Gueule de bois... Bonjour Boss

Erwan avait dormit quelques heures après sa beuverie. Quand il se réveilla, malgré le fait que son organisme ait été nettoyé, il ressentit une insupportable douleur à la tête… Il posa sa main sur son front en grognant. Il avait aussi mal au cœur… Enfin bref, il avait une gueule de bois. Il bailla et ouvrit les yeux, pour les refermer aussitôt, il avait été aveuglé par les lumières vives de sa chambre. Il se risqua à les ouvrir une seconde fois, plus lentement, et cette fois cela passa sans trop de problème. Il s’assit, la tête lui tourna…

Il se mit à regarder autour de lui, se demandant comment il avait pu arriver ici. Il reconnaissait là une chambre d’hôpital, mais pourquoi… Il eut rapidement la réponse, quand il voulu s’appuyer sur son bras gauche. Il émit un gémissement ainsi qu’une grimace de douleur. Il regarda son épaule, et en conclut qu’il avait du se passer pas mal de chose durant le temps où il avait été ivre… Il soupira, et vit une enveloppe sur la table de nuit, avec son nom inscrit dessus. Il arqua un sourcil, et l’a prit du bout des doigts. Il l’observa longuement avant de l’ouvrir.

Il reconnu là l’écriture d’Olivier. Que diable lui voulait il ? Il lu la lettre, et au fur et à mesure de sa lecture, son visage se décomposait… Il était convoqué dans le bureau du boss, dès qu’il serait réveillé avait marqué Olivier… L’homme semblait…. Légèrement en colère. L’espion soupira une nouvelle fois. Il commençait à se rappeler de la veille, mais tous les souvenirs ne lui étaient pas encore revenus… Il se leva, et enfila sa chemise, une chemise propre qu’on avait du laisser là pour lui pensa t-il, puisque la sienne était inutilisable…

Il prit ensuite l’ascenseur, après avoir brièvement parlé avec les médecins, et il se rendit au 99E étage. Là, il se dirigea vers le bureau d’Olivier, frappa timidement, avant d’entrer.

-Vous vouliez me voir…

"Oui et je vous conseille d'avoir une explication convaincante ou je peux vous jurer que jamais plus vous n'oserez vous présenter dans ce bureau, Erwan Stansfield. Je n'Ai jamais été aussi déçu par un de mes propres subordonnés avant hier soir. Mais bon sang, qu'est-ce qui vous a prit? Vous êtes indirectement responsable de la mort de deux gardes et vous avez bien failli compromettre des choses que nous nous étions mit tous les deux d'accord pour garder secret!"

Le ton neutre vibrait d'une colère difficilement contrôlé et le regard flamboyant d'Olivier fixait Erwan de derrière ses lunettes, comme un papillon que l'on aurait épinglé pour une collection. Erwan était sous les projecteurs.... De l'interrogatoire.

"Je vous conseille de solliciter votre mémoire car je ne vous fournirai aucun détail de cette honteux événement! Vous êtes prévenu!"

Erwan soupira. Oui, pas de doute, il était bon pour passer à l’interrogatoire… Quelles raisons avait il eu de boire ? Il n’y en avait aucune, si ce n’est le fait qu’il était sorti (pour une fie) et qu’il avait eu envie de s’amuser un peu… Et quand on est timide comme l’était le jeune homme, on n’a pas d’autre choix que de se désinhiber un peu avant de pouvoir être à l’aise. Mais le « un peu » s’était transformé en « beaucoup », sans qu’il ne s’en rende compte…

Erwan garda d’abord le silence ; Il ne savait trop quoi répondre à son supérieur… Après réflexions, il se dit qu’il fallait mieux éviter les excuses bidons telles que « ma copine m’a quitté, mon hamster est mort et j’ai pas d’augmentation au travail ». Autant être franc… C’était la meilleures chose à faire. Du moins… Le pensait-il.

-Je n’ai aucune raison… Pour avoir bu, désolé.

Il se tenait droit comme un I, à deux pas de la porte, les mains dans le dos, le regard plongé dans celui de son boss.

Olivier trésaillit comme si on l'avait gifflé et la pièce sembla se transformer au fur et à mesure que la colère du boss allait croissant. Lorsqu'il reprit la parole, il aurait put cracher des couteaux que le ton n'en aurait pas été plus tranchant.

