Merci Boss de vous soucier de moi...

Erwan qui avait déjà fait une première entrée remarquable dans le bureau du Boss de la Synnefo semblait prendre cela pour une sorte de rituel. Car encore une fois, ce n’est pas en employé modèle qu’il entra dans la salle, en frappant gentiment à la porte avant d’entrer, mais en furie… Il claqua violemment la porte, sans même avoir prit la peine de demander quoi que ce soit avant d’entrer, un papier à la main. Ses yeux foudroyaient Olivier du regard, et le jeune homme se dirigea agacé vers son bureau. Il lui colla alors furieusement le papier sous le nez, en vociférant d’un ton mi énervé, mi ironique :

-Une « charmante » jeune femme m’a chargé de vous remettre ceci, après que je l’ai rencontré par hasard une vingtaine de fois en deux jours. Elle vous dit que c’est sa « note », qu’elle n’a pas pu effectué le travail demandé, mais qu’elle demande à être payée tout de même pour avoir essayé. Elle vous fait aussi part du fait que vous pouvez la recontacter quand bon vous semble, sur ceux, Boss, bonne journée !

Il avait parlé d’un trait, si rapidement qu’il n’avait pas laissé Olivier riposter la moindre petite chose, même si il en avait eut envie… Le jeune homme n’avait pas vraiment apprécié le fait que l’autre engage une prostituée pour tenter de le séduire. Pas homophobe ? Mais oui bien sur, tout à fait ! Erwan était furieux, et déçu. Il se sentait comme trahi par son héro…

Il fit volte face, s’apprêtant à quitter la pièce.

"Sais-tu que je te déteste et que je te méprise, Erwna Stansfield. C'est pour cette raison que j'ai profité de cette préférence sexuelle différente pour m'amuser un peu. Olivier Maxter, le vrai, t'apprécie et te vois comme un hacker de génie. Moi... Je te vois comme un parasite et une nuisance."

Olivier 2 se leva de son siège et s'approcha du jeune homme, un sourire mielleux au visage, un regard profondément amusé et dans la main, un paquet de feuilles.

"Mais je manque à mes manières... Tu peux m'appeler Olivier 2 et non, je ne suis pas ton boss adoré et ton idole, je suis un faux être humain, une vulgaire seconde personnalité. Oh certes, tu ne me verras pas souvent, Olivier gardant jalousement et égoïstement le contrôle du corps mais je profite de ses faiblesses pour me manifester. Ce qui est délicieusement ironique, c'est que tu ne peux pas lui en vouloir à lui car il est au plus profond de notre subconscient commun. Ce qui veut dire que si je te frappa... C'est le corps de ton idole qui le fera mais une autre personne en vérité. Rien de tel pour semer ledoute. Et impossible de nous différencier d'ailleurs."

Olivier 2, dont l'air était toujours tout sauf sérieux refit trait pour trait la mimique générale d'olivier.

"saisissant non?"

Les paroles de l’autre le glacèrent. Si le fait d’être suivi et harcelé par une prostitué l’avait blessé, cela ne pouvait pas être pire que ce qu’il subissait maintenant. Il était à cent lieu de se douter qu’il n’avait pas en face de lui « son » Olivier, mais une pâle copie des plus mauvais côtés de ce dernier rassemblé en un seul corps… On ne pouvait être plus clair… Les verbes détester et mépriser étaient plus que révélateurs quand aux opinions du Boss sur l’espion. Il se figea sur place, restant dos à l’homme, en serrant les poings.

Il ne pu croire à ce qu’on était en train de lui raconter. Si Olivier avait été Schizophrène, il l’aurait su ! Il savait tout de lui, tout ! Il avait tout fait pour tout savoir sur lui, c’était impossible qu’il ne soit pas au courant d’une chose aussi énorme ! Tout bonnement impossible ! L’autre était juste en train de s’inventer de fausses excuses pour avoir agit comme un lâche, un minable et un… un enfoiré, il n’y avait pas d’autre mot !

-Ce n’est pas la peine d’inventer ce genre de chose… Vous ne devriez pas vous soucier de mon opinion, puisque vous me détestez et me méprisez, je me trompe ?

