtrisera pas vec aisance j'en ai peur. Il va fallir faire preuve de talent mon pauvre Erwan. De force aussi. Quoi qu'il en soit, je vous souhaite bonne chance,,,"

Mais 2, qui n'Avait pas l'intention de lâcher prise, décida d'exprimer aussi son point de vue. On l'excluait encore du dialogue? Et puis quoi encore!

"T'es mieux de ne pas manquer ton coup petit rebut de l'humanité ou je t'explose la tronche avec les armes d'Olivier! tant pis pour les apparence!"

C’était si troublant, de se trouver face à une personne qui l’encourageait, et qui quelques secondes plus tard l’insultait. Mais cette fois, il ne se laissa pas blesser par ces paroles. Ce n’était pas Olivier, ce n’était pas lui, ce n’était que la partie la plus maiprisable de son subconscient, rien de plus, il ne fallait pas que ses paroles le touchent. Il continua donc à le fixer avec ce regard déterminé.

Il afficha un petit sourire, pour faire croire à l’autre qu’il avait une confiance absolue en lui même et en ses capacités, puis il lui lança d’un ton méprisant :

-N’y pensez même pas… Et si je rate mon coup comme vous dites, nous mourrons tous les trois. Moi j’ai une famille pour me pleurer, lui aussi il en a une, la Synnefo, mais vous, qui vous pleurera ? Personne, parce que personne ne vous connaît, et les rares personnes connaissant votre existence vous haïssent, j’en suis certain !

D’un geste vif, il envoya alors la barre de fer dans les pieds de l’homme, pour le faire tomber. Si il y parvenait, ce serait chose bien plus aisée de le maîtriser. Si cela ratait, il avait bien d’autres idées pour venir à bout de 2. Quoi que… avec une seringue dans la main, chose à la quelle il fallait constamment faire attention, il n’était pas certain d’y arriver.

*Reprends toi… Ce n’est pas le moment de perdre la face, tu as déjà fais ce genre de chose, alors recommence !*

La barre toucha effectivement sa cible et Olivier s'écrasa face contre terre, sans blessures graves, fort heureusement pour lui. 2 jura, naturellement, mais les dernières paroles de Stansfield ne l,Avait pas laissé indifférent.

"Si, il y a bien quelqu'un qui m'apprécie. Cette personne travaille même ici, dans cette organisation. Il y a au moins une personne qui m'apprécie bien. Je le sais."

Rétorqua 2 sur un ton de défi. Curieusement, il ne tenta pas de se relever pour riposter. Il reprit plutôt la parole, poursuivant son affirnation.

"Je ne suis désagrléable qu'avec ceux que je déteste. Ceux que j'aime bien, je les traite bien. Sinon, où est le plaisir à être un éternel fêtard quand on a pas d'amis? Qu'est-ce que tu en dis, Stansfieeld hein? Hein? D'ailleurs, où sont-ils, tes mamis à TOI?"

Erwan afficha un petit sourire satisfait, et se jetant sur l’autre pour l’immobiliser, il se garda de laisser paraître le fait que les paroles de l’autre l’avaient touché. Des amis… Il était expert informaticien depuis qu’il était jeune, ce que l’on appelait d’ailleurs plus un geek qu’un expert informaticien. Et c’était l’une des caractéristiques de ce genre de personne de ne justement pas avoir de relations sociale. Encore une raison qui avait fait qu’Erwan avait inventé tous ces scénarii extravagants entre lui et Olivier, il n’avait aucune notion de la réalité des choses.

Il serra les dents pour ne rien répondre, ce n’était pas le moment de se laisser influencer par une chose aussi futile que cela. A califourchon sur l’autre, pour l’empêcher de se débattre, il plaqua violemment son coude contre le torse d’Olivier, après lui avoir prit son arme des mains. Il n’avait maintenant plus qu’à le piquer… C’était plus facile à dire qu’à faire, l’autre pouvait toujours se débattre…

-Allez vous coopérer, ou préférez vous risquer sa vie ainsi que la votre aussi stupidement ? Je ne vous laisserai pas prendre le contrôle du corps de cet homme, aussi, je suis moi prêt à prendre le risque !