"Vous êtes en train de me dire que deux de mes gardes sont mort pour rien? Que vous avez bu sans raison et causé tous ces ennuis quasiment sur un coup de tête? C'est cela que vous êtes en train de me dire, espion Erwan Stansfield de la Synnefo?"

LE boss se leva lentement de son fauteuil et s'approcha du jeune espion. La porte de la pièce se referma et le son caractéristiques des verrous se fit entendre...

Le ton de la voix de l’homme faisait froid dans le dos. Erwan sentit un frisson le parcourir tandis que l’autre s’approchait de lui. Il lança un regard en arrière, tandis que la porte se refermait. Comment ? Il avait installé un système électrique dessus ? Il sentit une sorte de peur, d’appréhension l’envahir ; L’honnêteté ne devait pas être payante avec Olivier…

L’espion releva le menton, histoire de garder en semblant de dignité, et il répondit sur un ton froid :

-Il semblerait que… Oui

Il baissa le visage, fixant ses pieds. Il n’avait jamais vu Olivier Maxter en pétard, mais ca risquait de ne pas tarder… Il leva les yeux, et regarda Olivier. Il n’y avait ni défi ni impertinence dans son regard, mais tout de même, il osait soutenir celui de son boss…

"C'est bien ce que je pensais. Trop honnête pour être sciemment responsable de ce désastre. C'est bien là le problème. Vous causez des catastrophes sans vous en redre compte. Et bien mon garçon, laissez moi vous dire ceci: avant de toucher de nouveau à l'alcool, vous allez attendre un sacré bout de temps, c'est une certitude. Vous ne tolérez pas mais alors pas du tout l'allcool. Vous devenez un danger pour vous et pour les autres."

Dit Olivier d'un ton neutre et froid, dévisageant l'espion de la tête aux pieds. Manifestement, il s'était trompé sur le compte du jeune homme et cela lui déplaisait profondément. Il avait misé tellement gros sur le potentiel d'Erwan... Et il le regrettait amèrement.

Erwan avait un défaut majeur : Il était jeune, et il n’avait jamais été cadré comme il se devait de l’être… Il n’avait pas de marques, de limites pour se repérer. De plus, vivre dans un monde quasi imaginaire ne l’avait pas aidé… Il eut l’espace d’un instant l’impression d’être un adolescent devant ses parents, qui devait se justifier d’être rentré trop tard et en piteux état…

Il ne pu qu’acquiescer d’un signe de tête, et soupirer. Que faire d’autre ? Ce n’était pas la peine de défier ou d’énerver un peu plus Olivier… L’homme lui en voulait déjà assez come ça… Il ne se rendait pas encore tout à fait compte que cet acte inconscient était en train de lui faire perdre l’estime de l’homme, estime qu’il chérissait…

A présent qu’allait il faire ? Lui mettre une fessée et l’envoyer se coucher sans manger ?

-Avez vous encore besoin de moi monsieur ?

"Pas que je sache. Je vais affecter quelqu'un d'autre sur le cas que j'allais vous confier. Vous avez besoin de repos et de temps pour réfléchir à votre avenir dans cette société. Vous allez voir qu'il y a des limites à respecter, des cadres à ne pas franchir et ce qu'on a oublié de vous apprendre, vous allez l'apprendre à la dure si il le faut. Vous en avez déjà eu un avant-goût hier. Et je vous conseille de réfléchir sérieusement et de façon mature parce que sinon vous risquez de perdre bien plus que mon estime dans cette sinistre affaire, Stansfield."

Dit Olivier avant de retourner s'asseoir à son bureau. Il prit une grande inspiration et ajouta une ultime réplique à son subordonné.

"Et je pense que vous surveiller 24/7 n'était pas une si mauvaise idée après tout. Méditez là-dessus."

Erwan serra les dents pour ne rien répondre… Encore une fois, il hocha de la tête. Il fit demi tour, et se dirigea vers la porte. Il posa sa main sur la poignée, mais avant d’ouvrir la porte, il tourna la tête vers Olivier.

-Bien… Au revoir.

