Pourquoi suis-je entouré d'incapables?!

Erwan, presque déçu, baissa les yeux. Ainsi donc, on ne lui faisait pas confiance ici. Après tout, quoi de plus normal, il était anciennement Schya. Mais tout de même… L’intégration risquait d’être longue. Il n’était pas là à la solde de la Schya, mais pour beaucoup, ce serait assez dure à croire… On n’entrait pas à la Schya facilement, aussi, quand on y était, on faisait tout pour ne pas en sortir, quand on n’était pas fanatique du boss d’une autre société bien sur…

-Je vois… Mon statut d’ancien Schya risque donc de me poursuivre longtemps je me trompe ?

Il tendit son verre, pour avoir à nouveau à boire. Cela l’avait jusqu’ici détendu, alors pourquoi s’en priver ? Il n’avait pas assez conscience du fait qu’il pouvait être ivre si il buvait un peu trop… Il faudrait qu’il se calme à temps… Si il ne voulait pas se ridiculiser encore un peu plus.

-enfin… Je comprends que vous puissiez être suspicieux à mon égard, c’est tout à fait normal…

Il marqua une pause, le temps de soupirer

-Et donc forcément… Le bruit circulera vite.

"Tu m'as mal comprit Erwan. Je voulais savoir qui tu étais vraiment. Voir derrière le fan. Connaître une des facettes de la personnalité d'un être est insuffisant."

Dit Olivier en servant le jeune espion à nouveau. Pouvait-on être aussi bête? Ne pas se rendre compte que son idole lui faisait montre de respect? Visiblement non ce qui surprit Olivier bien qu'il n'en laissa rien paraître. Il se demandait toujours pourquoi les gens étaient aussi méfiants face à une attitude calme et détachée... Encore une énigme sans réponse lui sembla t'il.

*Bof, au moins j'ai de l'amour d'une personne... Je ne suis pas gay mais qui sait... Des liens plus proches, amicaux, l'Aideraient peut-être à avoir confiance... C'est à tenter... Mais avec une extrême précaution et un grand soucis de la précision. Ne pas pousser les choses trop loin, etc...*

"Tu as encore beacoup à apprendre mon pauvre Erwan. Mes ennemis se compte sur les doigts d'une main, ceux dont je me méfie sur l'autre."

Les ennemis se comptant sur les doigts d’une main… C’était tout bonnement impossible, personne ne pouvait avoir si peu d’ennemis en ces temps, et surtout pas le Boss d’une société comme la Synnefo. Chacun avait sa raison de haïr la Synnefo, certain parce qu’il s’agissait d’une société criminelle, d’autre la méprisait parce qu’elle n’avait pas vraiment d’exigences pour le recrutement de ses membres, etc.…

Erwan soupira après avoir bu une gorgé de son verre et l’avoir posé sur le bureau. En tant que fan, il ne pouvait qu’être déçu par une telle rencontre, lui qui en avait imaginé des dizaines, toutes plus farfelues les une que les autres… Et voilà, il était encore en train de penser à tout autre chose que ce qui était en train de se passer ! L’une des conséquences de toujours être seul… Il secoua la tête pour « refaire surface ». L’autre avait il dit quelque chose entre temps ? Parce que là… Erwan avait été déconnecté durant deux bonnes minutes. La dernière chose qu’il ai retenu était qu’Olivier lui parlait de ses ennemis, et des gens dont il se méfiait. Et surtout… Qu’il avait encore beaucoup à apprendre.

On ne cessait de lui répéter cela depuis qu’il était petit, qu’il lui manquait toujours quelque chose. Même quand il avait surpassé son père en informatique, il avait toujours quelque chose qu’on lui reprochait : le fait de ne pas avoir de relations sociales… Et là encore, son idole lui faisait des reproches (il faut dire que malgré son âge, Erwan avait gardé l’immaturité de ne pas supporter les critiques). Il soupira une nouvelle fois en baissant le visage

-Si j’ai encore des choses à apprendre… Apprenez les moi.

"Ce n'est pas un reproche Erwan, nous sommes tous toujours en train d'apprendre. Grandissez donc un peu, vous verrez la vie d'un autre oeil."

Dit Olivier d'un ton sévère, L'attitude du jeune homme lui déplaisait profondément: une attitude imamture, une attitude perdante donc. Ce jeune homme n'avait manfestement jamais rien vu en dehors des ordinateurs. Olivier décida donc de lui ouvrir les yeux à sa manière. il vint se planter devant le jeune homme avant de le plauqer contre un mur et de s'approcher à moins de 10 centimètres de son visage.

