Pourquoi suis-je entouré d'incapables?!

Se calmer les nerfs. il fallait que le chef de la Synnefo se calme les nerfs. Il ne comprenait pas pourquoi il continuait à entendre des rumeurs selon lesquelles ses subordonnés adorés continuaient à voir les ennemis de son organisation. Il fallait préserver le plus possible le caractère authentique de la Synnefo t pareil fréquentations étaient signes de corruption manifeste... D'un coup de menton, il sfit partir un enregistrement de son discours lorsqu'il avait accédé au poste de chef de la Synnefo.

Citation :: État de la Synnefo par Olivier Maxter

Le fait que la Synnefo ne donne aucune formation et qu’elle ne recherche pas l’excellence est un atout précieux. La vie n’est pas une chose de beauté et d’harmonie comme le pense la Schya et n’est pas non plus un monde laid et chaotique comme le pense la Mavro. Notre fondateur avait comprit qu’il s’agit d’un subtil équilibre entre les deux d’où l’accessibilité de notre établissement à tous. Ce n’est pas la formation qui remporte une bataille. Ce n’est pas non plus l’excellence. Il s’agit du nombre. Le meilleur des tireurs d’élite ou le plus entraîné d’entre eux ne peut vaincre, par exemple, cinq tireurs qui ne sont «que» de niveau moyen. Car la croyance populaire mensongère que notre fondateur a implanté dans la tête des gens était la meilleure des protections pour notre corporation : «La Synefo n’a pas beaucoup de professionnels.», à cela il aurait fallu ajouter : «Par contre, elle a une pléthore d’éléments de niveau moyen.» Toutefois, cela aurait fait réagir nos ennemis qui auraient alors porté une attention accrue à notre organisation.

Qui se méfierait d’une bande de fêtards insouciants, sans formation ni expérience» comme nous qualifiait dernièrement les médias? Le secret d’une bonne organisation réside dans une technique que j’ai nommée (car elle ne portait pas de titre avant) «façade inoffensive». Se faire passer pour ce que nous ne sommes définitivement pas a pour seul effet négatif une réputation plus ou moins désagréable. Mais le résultat est tout simplement sans égal : comme tout bon piège, ce n’est que lorsqu’il sera trop tard que nos ennemis, et plus particulièrement le monde, se rendra compte de la puissance réelle de la Synnefo.

Nous serons alors les marionnettistes et les architectes du destin du monde tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Olivier Maxter, chef de la Synnefo

Le discours s'arrêta pendant quelques secondes avant de repartir en boucle, favorisant la réflexion d'olivier.

*Je pensais avoir été clair pourtant... Mais non! Pourquoi suis-je entouré d'incapables?! Je ne comprends pas...*

Le discours ne le calma pas. Cela l'irrita, en fait, plus qu'autre chose. d'un geste de la main, il fit stopper l'enregistrement et d'un signe de la main, enclencha un autre fichier son qu'il répéta mot à mot, en même temps que la machine.

"La société devra être à la hauteur de notre entreprise. Je veux quelque chose de simple mais grandiose. Comme nous tous au fond! Imaginez la chute de la neige. Chaque flocon appartient au même élément, au même groupe donc. Mais tous ces flocons sont différents. Cela ne les empêche pas de se rassembler pour former de véritables merveilles! Vous êtes comme des flocons. Différents mais unis, oeuvrant pour le bien de notre organisation. Une belle grande famille où l'unité passe avant le profit ou l'argent! Ce que vous voyez là, ce n'est pas le centre d'un pouvoir mais bien un gigantesque engrenage qui ne tourne que parce que vous, fidèles membres de la Syneffo, vous le faites tourner. Un chef n'est rien sans alliés."

Il se perdit ensuite dans ses pensées et c'est de peu s'il se rendit compte de l'arrivée de quelqu'un dans son bureau...

Ce matin là, Erwan se réveilla à l’intérieur de l’immeuble dans le quel il avait tout fait pour entrer depuis des années. Cet endroit était certes moins luxueux que là où il avait grandit, à présent, il n’était plus à la Schya, c’était finit, mais il était dans l’organisation que supervisait Olivier Maxter… Et rien que dans cette pièce, la chambre d’Erwan, il était omniprésent. Le jeune homme était là depuis deux jours, et déjà, les murs étaient recouvert de photos, d’articles de journaux, d’articles Web imprimés, et le tout scotché au mur, punaisé, attaché grâce à de la pâte à fixe. Si bien qu’on ne pouvait plus dire si le papier peint était violet bleu ou rouge… Le jeune homme s’étira et ouvrit les yeux. Il se retrouva face à face avec une photo de cet homme et afficha un léger sourire. Depuis qu’il était arrivé, il n’avait ni commencé à travaillé, ni croisé son boss, à son grand regret… Ce jour là serait peut être le grand jour, qui pouvait savoir…