Le jeune homme quitta alors le bureau d’Olivier. Il descendit ensuite jusqu’au rez-de-chaussée, sans passer par sa chambre. Il quitta ensuite le quartier Synnefo, en prenant le métro. Il se rendit ainsi dans le quartier Mavros, endroit où il était certain d’être tranquille… Il se rendit alors dans un hôtel miteux, où il prit une chambre.

Se rendant dans cette dernière, il se laissa tomber sur le lit, un nuage de poussière en jaillit alors. Il prit ,l’oreiller, et le serra contre lui, en fermant les yeux… Il se remémorait la soirée de la veille… Il n’arrivait pas se croire lui-même… Il s’était couvert de ridicule, il pensait cela irratrapable… Il resta dans cette chambre deux bonnes semaines, sans donne le moindre signe de vie à qui que ce soit… Il ne sortait pas, il mangeait à peine. Finalement, après ce long moment de réflexion, il retourna à l’immeuble de la Synnefo….

Il monta jusqu’au 99^e étage, et frappa encore
une fois à la porte du boss.

"Entrez Erwan, je vous ai vu arriver. Prenez un siège et soyez gentil,a pportez moi la caraffe d'eau et deux verres dans le même temps. Je suis curieux d'entendre le récit de vos réflexions."

Dit olivier d'un ton tranquille, comme si les événements de deux semaines plus tôt n'avaient jamais eu lieu. Il continua, sur le même ton, son petit monologue.

"À votre place, j'aurais profité d'une suite de luxe d'un des hôtels d'Ataxia. En hackant les bons systèmes, vous y sereiz parvenu sans mal... Mais à chacun ses cchoix, ma viision vaut autant qu'une autre..."

Erwan s’exécuta, et apporta la carafe ainsi que les verres jusqu’au bureau du boss. Les réflexions qu’il avait eut durant son absences étaient plutôt positives, cela l’encourageait à aller de l’avant. Il n’y avait qu’un point noir dans cette histoire… Point noir accentué par les paroles de l’homme. Erwan sera les poings, et servit un verre d’eau qu’il fit glisser sur le bureau jusqu’à Olivier, laissant le second vide. Il s’assit et dit d’un ton neutre :

-Je n’avais pas besoin de luxe autour de moi pour réfléchir…

Son ton au final n’était pas si neutre… Il était plutôt… Pincé. Comme s’il s’empêchait de dire ce qu’il pensait réellement. Et ce qu’il pensait c’était… « Arrêtez de m’espionner bordel ! » Depuis qu’il était entré à la Synnefo, il était filmé, jusque dans son propre appartement. Son ordinateur était constamment surveillé. Olivier semblait trouver cela normal. Et bien non. Même un hacker peut avoir une vie privée de temps à autre… Erwan s’était retrouvé obligé d’aller lire ailleurs que chez lui, pour pouvoir se détendre, se savoir libre, et surtout… Pas observé.

-Puis-je savoir… Comment vous avez su où j’étais… J’avais pourtant cru me faire comprendre sur le fait que je voulais être seul et tranquille durant quelques temps…

Il restait sur un ton très calme, et poli.

-J’avais pourtant osé espéré pourvoir être un peu… Seul, après 2 mois sans l’être une seule seconde…

En fait, je n'ai envoyé qu'un espion qui avait pour mission de vous protéger. Je vous ai laissé dans un piteux état et je ne voulais pas que vous attentiez à vos jours. Quand à l'espionnage... Il y a bien un mois et 27 jours que vous n'êtes plus sous surveillance, Erwan... Je n'en vois pas l'intérêt en toute franchise. Je vous fais suffisamment confiance pour me passer de ces formalités. Voyez-vous, Erwan, vous avez vécu trop longtemps dans votre petit monde et je cherche à vous protéger de vous même. Vous ne semblez pas avoir conscience que votre monde plus ou moins utopique est en train de devenir un obstacle majeur à votre vie réelle. Et je ne peux me résoudre à vous laisser en danger. Je vousai donc fais croire que vous étiez surveillé. "

Expliqua Olivier d'un ton calme. Il plongea son regard dans celui de l'espion et demanda d'un ton neutre.