Seules ses lèvres avaient bougé. Lui était resté là, planté au milieu de la pièce, droit comme un I. Son ton fut sec, mais cependant, peu assuré… On sentait comme un léger tremblement dans sa voix.

"Ordinateur, dossier de classe 5 sur Olivier Maxter avec les acès correspondant. Montrons à ce jeuen imbécile que je suis tout sauf le vrai Olivier."

Un dossier extrêmement volumineux apparut, défilant du sol au plafond, remplit de notes, d'Ajouts en rouge, de détails surlignés... Et uau milieu de ce fouillis, un rapport médical, authentique que même Olivier aurait eu du mal à fausser. Le rapport datait de plusieurs année, signé de la main du médecin chef du groupe Chaos Puppeters que tout fan d'Olivier connaissait, comme le groupe d'ailleurs. Et sur plus de deux mètres d'espace entre ciel et terre, les causes et les effets de ce mal dont était affecté Olivier s'étalait avec beaucoup de détails.

"Tu vois Erwan? Je suis un faux Olivier. Je ne t'ai pas mentit, je n'ai pas besoin de cela pour détruire une menace. Et comme toute désobéissance et tout manque de respect mérite punition..."

Olivier 2 Se rapprocha du jeune homme et l'envoya valser contre la porte d'une violente poussée.

"J'agis en conséquence, logique et indiscutable comme le dirait ce crétin en costume d'Olivier Maxter..."

Effaré, Erwan contempla ça qui s’affichait en face de lui. En effet… C’était une preuve irréfutable que l’autre souffrait d’une sorte de Schizophrénie… Et lui ne l’avait pas su… Il restait là, à tenter de lire ces mots griffonnés au stylo noir, mais il y avait tellement de feuilles différentes… Il soupira, et baissa la tête, s’apprêtant à s’excuser, mais il n’en eu pas le temps. Avant qu’il ai pu faire ou dire quoi que ce soit, il se retrouvait face contre le bois de la porte, propulsé par Olivier. Ne s’y attendant pas, il perdit l’équilibre et tomba pitoyablement sur le sol. Là c’en était trop. Olivier avait beau être son idole, il ne pouvait pas tout se permettre avec lui… Enfin… en fait si, mais pas quand l’espion était déjà énervé au préalable…

Il se releva en pestant furieusement, puis, lançant un regard noir à l’autre il lui dit :

-Si vous n’êtes réellement qu’une copie de monsieur Maxter, ce qui me semble de plus en plus clair, je n’ai rien à voir avec vous, aussi, je préfère me retirer, et revenir parler avec celui avec le quel j’ai à m’expliquer… Cependant…

Ils ‘approcha furieusement, en du revers de sa main, il infligea une claque sans trop de force à l’autre. Se rapprochant alors un peu plus de lui, il plongea son regard menaçant dans celui du pseudo Boss, avant de vociférer :

-Je ne vous autorise pas à me traiter ainsi, qui que vous soyez !

Mais Olivier 2 étant un petit malin, il avait cédé le contrôle au vrai Olivier juste avant de recevoir la claque. C'est donc le vrai olivier qui s'en prit une en pleine tronche.

"Mais enfin Stansfield, vous êtes devenu fou? Je suis votre supérieur héirarchique et mentor, Olivier Maxter! Et pourquoi m'avoir frappé?! Ce ne sont pas des manière! Et où diable vous êtes vous fait ce bleu au front? Êtes-vous souffrant?"

Ne portant pas trop attention à l'ordinateur, plus souicieux du bien être d'Erwan, Olivier demanda à L'ordinauteur un schéma de l'étage pour trouver un infirmier. Les dossiers préalablement ouvert furent fermer et avec eux les preuves de la manifestation d'Olivier 2...

Erwan ne comprit pas sur le coup que le véritable Olivier avait reprit possession de son corps. Il se croyait toujours en face de ce fameux Olivier 2, dont le nom faisait penser à un film Disney d’ailleurs… Il ne se calma donc pas, continuant à en vouloir à la personne en face de lui.

-Oh oui bien sûr, c’est tellement simple. Vous l’avez dis vous-même, vous n’êtes pas mon supérieur ! Vous n’êtes pas le « vrai Olivier Maxter», ce sont vos propres mots, je n’ai donc aucun ordre à recevoir de vous !