"Tu veux me ressembler ou pas Erwan? Penses-tu vraiment que c'est en ayant un comprortement aussi puéril que tu y parviendras? Penses-y un peu. Et comporte toi en homme, comme tu te comportes dans tes fanfics. ce sera déjà un pas de fait dans la bonne direction."

Sans qu’il ai pu s’en rendre compte, Erwan se retrouvait plaqué contre le mur, en laissant s’échapper un toussotement de surprise. Le ton qu’employa l’autre lui déplu fortement, il trouvait ce qu’il était en train de dire complètement absurde. Il voyait mal de rapport entre ses fan fictions et son soit disant manque de maturité. Il lança un regard noir à Olivier, puis, il lui cria presque :

-Comme dans mes fan fictions ?! C’est ce que vous voulez ?! Soit !

Il attrapa donc l’autre par le col pour rapprocher son visage du sien et plaquer ses lèvres contre celle de son boss. Les conséquences risquaient d’être assez… Importantes. Mais il n’avait pas la tête à cela. Il avait fait cela tant pour céder à ses envies que pour couper le sifflet du brun. Enfin bref, il fit ce qu’on peut appeler « lui rouler la galoche du siècle », et il plaquant sa main sur son torse, il le repoussa sèchement avant de vociférer :

-Voilà ! Je suis donc d’après vous plus mature c’est cela ?!

Il savait pertinament que ce n'était pas ce que l'autre avait voulu dire par "se comporter comme dans ses fanfictions". Mais... Cela permetait à Erwan de lui démontrer que lui aussi pouvait avoir tord.

Le déclic d'une arme automatique se fit entendre et l'impertinent personnage se retrouva avec un pointeur laser entre les deux yeux, gracieuseté d'Olivier.

"Je ne sais pas ce que tu essaie de faire, de prouver et je ne sais pas pourquoi mais soit sûr d'une chose: un autre écart comme celui là et je t'expédierai moi même à la tombe. J'essaie de aAider mon garçon, à faire de toi le successeur de mon savoir, le récipiendaire de mon héritage ce qui te demandera patience, obéissance et humilité et tu échoues tests sur tests depuis que tu es entré dans cette pièce, tous les tests qui n'impliquent pas un ordinateur, cela va de soi!"

Dit froidement Olivier, un ton coupant comme une lame acérée ayant remplacé celui amusé qu'il avait employé plus tôt. Il regarda avec une pointe de déception Erwan, guettant ses moindres réactions.

"Je te laisses une ultime chance pour ajourd'hui. À toi de la saisir ou non. Es-tu prêt, oui ou non, à suivre mes traces? À me compter parmi tes amis?"

Alors là… Erwan se trouva pétrifié quand il se rendit compte que l’autre était en train de le braquer. Pas une seule seconde il s’était attendu à ce qu’Olivier réponde à ses avances, certes, il savait bien qu’il allait être repoussé, mais… Pas d’une façon aussi… directe. Allait il tirer ? Non… Quand même pas… Il ne pouvait pas faire cela… Il se contenta de continuer à la viser, fort heureusement. Certaines personnes n’auraient pas hésité à tirer, puisque l’homophobie pouvait être un sentiment très fort, poussant à pas mal de choses stupides et dangereuses.

Il ne lui arrivait jamais ou presque de se retrouver dans pareille situation, contrairement aux autres espions, aux cambriloleurs et aux tueurs à gage, pour qui se faire braquer était une activité quotidienne. Aussi, il du se concentrer pour garder un semblant de calme, et bafouiller :

-Oui oui c’est bon… Je… J’ai compris… Je suis prêt à… suivre vos traces

Suivre ses traces… Il venait seulement de comprendre ce qu’Olivier envisageait pour lui. Cependant, vu la situation dans la quelle il se trouvait, il avait du mal à s’en réjouir…

-Pouriez vous... Baisser votre arme

"Bien évidemment. Tu a plus de cran que je ne le pensais."

Dit le chef de en rengainant son arme, un grand sourire aux lèvres.

"Continue comme ça Erwan et peut-être que je te rendrai ce que tu m'as donné il y a quelques minutes... Et ce sera de bonen foi."