Il se leva, et entra dans sa petite salle de bain. Oui, cela changeait du tout au tout par rapport à ‘l’appartement de la Schya. Cet endroit ressemblait plus à une grande chambre d’étudiant qu’à un réel appartement, alors que ceux de la Schya se rapprochaient plus de la suite luxueuse que d’autre chose… Qu’importe. Il s coiffa, se lava les dents et s’habilla rapidement, le tout après avoir prit une douche rapide. Il attrapa ensuite son pc pour s’en aller travailler pour la Synnefo pour la première fois. Il sortit un papier froissé de sa poche. Rah, c’était illisible… Il se maudit intérieurement de ne pas avoir prit note de son nouveau lieu de travail avec plus de soin… C’était quoi comme nombre ça ? 97 ou 98 ? Ou alors 99… Zut, il ne savait pas à quel étage aller… Il opta pour celui qui se trouvait au milieu, 98. Après tout… Il ne risquait pas grand-chose si ? Mais non, il n’avait rien à craindre se dit il.

Il prit donc son pc, et il se dirigea vers l’ascenseur pour monter jusqu’au 98e étage. Là, il sortit, et suivit les instructions qu’il avait griffonné sur son bout de papier. A droite, à gauche, à droite, encore à droite, tout droit… deuxième porte à gauche. Cet endroit était un vrai labyrinthe… Bref, il arriva devant une imposante porte en bois. Persuadé qu’il s’agissait là de son bureau, il ne prit pas la peine de toquer et entra. Ce qu’il vit le fit alors se figer. Il laissa même tomber la sacoche de son pc sur le sol.

*J’y crois pas… C’est lui ! Le vrai !*

Il était en face d’Olivier Maxter, le seul, l’unique, en chaire et en os. C’était la première fois, imaginez l’état d’une ado de 12 ans qui rencontre une starlette à la noix, et vus aurez l’état dans le quel se trouvait à ce moment là Erwan, qui restait dans l’entrebâillement de la porte, à fixer cet homme, sans rien dire…

Quand Olivier, après sa crise conservatrice passée, se rendit compte qu'il avait un visiteur (ou plutôt un poisson hors de l'eau qui le regardait avec de grands yeux, allez savoir...). Il détailla l'intrus du regard, se rappella le visage et tout pour l'avoir vu son dossier en deux endroits bien distincts... Le premier lui déplaisant plus que le second.

"Erwan Stansfield, ex-membre de la Schya, affecté seocond à l'informatique de la sécurité du bâtiment et nouvellement embauché hacker au sein de la Synnefo. Il va falloir faire plus que de la falsification, mon garçon, pour échapper à ma vigilancee tbattre mes talents d'informaticiens..."

Dit Olivier d'un ton d'Abord sévère puis amusé sur la fin.

"Cela dit... il est de coutume de frapper avant d'entrer, à la Synnefo. Je en sais tropp comment fonctionne la Schya pour autoriser pareil relâchement mais cela ne cadre pas avec leurs habitudes. j'en déduis que vou s pensiez que cette pièce était votre bureau..."

Il marqua une pause avant de reprendre son étalage de connaisaance comem ils savait si bien le faire et qui rendaient ses fans hystériques...

"Vos pupilles indiquent la surprise, une bonne surprise, voir de l'admiration. Le fait que vous vous teniez là sans rien faire aussi et ... Ah, bel ordinateur que vous avez là. Désuet par contre, si un jour vous comptez jouer parmi les meilleurs. Comme le disait Crash Override dans le film hackers: bats toi avec les meilleurs ou creve avec les autres."

Qu… Quoi ? Comment savait il tout cela ?! S’était il occupé lui-même de l’inspection des dossiers ? Jamais le boss de la Schya ne se serait donné cette peine, des gens le faisait pour lui… C’était tellement étrange de se retrouver face à cet homme qui, comme Erwan s’en doutait, savait tout ou presque, même son nom…Attendez une petite seconde… Son nom ? Il connaissait son nom ?! Alors, il savait qu’il existait ?! Un sourire idiot apparu sur le visage du jeune homme qui se reprit rapidement, pour reprendre une expression neutre après avoir secoué la tête pour reprendre ses esprits. Il était en face d’Olivier Maxter, et ce dernier le « connaissait », du moins, il l’avait remarqué, le rêve… Il ne pouvait tout de même pas se souvenir du nom de tous ses employés. Et il se souvenait du sien ! Cela voulait donc dire qu’il avait quelque chose de plus que les autres, ce qui faisait qu’il était resté dans la mémoire de son boss !