Il recula d’un pas, en prévision de la prochaine rencontre avec la porte sûrement… Qui s’était avérée assez douloureuse la première fois… Il n’avait pas vraiment envie de recommencer. Cependant, emporté par sa colère, il continua :

-Ce fut un « plaisir » de vous rencontrer monsieur « 2 », mais ne vous en déplaise, je préfère revenir quand le vrai maître des lieux sera là

"Ah... C'est de ce genre de secrets dont je te parlais l'autre fois, Erwan. Je pensais que tu avais tout découvert. J'ai cru logique de penser que la curiosité te pousserait à chercher en ce sens. Une erreru stupide de ma part, dangereuse qui plus est."

Olivier marqua une pause, se demandant ce que son double avait pu dire pour que le jeune homme se fâche ainsi. La logique s'imposant, il lui posa la question.

"Que vous a t'il dit, au juste, Erwan, pour que vous vous mettiez dans un tel état?" Rien de rose ça j'en ai la certitude...."

Comme à chaque fois, il ne savait pas ce que 2 faisait alors que l'inverse n'était malheureusement pas le cas.

Erwan avala difficilement sa salive. Il ne savait plus quoi penser… Etait il en face de 2 ou d’Olivier ? Le jeune homme opta pour la deuxième solution, puisque l’autre se montrait bien plus respectueux, il avait même reprit le vouvoiement. Il soupira, autant le croire, peut être était il trop naïf, qu’importe… De toutes façons, à ce stade…

Il porta sa main à son front, là même où le coup que lui avait donné l’autre se voyait, et il dit d’une petite voix, répondant à la question qu’Olivier avait posé quelques minutes auparavant :

-Ca… C’est lui, il dit me mépriser et me haïr, ou quelque chose du genre… Mais bon, c’est pas important.

Non, ce qui était important aux yeux de l’espion c’était la raison première pour la quelle il était venu ici. Il soupira, et sans rien ajouter, il se dirigea vers le bureau pour prendre la feuille qu’il avait agité sous le nez de 2. Il revint vers Olivier, et la lui tendit.

-Est-ce votre œuvre, ou la sienne…

2 avait sous entendu qu’il avait lui-même organisé cela. Mais comme Olivier, il ne voulait pa de sous entendu, il voulait une réponse claire, franche, et directe.

Olivier regarda la feuille de papier et poussa un juron bientôt d'une dizaine d'autres, tous aussi colorés les uns que les autres, tous dirigés à l'Encontre de son double.

"C'était vil, cétait mesquin, c'était cruel c'était... Cétait... Comment a t'il simplement pu oser faire une chose pareille?! Bien sûr, il avait fait part de son mécontentement face à ma décision mais jamais je ne pensais qu'il se serait montré aussi lâche! Ah Erwan, je suis sincèrement désolé..."

Olivier voulait accorder une revanche décente à Erwan aussi décida t'il de faire ce que 2 ne voulait pas: apprendre à Erwan.

"Je vais t'Accorder ta revanche, sois en sûr Erwan, il va voir que c'Est moi qui commande et non lui...."

C’était impressionnant… Voir Olivier qui s’insultait… enfin… qui insultait son double… C’était profondément troublant. L’espion n’y connaissait rien en médecine, pas plus en schizophrénie, c’était la première fois qu’il voyait une telle chose par lui-même. Oh, certes, en cas psychologique, il avait son frère, mais c’était une autre paire de manche. Et à son frère, il ne vouait pas un culte, c’était donc encore moins impressionnant

A la proposition de l’autre, il haussa des épaules d’un air indifférent. Bien qu’il soit « gamin » sur beaucoup de point, l’homme avait aussi une parcelle de maturité en lui, dans ce qui touchait à certains domaines. En tous cas, une chose était sure. La vengeance, ce n’était pas pour lui...

-Merci monsieur mais… Je n’en ai pas besoin. Je ne demandais qu’une chose, des explications, et je les ai eu. Pardonnez moi si j’ai douté de vous.