"Dites moi Erwan, vous me détestez je me trompes? Vous m'en voulez de ne pas être comme cette idée que vous vous faisiez de moi, n'est-ce pas?"

Faire croire qu’il était espionné alors qu’il ne l’était pas… Aux yeux d’Erwan, c’était encore pire… Il avait donc été plus d’une fois dormir ailleurs que chez lui, travaillé ailleurs que chez lui, manger ailleurs que chez lui etc.… Tout cela pour rien ?! Une fois de plus, il serra les poings, en se mordant la lèvre inférieure.

Il préférait de rien répondre. Il répondit cependant au regard de l’autre, plongeant également le sien dans les yeux de l’homme. Il ne fit rien pour commencer, puis, il hocha tristement de la tête, avant de lui répondre :

-En effet… Après de longues réflexions… Il semblerait bien… Que je vous déteste.

Il y avait en effet le fait que l’autre ne soit pas ce qu’il avait espéré depuis des années, mais aussi et surtout l fait qu’Olivier ne se comportait avec lui pas comme avec un autre Synnefo… Il en avait discuté avec beaucoup de gens. A chaque premier entretien, Olivier avait demandé à ses employés de l’appeler par son prénom, et de le tutoyer… Avec lui… Jamais.

C’est vrai que… Jamais Erwan ne se serait permis de pareilles familiarités avec l’homme, mais tout de même… Le simple fait qu’il ne lui ai pas demandé…

"Hum... Preuve flagrante que je n'ai pas été assez efficace pour vous faire descendre de votre nuage. Quand vous êtes entré ici, je l'ai tout de suite senti. Dès lors, toute familiarité devenait hors de cause. Il fallait vous faire redescendre sur terre et travailler sur vous avant d'entamer votre vraie vie dans l'organisation. Vous êtes un acas plus complexe que je ne le pensais. Mais vous en valez largement la peine Erwan, vous méritez cette attention. Vous méritez mon soutien. Parce que vous êtes honnête et que j'apprécie cela. Vous verrez, si je réussi à vous ramener sur terre, dans ce monde de fous, vous m'en vodurez certes au début mais ce sera la base d'une solide amitié. Vous avez sans doute manqué certaines rumeurs Erwan, sinon vous aurie su que vous faites parti des privilégiés de la Synnefo. Pourquoi sinon auriez-vous eu un bureau au 98ème étage si je n'Avais pas un intérêt tout particulier pour vous?"

Demanda Olivier avec un sourire triste. Pauvre garçon, il ne comprenait rien à rien...

Privilégié ? Oui et alors ? Qu’est ce qu’il y pouvait à cela ? C’était la faute et la responsabilité d’Olivier non ? Avait il une seule fois demandé à être privilégié par rapport aux autres ? Certes… Quelques semaines plus tôt, cela lui aurait fait plaisir, il aurait fait un sourire gêné, serait devenu rouge tomate, et aurait demandé qu’on arrête de le flatter. Mais là, c’était le contraire.

Il en avait tout simplement assez de cet homme, de sa façon qu’il avait de l manipuler, que ce soit volontairement ou non, de sa façon d’avoir tout le temps raison, de sa façon d’être parfait en toutes circonstance.

-Merci de vouloir m’aider… Mais je n’en ai pas besoin. J’étais très bien… Avant. Je le suis toujours en fait… Je n’ai pas besoin d’aide en ce qui concerne ma vie…

Il se mentait à lui-même, mais qu’importe, il en avait l’habitude… A force de le faire depuis toutes ces années.

-Je n’ai pas la prétention de me dire parfait… Mais il me semble que les seuls critiques que vous puissiez me faire soient en rapport avec le travail que je fournis pour la Synnefo.