Dit le chef de la Synnefo d'un ton neutre. Il n'était pas homophobe, loin de là et époruver de l'affection était chose universelle, chose que seul les gens bissexuels semblaient avoir bien comprit. Il ne l'était pas (en fait, il ne savait même pas s'il était hétérosexuel...) mais par respect pour certains spécimens moins corrompus du genre humain, il était prêt à quelques sacrifices, à quelques écarts.

*Ce petite est fort, très fort... Il fera un sucesseur digne de ce nom... Et un confident de premier choix!*

Erwan ne comprit pas les paroles de son boss, et il préféra ne pas chercher à les comprendre… c’était sûrement mieux ainsi pensa t-il. Il respira un bon coup, pour se remettre de ses « émotions », puis, il revint s’asseoir sur sa chaise, et il finit d’une traite son verre. Il approcha alors son pc de lui, pour le ranger, il devrait s’occuper de le « réparer » plus tard, pour le moment, se lancer dans un programme informatique, en plein milieu de conversation serait sûrement pris comme chose assez mal polie…

Quand il eut refermé sa valise, il la posa aux pieds de la chaise, puis, il posa ses yeux sur Olivier en lui demandant.

-Une chose cependant m’intrigue… Vous avez toujours affirmé ne jamais transmettre votre savoir… Alors pourquoi vous…

Il stoppa. C’était peut être stupide finalement de poser cette question… Ce n’était pas la peine de faire remarquer au boss qu’il allait à l’encontre de ses principes, ce qui pourrait le faire changer d’avis par la suite. Et que cet homme lui offre de lui apprendre ce qu’il savait était une occasion bien trop précieuse pour qu’il la gâche ainsi.

-Enfin je veux dire… Je suppose que je dois m’en sentir honnoré

"Seul les fous ne changent pas d'idée Erwan et je sais reconnaître le talent quand je le vois. tu as de quoi faire pâlir et de loin tous ces imbéciles qui veulent se prétendre digne de mon savoir. Premièrement, tu es humble, tu n'As jamai s cherché à me contacter. Deuxièmement, tu as pris le temps de te renseigner sur moi et troisièmement, tu as eu le courage de venir à moi... Même si c'était en partie involontaire."

Énuméra Olivier après avoir prit le temps de réfléchirà la question du jeune espion. Plus il le regardait, plus il revoyait des images de cet autre lui, ce double qu'il avait en lui, sa second epersonnalité qui avait si mal tourné.

"Et ppuis du reste, tu es le seul qui est assez près de la vérité à mon sujet. Peu de personnes... Non. Personne ne s'est rendu aussi pès de l'envers de la médaille..."

Dit l'énigmatique personnage qui servait de chef à la Synnefo.

Humble… Oui, enfin… Ca dépendait des fois… disons que face à Olivier Maxter Erwan savait qu’il avait plutôt intérêt à ne pas se la ramener. Quand il se trouvait en revanche face à des personnes moins douées, il en était toute autre chose… Ensuite… Le soit disant temps qu’il avait prit pour se renseigner sur lui… Ce n’était pas seulement dans le but d’en savoir plus sur son travail, même si il avait fait un maximum pour pouvoir se renseigner sur cela, ses recherches consistait aussi à trouver les derniers potins le concernant. Ensuite… Le courage de venir à lui… C’était peut être la seule chose de vraie qu’il y eu dans les propos du boss de la Synnefo.

La situation était plus qu’étrange… A un moment Olivier pointait son arme entre les deux yeux de l’espion, l’instant d’après il lui faisait des compliments… enfin… On était plus à ça près…

-L’envers de la médaille… que voulez vous dire par là ?

Il avait comme l’avait dis Olivier fait des recherches sur lui. Mais il n’avait pu trouver que ce que la presse disait sur lui, il ne savait rien des réalités du boss, c’était d’ailleurs pour cela qu’il l’avait idéalisé.

"Cherche et tu trouveras par toi même. Tu auras alors le choix d'ouvrir une boîte de pandore ou non. Mais si tu veux vraiment tout savoir sur moi, il va falloir voir mon côté moins glorieux. Comme tout être humain d'ailleurs. Le positif est toujours compensé à dose égale par le négatif. N'oublie pas que je suis un criminel et un meurtrier Erwan. Je faisais partie d'une organisation de hacker terroriste..."

Fit remarquer Olivier. C'était un détail que plusieurs oubliaient et il ne comprenait pas pourquoi: un aspect d'une personne ne suffisait à éclipser ses mauvais coups...

"Vrois moi Erwan, la gloire c'est bien du moment qu'elle jette plus de lumière que d'ombre sur une personne..."