Il hésita quelques instants. Une question lui brûlait les lèvres, mais elle lui semblait… déplacée. Mais bon… Après y avoir bien réfléchi, Olivier lui devait bien cela.

-J’ai une question… Y’a-t-il un moyen quelconque de avoir sin c’est…. Lui ou vous ?

"Le comportement, Erwan, le comportement. Jamais il ne sera capable d'entrée de jeu de se faire passer pour moi. Il ne peut pas m'imiter plus d'une minute ou deux et encore là, il ne fait qu'imiter mon expression.Il finit invraiablement par se trahir et dans ton cas... Il ne tentera même pas de cacher qui il est."

Expliqua Olivier. Il avait déjà eu affaire à 2 à plus d'uen reprise et il savait comment le piéger. 2 était si impulsif, si facilement prévisible. une vréature d'instinct pure et simple.

"Oh bien sûr, je te le concède, c'est très désagréable d'avoir à l'endurer mais il ne s'en prendra pas à toi si tu te trouves avec quelqu'un d'autre. Il n'Ame pas étaler au grand jour notre se cret. Et moi non plus d'ailleurs."

*Et cela se comprends aisément, qui voudrait d'un fou pour chef? Non... Ce n'était vraiment pas une chose à divulguer au public!*

Erwan n’écoutait que d’une oreille les explications de l’autre. Pas qu’il ne s’intéresse pas à ce que son aîné pouvait bien lui dire, mais plutôt qu’il ne se sentait pas très bien, la tête lui tournait tout à coup. Il soupira, pour se calmer, inspirant et expirant profondément, puis, tout en sortant une petite pochette noire de sa poche, il dit à l’autre :

-Pardonnez moi quelques instants, je dois vérifier quelque chose…

Il sortit ensuite ce qui ressemblait à un petit tube en plastique, qu’il posa sur son doigt. Quand il le retira, du sang coulait sur sa peau blanche. Il déposa quelques gouttes sur la languette d’un petit appareil et attendit quelques instants avant de soupirer d’agacement, et en rangeant tout son petit matériel dans sa poche.

Non, ce n’était pas un junkee, et il ne se faisait pas saigner pour le plaisir. L’homme était diabétique, et il devait sans cessé réguler le taux de sucre qui circulait dans ses veines. Et là, manque de chance, il n’en avait pas assez.

-J’ai besoin de manger du sucre, je vais aller chercher quelque chose à manger dans ma chambre…

Dit il tandis qu’il vacillait vers la porte, la main sur le front.

"Laissez, j'ai ce qu'il faut ici. Je fais souvent des heures supplémentaires aussi aies-je de tout dans ce bureau. Ce n'est pas toujours évident de bien s'alimenter dans ces conditions et..."

Olivier avait bien remarqué que le jeune homme n'allait pas bien du tout. Par mesure de précaution, il ouvrit un tiroir de son bureau, sortit une bouteille d'eau, son sucrirer et une seringue (Olivier ne se drogue pas, il s'avère que cette seringue se trouvait là depuis qu'il avit tenté de réinjecté des cristaux liquides dans un écra qu'il aait dû changer et, maniaque de la propreté, l'avait nettoyée et rangée dans un sac scellé sous vide...) et il s'Approcha du jeune homem en détresse.

"Tiens le coup Erwan... J'ai du sucre, il faut que tu me dise si une injection d'eau sucrée est plus efficace que prendre du sucre tout court..."

Olivier n'était en rien médecin mais il avait saisit l'essentiel des paroles de l'autre. Si il pouvait aider... Au fond de son subconscient, 2 jubilait...

Erwan se retourna, et afficha un petit sourire touché quand il se rendit compte que l’autre semblait paniqué. Ce n’était pas la première fois que cela faisait son « petit effet », les gens étaient souvent impressionnés quand il était dans cet état. Et encore, il ne lui avait pas fait le coup du malaise ou de la crise de tremblements… Il n’avait fait que marcher un peu moins droit que d’ordinaire.

-Non non, ne vous en faites pas, du sucre suffit. Dans 5mn ça ira mieux si je mange…

Son diabète était a seule chose ou presque qui le rattachait à la vie, la vraie. Sinon… La plus part du temps, il vivait dans son univers informatique, coupé du vrai monde par un écran dernière génération.