Ce n’était bien entendu pas vrai. Il savait parfaitement que l’autre n’était comme d’habitude là que temporairement, qu’une fois qu’il serait parti (ou mort), Olivier pourrait revenir, mais il préférait bluffer et jouer les abrutis.

-Vous n’avez pas vraiment le choix ! Renoncez et donnez moi votre bras !

"Vas-y, pique, j'Ai bien hâte de vvoir Oliver expliquer sa bosse au front..."

S'esclaffa 2 avant de partir de sn plein gré. Il n'en dit rien, bien sûr, voir Olivier soufrir l'Amusait. Et Olivier n'eut pas vraiment le temps de parler, il reprenait son souffle, épuisé opar ce pénible combat tant intérieur qu'extérieur. Conclusions: Erwan allait piquer un Olivier bien saint d'esprit... Et ce pour le plus grand plaisir de 2 qui en rirait volontier par la suite.

Bien à son aise dans le subconscient de l'Autre, 2 fit une chose très rare, il médita sur la vie et ses complications(Erwan Stansfield en faisait partie). Fallait-il vraiment être sage pour pouvoir sortir? Il n'était pas un enfant, il décidait par lui-même...

Erwan fut surpris que l’autre capitule aussi facilement. Cela cachait il quelque chose ? Il n’avait pas le temps de réfléchir. Il devait profiter de cette accalmie pour administrer le médicament à Olivier. Il lui prit donc le bras, et doucement, il inséra l’aiguille dans la veine de l’homme, au niveau du coude. Si certains auraient pu faire cela à la façon « boucherie », Erwan qui lui était habitué aux injection fit cela très doucement, histoire de ne pas abîmer encore un peu plus le corps de l’homme…

Il retira la seringue du bras d’Olivier, et il se redressa, pour aller s’agenouiller à côté du corps de l’homme, et non plus au dessus. Il posa la seringue à terre, à uns distance assez raisonnable de ce dernier pour ne pas provoquer d’accident. Se penchant alors sur lui, il lui demanda :

-Boss, c’est vous ?

Par mesure de précaution, sans même s’en rendre compte il avait empoigné à nouveau la barre de fer. Si 2 recommençait à faire des sienne… Il risquait d’être mal accueilli. Cependant, les paroles de ce dernier lui trottaient toujours dans la tête…

"Oui, c'est bien moi Erwan. Je suis exténué par contre, ce fut et de loin l'affrontement le plus éprouvant que je dus faire contre moi même... Je suis fatigué, si fatigué...Et je ne me sens vraiemnt pas bien. Je ne sais comment il fait mais il arrive à mettre lus de force dans ses coups que moi et j'ai l'impression qu'on a innondé chacun de mes muscles avec de l'acide lactique tant je souffre.."

Et il avait l'air de soufrir le marty. Si 2 résistait bien à la douleur, ce n'était pas le cas d'olivier qui avait même une résistance moindre dans un état de fatigue. La respiration sifflante et saccadée, il tenta d'imposer le calme à son esprit, histoire de récupérer adéquatement.

2 le détestait donc tant que cela… Erwan avait du mal à croire que ce pouvait effectivement être la première fois que la lutte était aussi acharnée entre les deux « hommes ». Il y avait cependant un léger avantage à cela. Cela voulait dire que 2 le haïssait, certes, mais aussi qu’Olivier s’était battu pour ne pas qu’Erwan soit blessé. A cette pensée, le jeune homme afficha un sourire béa, qu’il ne tarda pas à faire disparaître, se rendant compte qu’il devait avoir l’air totalement stupide…

Il se mit accroupi et se pencha sur le corps de l’homme. Passant l’un de ses bras derrière le cou d’Olivier, l’autre par-dessous ses genoux, il lui dit :

-Accrochez vous à mon cou, je vais vous poser sur le canapé.