Enfin… Ca, ce n’était que les délires de groupie d’Erwan, et c’était sûrement bien loin de la vérité… Mais que voulez vous, il était lancé il était lancé, on n’y pouvait rien… Enfin pour le moment il était aux anges. Enfin… Une partie de lui était aux anges. L’autre était apeurée par le fait qu’il était démasqué, et une autre encore était vexé des remarques faites sur son pc… Mais la partie gagatisante prenait le dessus sur les autres…

Il bafouilla un peu, avant de pouvoir articuler :

-Pardon Oli… Boss. Je pense en effet m’être trompé de salle en cherchant mon bureau…

Il rougit légèrement.

-Je suis désolé, je pense que… Je vais vous laisser travailler.

*//Comment ça abruti, tu vas pas t’en aller comme ça !// Et je fais quoi…// aucune idée, tu te démerdes, tu fais quelque chose…//*

Erwan commença alors une lourde discutions avec sa conscience, avant de faire demi tour, s’apprêtant à quitter la pièce.

"Faites voir votre portable, jeune espion, que je vois ce dont vous êtes capable. Cela m'intéresse. Les bons informaticiens sont aussi rares que les politiciens honnêtes... Et j'ai suivis pendant un certain temps votre travail à la Schya. Dommage que vos systèmes soient si faciles à encahir... Quand on sait s'y prendre évidemment. Qui suspecterait quelque chose d'aussi innoncent qu'un élément de l'antivirus?"

Olivier attendit que la limaceà demi-bavante daigne se traîner jsqu'à son bureau pour lui montrer son travail. Il avait vu ou pltôt observé la chambre du jeune homme avec une caméra espion. Un groupie de classe A. Pour un peu et il s'amuserait à le personnifier comme ces fans de Elvis...

"Dans le cas où vous n'auriez pas de temps à me consacrer... J'ai naturellement beaucoup de travail à faire alors il serait appréci que vous choisissiez et vite..."

Erwan n’en croyait pas ses oreilles. Alors… Alors… Olivier l’observait lui aussi depuis longtemps ?! Evidemment, il était trop heureux de cette nouvelle pour se rendre compte qu’il n’avait pas été observé de la même manière qu’il avait lui-même observé Olivier, c'est-à-dire avec de l’admiration et de l’attirance… Il était même trop gaga pour se rendre compte qu’on était en train de lui dire en direct live que ses programmes avaient des failles, alors qu’ils avaient pensé lui et son père que ceux-ci étaient parfaits… Enfin bref, il se conduisait en parfait abruti.

Cependant, le fait qu’il lui demande de lui apporter son pc lui glaça le sang. Pas qu’il avait quelque chose à cacher par rapport à la Synnefo mais… Plutôt à propos de lui. Qu’Olivier allume seulement son pc, et il tomberait sur un « magnifique » fond d’écran, composées de plusieurs photos de lui-même admirablement travaillées sous photoshop. Qu’il aille dans « mes images » et là…Il tomberait sur encore des centaines de photos de lui, d’autres montages de ce genre, et aussi quelques… montages un peu plus cocasses…

Il déglutit difficilement, récupéra son pc et s’avança vers le bureau de l’homme. Il le posa sur celui-ci, et l’allume. Il tapa son mot de passe, qu’Olivier ne pu pas voir puisque ses mains étaient cachées par l’écran déplié du pc. Quand ce fut chose faite, il voulu changer vite fait de fond d’écran, mais son pc qui chargeait refusa de coopérer, il du donc le tendre à contrecoeur à Olivier.

*Haaaa, idiot idiot idiot ! Je vais passer pour un parfait idiot !*

Olivier regarda, non sans surprise, le fond d'écran et les dossiers principaux: mes favoris, mes documents, ma musique, mes images... il fit une recherche impliquant les mots olier Maxter et regarda avec un étonnement croissant la longue liste de fichiers... Qui demanderaient analyse. Il plaça donc un mouchard, indécelable, qu'il camoufla dans une cinquantaine de photos de l'ordinateur.

"Je ne savais pas qu'on me vouait un culte... C'est assez étrange à constater mais très flatteur d'un certain point de vue. Une expertise certaine en modifications d'image, 10 sur 10. Côté sécurité ce n'est guère brillant par contre. Je passe au travers en 3 minutes montre en main. Il y a du travail à faire mon garçon, beaucoup beaucoup de travail..."