Il se dirigea vers le bureau et prit deux des sucres que l’autre lui proposait. C’était incroyable comme la chose agissait vite. Il suffisait en effet de quelques minutes pour que déjà, il se sente mieux.

-Pour ce qui est des piqûres, je n’ai que deux doses d’insuline à faire chaque jour, j’ai ce qu’il faut merci.

En revanche, il n’avait pas cela sur lui. L’insuline devait être conservée au froid, pour garantir son efficacité.

"Désolé mais je ne possède pas ce genre de choses ici. Je te conseille d'aller en chercher si besoin est. Tu es bien sûr que tout es en ordre, Erwan?"

Demanda Olivier. Dans le plus profond de son subsconscient, 2 enrageait...

*Il est vivant. Il a survécut. je veux qu'il souffre! Qu'il agonise! Qu'il meure JE LE HAIS! Donne moi le contrôle du corps que je le poignarde aec la seringue! Laiss moi au moins la joie de m'en débarasser!*

*Retourne dormir et laisse moi tranquille! Laisse le tranquille jaloux possessif, menteur manipulateur et abomination de mon subconscient! Toi, si ce n'est pas une femme ou un compagnon de beuverie tu es fondamentalement contre!*

Si ce combat mental n'était pas visible, il n'en demeura pas moins qu'Olivier resta delongues minutes sans vraiment bouger, l'air songeur, sorucils froncés...

"Erwan, va t'en vite! Je le sens revenir à la charge et il n'est pas content du tout!"

Prévint Olivier juste avant que 2 ne se remanifeste et ne se jette sur l'infortuné subordonné.

"Si le diabète ne t'a pas tué Stansfield, MOI je vais le faire!"

Le jeune homme aquissa, toujours avec un sourire aux lèvres. Forcément… Le fait que son héro s’inquiète pour lui ne pouvait que le réjouir. Il prit un peu d’eau que lui avait proposé l’homme avant de lui répondre :

-Mais oui vous dis-je, ce n’est rien, ça m’arrive souvent.

En revanche, Olivier lui semblait étrange… Il ne disait plus rien, son regard était perdu dans le vide, il semblait concentré… Erwan s’appuya sur le bureau, et se pencha vers son boss en le regardant fixement, cherchant un détail pouvant lui dire ce qui n’allait pas chez l’homme.

-En revanche, vous monsieur… Vous ne semblez pas aller…

Il eut sa réponse relativement rapidement. L’autre devait être en train de lutter contre son double, et il ne semblait pas avoir réussi puisque déjà il le menaçait de mort, en se jetant sur lui comme une bête sauvage sur sa proie. Erwan recula d’un pas, mais ne réussi à éviter la tornade humaine qu’était devenue le calme Olivier Maxter. Il ne réfléchit pas vraiment à ce qu’il allait faire… tout ce qu’il voulait, c’était en sortit indemne…

D’un geste machinal, il chercha son arme à sa ceinture, ce n’était pas la première fois qu’il se faisait attaquer, et oui, il habitait à Ataxia. Ce ne fut pas son couteau ni son arme à feu qu’il prit, non, il ne voulait tout de même pas tuer son idole… Ce fut donc sa cravache qu’il empoigna furieusement, avant d’aller la projeter violemment sur la joue de l’autre pour l’éloigner. A nouveau, il recula, haletant, à cause du choc soudain sûrement.

-Puis-je savoir pourquoi vous me haïssez tant, au point de vouloir me tuer ? Si mon chef m’admire comme vous dites, pourquoi vous me méprisez, qu’avez-vous contre moi ?

"Tu n'es pas comme nous! Tu ne mérite pas notre savoir et en plus, tu es un de ses favoris alors qu'à moi il n'autorise même pas uun regard! Tu aurais été une femme et tu l'aurais aimé que je t'aurais laissé en paix. Mais ça... JAMAIS!"

Répondit 2 en se frottant la joue. Il décida de se débarasser de l'autre à petit feu aussi troqua t'il la seringue pour une sculpture de bronze qu'il abbatit sauvagement sur Erwan. Tenter serait plus exact car dans sa rage, 2 manquait de précision. Coups sur coups, il essayait de frapper Erwan mains où seule la vitesse aurait pu compenser le manque de précision et encore, il était tout sauf certain qu'il farait mouche...