"Et vous vous trompez mon cher Erwan. Dites moi, parlez moi de votre vie sociale, voulez-vous? Et n'allez pas me parler de vos contacts que vous n'avez jamais vu sur Internet ou de vos amis sur des jeux virtuels. La vraie vie sociale qui implique des gens de chair et de sang voulez-vous? Que vous me détestiez est une chance, que vous me mentiez en est une autre. Faites face à la réalité Erwan, vous êtes en train de vous enfermer dans votre petit monde. Savez-vous que plusieurs maladies mentales impliquent ce genre de comportement? Et bien moi je en tiens pas à ce que vous soyez un déconnecté de la réalité. Que ferez-vous dites moi, le jour où, excédé de votre comportement de gamin j e vous flanquerai à la porte parce que vous refusez de voir les choses telles quelles sont? Comment espérez-vous vous en sortir? Ataxia est un lieu impitoyable où les rêveurs et les utopistes se font manger tout rond. Vous vous devez de changer et si ce n'est pas de gré Erwan Stansfield, MOI je vous y forcerai. Vous me haïrez après si cela vous chante mais au moins, je vous aurai doné de quoi vous défendre face à la vie.Ce sera une haine qui ne me fera strictement rien car elle viendra du fait que vous n'êtes pas capable de prendre soin de vous. Vous avez parlé de votre frère l'autre fois. Vous êtes aussi déconencté que lui. Le pire, c'Est que lui en est conscient et pas vous. Vous voulez des preuves concrèstes, je peux vous en donner des dizaines sur trois jours d'observations avant que je ne cesse de vous espionnrer comme ovous dites. Vous avez de drôles de termes pour protection..."

Dit Olivier dont le ton devenait dangereusement froid. Quelle cruche! Quel boulet! Un enfant de deux ans dans sa phase du NON était plus raisonnable!

Erwan, excédé, se leva d’un bond, et plaqua ses mains sur le bureau avant de fusiller Olivier du regard.

-Pour votre information sachez que je n’utilise pas internet comme moyen de rencontrer des gens, primo. Secundo, S’attacher à quelqu’un ne fait qu’affaiblir un homme, j’en suis maintenant persuadé. Je n’ai aucunement besoin de relations sociales ! Tercio, mon frère est un abruti qui est venu m’emmerder jusqu’ici et ceci est une affaire familiale qui ne regarde que nous !

Il se rassit sur sa chaise sèchement.

Il n’avait pas du tout apprécié le fait que l’homme se permette de parler de ses relations avec son frère. C’était pour lui la plus privées des parties de sa vie… privée (lol), et il refusait catégoriquement d’en parler avec qui que ce soit.

"Alors laissez moi mettre les choses plus cruement sur la table, Erwan Stansfield. Vous avez très exactement 7 jours, pas une seconde de plus pour me prouver que votre soit disant train de vie n'est pas un obstacle à la vie d'un être humain normalement constitué. RELATIONS SOCIALES incluses. Si passé ce délais, j'ai la preuve irréfutable que j'Avais tort, je vous laisse tranquille, je ne reviendrai plus sur le sujet et je commencerai à agir avec vous comme avec n'importe quel enfant de la Synnefo. S'il s'avère par contre que J'AI raison... Et bien laissez moi vous dire que vous allez passer au reconditionnement Stansfield. Ou alors vous ferez un choix sur votre avenir dans la famille."

Répliqua Olivier d'un ton tranchant. Un poignard infligeait des caresses à côté de ce ton...

Erwan se leva à nouveau d’un bond, lançant à l’homme un regard de défi.

-Je suis le seul ici à pouvoir juger si oui ou non mon train de vie est correct. Vous aimez le faste et le luxe hein ? Et bah pas moi ! Je n’en ai pas besoin, moi !

Il fit volte face pour se diriger vers la porte. Il était tout à fait hors de question qu’il change sa façon de vivre tout cela pour réussir ces tests à a noix. Il allait faire comme si de rien n’était, et continuer sa petite vie de « réveil, pc, manger pc, dodo… ». Ca avait toujours été ainsi, et il s’en portait à ses yeux parfaitement bien.

Il ouvrit violemment la porte, regarda Olivier et d’un ton sec et froid, il lui dit :

-Au revoir, Boss !

Il ferma ensuite la porte, la claquant presque, et il se dirigea furieux vers son appartement. La première chose qu’il fit en arrivant dans ce dernier, fut de ravager ses murs en arrachant toutes les photos qui y étaient collées, dans un excès de rage.

» A la rencontre du Boss [PV Olivier]
» Qu'il est bon d'être le boss... (PV Moira)
» Merci Boss de vous soucier de moi...
» Simple comme bonjour à la façon des gens d'action? [Malhia