Olivier avait il quelque chose en particulier à cacher ou bien parlait il du mauvais côté que chacun a telle que les sautes d’humeur, le fait de garder deux jours de suite la même paire de chaussette parce qu’on a pas eu le temps de faire sa lessive ou encore le fait de se moquer de quelqu’un uniquement à cause de son physique… La première réponse semblait la plus judicieuse… Des gens comme Olivier Maxter ont toujours quelque chose à cacher, toujours… Il n’y a qu’à les voir pour le savoir… Mais Erwan préférait ne pas l’imaginer autrement que comme il le voyait déjà.

-Je sais bien que vous êtes un criminel, tout comme j’en suis un, tout comme mes parents et toute ma famille en sont… J’ai grandis parmi eux, le crime ne me répugne donc pas, je sais que c’est horrible à dire, mais le crime pour moi est quelque chose de… Normal.

Il marqua une pause en repensant aux paroles de l’autre.

-Et votre gloire vous jette, pardon de le dire, plus d’ombre que de lumière… Vous êtes plus connu pour être le pire hacker, que le meilleur… Cela dépend des points de vu… Et pour beaucoup, pirater n’est pas chose méritant de la gloire.

"Pirater est un art Erwan, au même titre que la peinture, le dessin, la sculpture ou la musique. Il existe différents courants, différentes formes et certains d'entre nous sont des virtuoses, d'autres de simples amateurs et les pires sont des brarbares ignorants. Prends mon travail: chaque ligne de code vibre de par sa sonorité particulière, une mélodie d'apocalypse aux accents à la fois tragiques et exaltés. Quand on se donne la peine de les lires, on peut sentir toute l'inspiration qui m'habitait, cette volonté de jouer à Dieu, de créer, modifier et détruire sans peur d'être puni. C'est là la vraie nature du piratage, les limites sont celles de celui qui hacke, non pas la loi ou les ordinateurs."

Expliqua Olivier, d'un ton professoral et théâtral. Il adorait parler en ces termes de ce qui était pour la plupart la raison réelle de l'informatique: la guerre du réseau. Il reprit ensuite, sur le même ton, sa tirade.

"Le crime, c'est une autre chose. Tuer pose ses limites, voler également. Les contraintes sont physiques et elles blessent et tuent celui qui n'y fait pas attention.On garde de graves séquelles d'un meurtre tandis que les conséquences d'un piratage s'arrêtent à l'écran de l'ordinateur. PRendre une vie soi même et en prender cent avec un ordinateur sont deux choses différentes. Une mort est une tragédie. Un million, une vulgaire statistique."

Le jeune homme écouta le discours philosophique de son boss, ravi d’entendre ce genre de propos de sa bouche en direct live. Il avait déjà lu des propos similaires qu’il avait dit par le passé, mais entre entendre et lire, il y avait grande différence… Cependant, lui n’était pas aussi éloquent, et il se trouva là, planté sur son siège, sans savoir quoi répondre. De plus, l’alcool lui tournait la tête.

-Je pense maintenant monsieur qu’il serait préférable que j’aille prendre possession de mon bureau.

Il se releva, en prenant sa valise. Se dirigeant ensuite vers Olivier, il inclina la tête, signe respectueux pour lui dire au revoir, en contraste avec le baiser qu’il lui avait donné précédemment…

-Merci de votre aide

Il se dirigea ensuite vers la porte et sortit de la pièce. Une fois qu’il eut refermé la porte, il s’adossa au mur et soupira, un grand sourire sur le visage. Secouant ensuite la tête, il se dirigea vers les escaliers pour descendre à l’étage inférieur. Il trouva ensuite son bureau, et s’y installa. Il passa par la suite une bonne heure pur récupérer son pc…

Olivier lui retourna à son travail, la tête pleines de pensées, certaines en conflit avec d'autre. Ilt ermina à lui seul la bouteille qu'il avait entamé avec Erwan et s'autorisa un repos bien mérité.

*Voyons si l'élève dépassera le maître... Et si Chaos Puppeters vivra à nouveau. Il y a des choses qui se doivent de rester inchangées mais en mon âme et conscience... Je ne peux me résoudre à penser aux jours glorieux de cete merveilleuse organisation... Va Erwan et rends moi fier...*

Il se remit ensuite au travail, bien décidé à passer au travers des informations recueillies sur le petit nouveau. Il aurait fort à faire...