"Je vais te faire regretter le jour où tu t'es engagé vermine! Te faire regretter d'avoir mis les pieds ici et d'être venu prendre une place que devrait me revenir de droit. DE DROIT TU M'ENTENDS! Et une fois que je t'Aurai tué, je me débarasserai de toutes les preuves et personne ne te pleurera! Personne ne pleure les abominations et les anomalies!"

Le jeune homme évitait du mieux qu’il pouvait les coups de l’autre, sans vraiment écouter son charabia, pour la simple et bonne raison qu’il était concentré sur le fait de ne pas ressortir de cet endroit avec un œil au beurre noir… Tout en faisant cela, il cherchait un moyen de s’en sortir, sans avoir à utiliser une arme plus dangereuse que celle qu’il avait dans les mains, et ça, il avait. Ses soporifiques étaient la chose idéale pour ce genre de situation pensa t-il. Encore fallait il arriver à les sortir de sa poche, parce qu’avec l’autre idiot qui s’acharnait sur lui, cela risquait de ne pas être chose facile.

Il fallait donc détourner l’attention de 2, pour qu’il se calme et lui laisse le temps de fouiller dans sa poche pour trouver cette petite boite noir où il rangeait ses billes.

-Moi ? Une anomalie ? Vous êtes vous regardé ?! Vous n’êtes rien, rien qu’une partie de la consiance d’un homme, vous partagez un corps avec celui-ci, et c’est moi qui suis une anomalie ? Non mais je rêve !

Tout en parlant, il avait fourré sa main dans la poche de son jeans, et en avait sortit sa boite. Dans celle-ci, il avait prit une petite boule molle et verte, qu’il avait jetté sur le sol au pieds de 2, après s’être couvert le nez avec sa chemise. Il réalisa alors soudain son erreur. Ce n’étaient pas ses billes habituelles, mais plutot celle qu’il avait utilisé pour sa précédente et dernière mission pour la Schya. Il avait du semmer le trouble dans une réunion d’actionnaires, aussi, il avait utilisé du gaz illarant. Ce même gaz illarant qui se répendait dans la pièce.

Par stupéfaction, il laissa tomber le bout de tissu qu’il avait devant le nez et s’exclama :

-Merde ! C’est pas les… Hahaha, hihihi (etc…)

Il partit ainsi dans un fou rire stupide…

"Tu penses vraiment que ce gaz stupide va m'Affaiblir? Oublies-tu que je ne suis personne? Je suis un état d'esprit, une simple personnalité alors tu es la seule victime de ta pathétique arme! Espèce de sale petit faiblard stupide incapable de se battre en homme! J'aurais dû me douter que c'était trop te demander. Mais soit sans craintes... Si tu survis, je profiterai de ton séjour à l'hôpital pour vider ton ordinateur fichier par fichier de ces hérésie que tu as écris et créé. Je prendrai un malin plaisir à purifier ce reflet de ton âme pourrie et j'irai ensuite t'achever en bonne et due forme..."

Olivier 2 contourna son ennemi hilare, choisissant le meilleur point d'impact pour lu faire le plus mal possible. Il visa donc le coccyx: si jmamais cela cassait, ce ne serait pas une trop grande perte pour l'Autre qui soufrirait par contre le martyr. Il arma son bras et frappa...

Toujours mort de rire, au sens figuré du terme qui n’allait pas tarder à devenir sens propre si l’autre cédait à ses pulsions destructrices, Erwan lança à l’autre :

-Vous êtes, hihihi, le plus méprisable des hahaha, andouilles, hahahaha ! Videz donc mon… Haha, pc si cela vous chante, pensez vous donc que j’ai été assez stupide pour, hahaha ! Laissez, hihi, mes fichiers sur mon disque sur alors que, hahaha, je sais mon pc, hahaha, observé, haha, j’en peux plus, j’ai mal au ventre !