Il espérait seulement avoir assez de force pour soulever Olivier. Pas que celui-ci soit particulièrement gros, loin de là, mais c’était surtout qu’à force de rester devant le PC, Erwan avait tendance à négliger les activités physiques…

"Non, ça ira, je vais boitiller jusqu'au canapé. Vous risquer de vous blesser en manoeuvrant de la sorte... Allez me chercher un quelque chose à manger dans le réfrigérateur et ce sera déjà très bien, je vous assure."

Dit Olivie sur un ton vacillant certes mais qui n'admetrait aucune réplique. Il savait ce qu'il faisait après tout, il n'était pas stupide! Il avait d'autre choses sur quoi se préocuper que de bleser involontairement Erwan. Ce serait donner un point à son horrible double et il se refusa à lui fire ce plaisir. Il endurerait douleur et fatigue et ce serait déjà un point de gagné pour lui.

"Et ramenz moi à boire ne même temps, je meurs de soif. S'il vousplaît."

Ajouta t'il après un court moment de silence.

Erwan soupira en se redressant. Il avait bien envie de dire « mais non, c’est rien », mais s’il le faisait, ils étaient sûrement partis pour plusieurs minutes de « mais non, mais si, mais non, mais si… » Et cela n’avancerait rien à la situation déjà délicate. Aussi, il se dirigea vers le frigo, qui était quasiment vide d’ailleurs, et il y trouva un dessert sucré, ce qui allait aider l’autre à reprendre des forces rapidement. Il prit aussi une bouteille d’eau, faute d’autre boisson, et il les posa sur la table basse à côté du canapé.

Se dirigeant ensuite vers Olivier qui n’avait pas encore eut le temps de bouger, il lui tendit la main en lui disant :

-Je peux au moins vous aider à y aller, je ne risque rien si vous prenez appui sur moi non ?

Même là, la crevette qu’était Erwan risquait d’avoir du mal à faire le poids… Qu’importe, il aurait au pire un peu de mal à le soutenir, mais il ne pouvait pas se faire mal.

"làn'est pas la question Erwan. J'ai honte. Profondément honte de vous avoir fait mal, d'avoir dit des choses qui auraient pu vous blesser. Olivier 2 est quand même moi, même si ce n'est qu'une personnalité. Vous vous rendez cmpte? J'aurais pu vous tuer et vous êtes encore là à m'aider. Je... Partez, Stansfield, quittez la Synnefo, je ne sais pas, je ne sais plus... vous ne méritez pas de finir tué par une personnalité jalouse. Je vousd emande ,mille fois pardon pour ma faiblesse. Royez-vous... Qu'il serait plus sage que je démissionne? Que je laisse quelqu'un de plus sain d'esprit à la tête de cette organisation? J'en suis à me poser la question Erwan... 2 est très sélectidf sur ceux qu'il estimera avec bon égard... Mon dieu, qu'aie-je donc failli faire..."

Et il se mit à pleurer, maudissant sa faiblese, maudissant 2, souhaitant que le cauchemar prenne fin...

Il se passa tout à coup quelque chose de surréaliste, l’espion n’en croyait ni ses yeux ni ses oreilles. Olivier Maxter, respectable boss de la Synnefo depuis 5 ans était en train de… pleurer, là, juste sous ses yeux… Erwan le fixa avec des yeux ronds, ne sachant pas quoi faire dans un premier temps. Dans un second, il s’agenouilla à nouveau auprès de lui, après être allé chercher les victuailles qu’il avait posé sur la table.

Il commençait à ouvrir les emballages, afin que l’autre mange et reprenne des forces, et pourquoi pas sa tête au passage, tandis qu’il répondait à l’autre sur une voix douce, dénuée de toute agressivité :

-Je ne peux pas vous obéir, pardonnez moi… J’ai attendu trop longtemps pour entrer à la Synnefo pour la quitter aujourd’hui. Et si je dois mourir de la main de quelqu’un, je préfèrerai autant que ce soit de la sienne que par celle d’un inconnu. Lui a une raison valable de ma haïr, alors que… Mourir de la main d’un de ces tarés qui assassine dans les rues pour le plaisir, serait une mort bien plus… Stupide.