*Junkie de photo de moi on dirait... Il en a des centaines! Heureusement, avec ce mouchard, je vais pouvoir voir ce que ce bazar cache...*

Le visage d’Erwan s’empourprait à vue d’œil. Même si il ne pouvait pas voir l’écran de l’ordinateur, il voyait dans le reflet des lunettes de l’homme ce qu’il était en train de faire sur son pc. Et il le voyait explorer ses fichiers, en revanche, sûrement à cause de son admiration du (splendide) visage d’Olivier, il ne vit pas que ce dernier plaçait un mouchard sur son ordinateur. Malheureusement pour lui d’ailleurs… Si cela avait été le cas, il se serait empressé de l’enlever. Il avait en effet bon nombre de fichier qu’il fallait mieux qu’Olivier ne voie jamais… Que ce soit des photos ou des textes…

Il déglutit péniblement. Son travail était il si nul que cela ? Enfin… Jusque là… On ne cessait de lui répéter qu’il avait un dont pour cela, qu’il était surdoué, que jamais on n’avait vu pareils programmes etc. etc.… Et là… L’homme qu’il admirait plus au monde, ce n’était pas rien, démolissait en quelques sortes tout cela… En plus… Erwan sentait dans ses propos comme une légère raillerie. Il n’osait pas répondre, il n’osait pas dire le moindre mot, il restait planté devant le bureau de son boss, le visage bas, silencieux.

*C’est malin… j’aurai du transférer tout ça sur mon disque externe… Je le ferai tout à l’heure…*

Nerveux, il continuait de guetter l’exploration d’Olivier dans son pc, plus rouge que jamais, les mains derrière le dos.

-Peut être… Devrai-je… Me mettre au travail…

"Non. Il est temps de corriger la formation déficiente que l'on t'a donné. Installe toi à ma droite, je vais t'Aider à arranger tout cela. Je ne sais pas comment la Schya fait ses programmes ou sa sécurité mais elle sont d'une inefficacité à toute épreuve. Un virus de classe oméga paseserait au travers s'il est bien envoyé..."

Dit Olivier d'un ton paternaliste.

"Parle moi de ton, jeune espion, je serais bien curieux de connaître ton histoire et surtout, d'où te viens cette admiration pour moi. Ce n'est pas banal de se faire aduler quand on est un criminel.... Vraiment pas banal..."

*J'ai quelques doutes quant à ton orientation sexuelle, ce qui n'est pas sans me déplaire en plus du reste...*

Des cours ? Avec Olivier Maxter ? Il avait bien comprit ? Mais cette journée était un véritable rêve ! Ou un cauchemar allez savoir… Il y avait une part des deux. Si on ne prenait en considération que le côté « j’ai rencontré Olivier ! » C’était un rêve. En revanche, si on prenait le côté « … Et il a regardé touuut mes fichiers ! » alors là le rêve devenait cauchemar… Enfin, il y avait une bonne nouvelle, c’était qu’il n’avait pas eu le temps de tout regarder, il serait tranquille à partir du moment ou il aurait quitté ce bureau… C’es du moins ce qu’il pensait… L’espoir fait vivre non ?

C’est donc timidement que le jeune espion vint s’asseoir à la droite d’Olivier, sur un autre siège bien sûr. Son visage ressemblait plus à une tomate farcie qu’à un visage humain, vu la couleur qu’il avait maintenant… Il se tenait droit comme un i, et évitait le plus possible de croiser le regard de l’autre. Les mains sur les genoux, il fixait l’écran, attendant les instructions de l’autres, qui ne tardèrent pas à arriver. Elles intriguèrent beaucoup Erwan, qui commença par bafouiller un baratin incompressibilité, puis, il marqua une pause, prit une grande respiration, s’éclaircit la voix, et reprit :

-Et bien monsieur… Mon histoire n’a rien de particulier. Il est vrai que j’ai travaillé à la Schya durant un temps, mais… C’était plus pour suive la voie de mon père que par convictions personnelles.

Ensuite, il bloquait… Que pouvait il bien lui dire ? « Oh grand et séduisant chef de la Synnefo, épouse moi je t’aime ! Sers moi fort ! » Non, ça c’était peut être un peu trop exagéré… Quoi alors. « Moi ? Vous admirer ? Et puis quoi encore, j’ai autre chose à faire ! » Non… Pas crédible…

-En fait… Depuis qu’ j’ai 16an, je rêve d’intégrer les rangs de la Schya car… Vous êtes connu pour être le plus grand hacker et informaticien au monde et je dois avouer que pour cela, je vous admire

*Et pour d’autres choses d’ailleurs…*

-Cela fait plusieurs années que je postule pour entrer à la synnefo, mais je n’y ai été accepté que récemment…

"C'est normal, j'ai fais adoucir mes politiques la semaine dernière et aie ordonné que tout fichier de recrutement passe par moi. Le plus grands des hackers se doit quand même de se tenir à l'informatique classique: gestion, comptabilité, etc."