En effet, à force de se tordre de rire, ses abdominaux commençaient à le faire souffrir… Il était tant occupé à rire qu’il ne remarqua pas que l’autre passait derrière lui. Ce qui sauva son coxis fut la même chose qui avait faillit le détruire : son hilarité. Au moment même ou l’autre frappa, Erwan se laissa tomber sur le sol tant il riait, il n’avait plus la force de se tenir debout.

Voyant que l’autre était toujours menaçant, il dégaina son arme qu’il pointa vers 2, et le menaça :

-Lâchez ça tout de suite ou je, haha ! Ou je tire, hihihihihi !

"Vas-y, tire. Tire Erwan. Ce serait bien le plus beau cadeau que tu puisse me faire. Tu vas tirer, les détecteurs vont perccevoir les traces de poudre et tout, envoyer un message d'urgence au poste de sécurité et en moins de deux, d'autre membres de la Synnefo vont arriver ici, armes au poing. Je prendrai la voix de leur patron adoré etdirai que ce traître à la solde de la Schya veut ma peau, ils te troueront la peau et je montrerai ce qu'Olivier a découvert à ton sujet. Tu seras mort, je serai viant et de honte, le vrai Olivier refusera de sortir à jamais... Allez, tire, tire..."

Dit 2 avec un sourire quasiment démoniaque, diabolique même. Il se moquaiot des tentatives d'Erwan: ce dernier ne pouvait pas gagner... Pas contre lui, pas contrer 2 le double d'olivier... Il prit la pose, les bras en croix, provocateur, attendant que l'autre tire.

"Si tu ne le fais pas, je me chargerai de t'éliminer avec ta propre arme si besoin est..."

L’homme se releva, toujours aussi hilare. Les effets de ce gaz étaient normalement de courte durée, mais ils duraient tout de même plusieurs minutes. Il continuait de viser l’autre, se demandant si il y avait oui ou non des détecteurs de poudre dans cette pièce… Il regarda nerveusement autour de lui, tout en continuant de rire, ce qui lui enlevait absolument tout caractère sérieux, puis, fixant à nouveau l’autre, il lui dit :

-Posez… Posez ce… Hihihi, Posez le ! hahaha

Il n’avait pas vraiment très envie de se retrouver avec une statuette enfoncée dans l’œil. Une chose était certaine, qu’il y ai des détecteurs de fumée ou non, il ne tirerait pas, il le savait depuis le début. Tout sauf risquer la mort d’Olivier, qui partageait faut il le rappeler, le même corps que 2. Si 2 mourrait, Olivier le suivait…

-Pour le moment c’est moi qui, haha, qui donne les ordre, hihihi.

"Ah tu crois ça? On va voir ça! Espèce de petit rejet insignifiant indigne de vivre voire d'exister! Tu vas vraiment me supplier à deux genoux quand j'en aurais fini avec toi."

2 lança la statuette de totues ses forces, visant le bras armé de l'autre étendu pratiquement par terre. Au mieux, il lui brisait le bras. Au pire, il le désarmait en lui faisant très mal. Dans un cas comme dans l'autre, il finirait le tout par un étranglement dans les règles de l'art... Après cela... Que ferait-il du corps? Il s'en servirait bien sûr pour maquiller l'assasinat: un coup de feu qui trouerais le fauteuil, des traces de lutte. Quel scénario idyllique et parfait!

*JE vais le tuer, je vais en faire le pire cas de rébellion de l'histoire de la Synnefo, un exemple noir de notre épouqe troublée... Tout ça pour me venger de LUI!*

2 n’avait pas loupé son coup, et Erwan se prit la statuette dans le bas. Il poussa un grognement de douleur, sans pour autant s’arrêter de glousser à cause du gaz. Il laissa tomber son arme à terre, se pliant en deux à cause de la douleur, et se tenant douloureusement le bras. Fort heureusement, les effets du gaz commençaient à se dissiper. Erwan commençait à pouvoir arrêter de rire.

Reprenant son souffle, il releva le visage vers 2 en lui lançant à demie voix :

-Vous êtes méprisable…

Il posa alors son regard sur le revolver tombé à terre, puis, il jeta un rapide coup d’œil à Olivier. Il fallait qu’il soit le premier à l’avoir, et tout irait bien… Il attendit quelques secondes, avant de plonger vers l’objet à toute allure.

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