Il se déplaça derrière Olivier, en lui remontant le torse pour le faire s’asseoir. Il pouvait ainsi le soutenir, et l’empêcher de retomber. Le laisser là à se morfondre, allongé sur le sol de son bureau n’était pas la meilleure idée qui soit pour l’aider à se reprendre en main… Il ouvrit la bouteille d’eau et la tendit à Olivier en reprenant :

-Pour ce qui est de votre poste… Je ne pense pas que démissionner soit la meilleure chose à faire… Voulez vous le laisser gagner ? Si vous renoncez à ce poste, vous risquez de le regretter, votre état morale en subira les conséquences, et vous serez plus faible face à lui… Vous n’avez pas à vous en vouloir, alors s’il vous plait…

Il se sentit gêné de lui demandez cela, il avait l’impression de s’adresser à son aîné et idole comme à un enfant.

-Arrêtez de pleurer, et buvez un peu.

"Erwan... Vous rendez-vous compte du danger que vous courrez? 2 pourrait vous assassiner pendant votre sommeil si il lui en venait l'idée! Vous êtes en danger de mort! Vous ne pouvez pas me demander de vous faire rester ici!"

Protesta Olivier avant de prendre une gorgée d'eau. Il resta longtemps pensif, tentant de trouver un moyen de protéger Erwan. Il ne savait pas quoi faire. Il devait pourtant y avoir une solution... Mais il lui faudrait du temps. Beaucoup de temps... L'ordinateur pourrait peut-être lui fournir une solution mais il en doutait très fortement. Pour le moment... Il fallait reprendre des forces.

"Me pardonnerez-vous d'avoir tenté de vous tuer Erwan?"

Erwan se rendit compte dans un frisson que les paroles de l’autre étaient juste… Il n’était pas en sécurité, même dans sa chambre. Une serrure, qu’était-ce exactement ? Cela ne protégeait rien ou presque… Olivier 2 n’aurait aucun mal à pénétrer dans sa chambre malgré la porte verrouillée… Il déglutit péniblement et lui répondit :

-Peut être… Que vous pourriez me donner la permission d’habiter hors du QG. Mai s’il vous plait… Ne me demandez pas de quitter la Synnefo…

Quitter la Synnefo signifiait ne plus avoir aucun contact avec son boss, donc, tous ses efforts seraient anéantis. Il ne pourrait plus travailler, la Schya n’accepterait jamais de le reprendre, la Mavros ? Pas question ! Erwan ne voulait rien avoir à faire avec cette bande de gamins drogués et psychopathes…. Les détournements de fonds servaient tout à fait à le faire vivre bien sûr, mais sans travail… Qu’allait il faire de ses journées ? Se laisser seul à dépérir enfermé dans son appartement ? Et puis… Il y avait quelqu’un qu’il devait surveiller ici… Il ne voulait pas laisser son frère seul, qu’il jugeait tout à fait apte à détruire la Synnefo à lui seul…

-Je vous pardonne… Je ne suis pas spécialiste des troubles de la personnalité… Mais je sais que vous n’avez pas pu contrôler vos actes.

Sortant de sa poche un paquet de mouchoirs, il en tendit un au jeune homme en ajoutant.

-Je dois d’ailleurs vous remercier d’avoir ainsi luté pour me protéger.

"Il y a peut-être une solution en fait... Si vous parveniez à vous faire aimer de 2. 2 vous déteste principalement parce qu'il vous juge comme étant un mauvais hacker. Je vous donne un mois complet pour réaliser le défi Maxter qui coure toujours sur le net sans avoir été résolu. JE suis persuadé que vous avez les compétences nécessaires. Réalisez un exploit et il vous respectera. Il respecte l'excellence et la force entre autres choses. Cela pourrait peut-être bien fonctionner..."

2, du fond du subconscient d'Olivier, ricana. Comme si le blanc bec allait éussir le défi... Il fit savoir à Olivier qu'il acceptait les termes du marché et qu'il tiendrait sa part du contrat. Et donc Olivier en fit part à Erwan.

"Il a dit: le choix lui revient, je sais qu'il va secouvrir de honte alors moi j'accepte... Et sachez que 2 n'a qu'une parole..."

Le défi Maxter ? Cela faisait longtemps qu’Olivier l’avait lancé, et jamais personne n’avait réussi à le déjouer. Enfin personne… Erwan en fait s’y était déjà risqué, il avait réussi à trouver comment déjouer le virus, excepté que… Trop timide par le passé pour oser se faire connaître par Olivier, il était bien loin d’imaginer que ce dernier l’avait déjà observé, il n’avait jamais mis la neutralisation en route, et s’était contenté de sauvegarder ce qu’il avait pu trouver dans un coin de son pc, parmi d’autres fichiers qu’il avait classé «peu important », qu’il conservait là temporairement, pour les supprimer par la suite.

Il baissa la tête, et dit d’une petite voix :

-Alors… Dites lui qu’il n’a plus à me poursuivre comme il l’a fait, parce que j’ai trouvé comment neutraliser votre virus….

Enfin, il l’espérait… Il y avait passé des heures durantes, à revoir tout en détail, pour être sur qu’il ne s’était pas trompé. Il en était certain, seulement… A 99% seulement. Et dans ce genre de milieu, il fallait mieux avoir la certitude à 100% des choses avant de se prononcer.

*ah quel con, pourquoi je lui ai dis ça ?!*

"Il se moque ouvertement de vous. Il dit que c'est impossible, que vous bluffez. Et pardonnez mon scepticisme mais il s'agit quand même d'une de mes plus belle création qui nécéssita au moins... 25% de mon talent."

Fit remarquer le grand chef de la Synnefo. Au fond de lui, 2 riait à en perdre haleine tant il trouvait Erwan pathétique. Il était persuadé que l'Autre ne faisait que se vanter, chose qu'il trouvait follement amusante. Comme si quelqu'un avait pu neutraliser ou avait une solution pour neutraliser un virus auto-répliquant, qui pls est en mode offensiof... N'importe quoi, selon lui. PErsonne ne le pourrait.

Le jeune homme fut vexé de la remarque de son Boss. Oh, il se fichait pas mal que 2 ne le crois pas, mais tout de même… Bien qu’en face d’Olivier il soit relativement modeste, il estimait qu’il avait au moins 25% de ses capacités, chose que l’autre mettait en doute. Son expression se durcit soudainement, puis, il entama d’un ton sec :

-Et bien… Je devrais aller chercher mon pc pour vous le prouver

Il marqua une pause, faisant mine d’avoir une illumination.

-Mais non suis-je bête ! Nous pouvons utiliser le votre, puisque vous avez accès direct à mes fichiers !

Il en profitait au passage pour critiquer le fait qu’Olivier l’espionne. Il pouvait sûrement faire en sorte que cela cesse, mais jusque là, il n’avait pas osé.

"Ne le prenez pas sur ce ton Stansfield, je dis que vous êtes ain d'esprit ce qui n'est pas mon cas. 2 y est pour beaucoup dans le design de ce virus. Et comme il s'Agit d'une personnalité cela implique la folie. Et allez chercher votre portable, personne ne touche à mon ordinateur. Absolument personne à par moi... Et 2."

Réotrqua calmement Olivier. Un bouddha maigrichon, à entendre le ton. Il était rare qu'Olivier fasse preuve d'émotions. 2 s'en chargeait généralement pour lui... Mis il avait foi en Erwan et la pensée d'avoir un apprenti le remplissait de joie. Erwan Stansfield allait ressuciter le groupe des Chaos Puppeters... Un rêve longtemps ignoré de par son impossibilité. MAis la chance sourait à nouveau au maître hacker. Il avait la certitude que cette fois, tout irait bien. Que si le groupe était un sous-branchement de la Synnefo... Personne n'y pourraitrien.

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