Expliqua Olivier en chargeant un virus de sa composition dans l'ordinateur du jeune homme.

"Vous avez une demi-heure pour le neutraliser. Passé ce délais, vos fichiers disparaitrons un à un, à commencer par ceux qui sont le plus fréquemment utlisés. Bonne chance, moniseur Stansfield."

Bien évidemment, c'était un mensonge. Le virus ne détruirais rien. Mais il voulait voir le jeune homme travailler sous pression, ce qui s'avérait toujours très révélateur.

Les rumeurs concernant le changement de position d’Olivier étaient donc vraies… Maintenant, il allait être aux premières loges pour connaître les derniers potins sur l’homme. Il n’aurait plus à faire des pieds et des mains pour se renseigner… En tant que membre de la Synnefo à part entière, il serait informé des dernières décisions de son boss. Le jeune homme s’apprêtait à répondre, mais il fut interrompu dans on élan quand il remarqua ce que l’autre était en train de faire.

-Eyh, mais qu’est ce que vous…

Il n’eut même pas le temps de poser la question que l’autre s’était déjà expliqué. Erwan déglutit péniblement. Non seulement il avait à faire à un virus créé par l’un des plus grands hacker au monde, mais en plus… Il devait régler le problème sous le nez de ce dernier. Et vu l’état de stress dans le quel il était depuis qu’il était entré dans le bureau, cumulé à celui de la peur de perdre ses données, il aurait du mal à fournir un travail correct. Néanmoins, il hocha doucement de la tête.

Il se rapprocha de son pc afin de pouvoir travailler plus facilement. Mais rien à faire, il était obsédé par la présence d’Olivier juste là à côté de lui. Il du reprendre sa respiration plus d’une fois avant de commencer à travailler [Hum… aucune idée de comment on fait ça, alors je ne détail pas lol].

*’Taiiin… C’est quoi ce truc… Comment il veut que je me débarrasse de ça en une demie heure…*

Malgré ses pensées pessimistes et son état de stress grandissant, le jeune homme ne s’en sortait pas trop mal. Il fixait son écrant, tâchant au mieux d’oublier la présence de son Boss.

Olivier, bien décidé à s'occuper pendant cette demi-heure, mit à plein volume une chanson remontant au XXIème siècle à plein volume, une chanson avec tout un beat, histoire de nuire davantage à la concentration du jeune homme qui travaillait. On avait pas toujours des conditions idylliques dans la profession... chantant les paroles de Nihghtcrawler, Olivier reprit sur son propre ordinateur son espionnage des fichiers du jeune Erwan.

"Howling winds keep screaming round
And the rain comes pouring down
Doors are locked and bolted now
As the thing crawls into town

Straight out of hell
One of a kind
Stalking his victim
Dont look behind you

Nightcrawler
Beware the beast in black
Nightcrawler
You know hes coming back
Night crawler

Sanctuary is being sought
Whispered prayers a last resort
Homing in its cry distorts
Terror struck they know theyre caught

Straight out of hell
One of a kind
Stalking his victim
Dont look behind you

Nightcrawler
Beware the beast in black
Nightcrawler
You know hes coming back
Night crawler

As night is falling
The end is drawing near
Theyll hear
Their last rites echo on the wind

Huddled in the cellar
Fear caught in their eyes
Daring not to move or breathe
As the creature cries
Fingernails start scratching
On the outside wall
Clawing at the windows
Come to me it calls
Atmospheres electric
As it now descend the stairs

Hiding in the darkness
Is so futile from its glare
Death comes in an instant
As they hoped it would
Souls ascend to heaven
While it feasts on flesh and blood..."

Olivier appréciait la musique, elle l'Aidait à se détendre et même à se concentrer. Il consultait sa montre de temps à autres pour voir ce quq'il en était du temps qu'il restaiau petit nouveau de la Synnefo avant d'être évalupar son chef. Les minutes s'écoulèrent et arriva le dernier droit, la dernière minute...

*On va voir ce que vaut notre petit dernier dans la famille. Il est mieux d'être bon ou sinon je fais un grand ménage dans son portable moi. S'il ne mérite pas mon estime, bien sûr...*

Erwan travaillait, sans se soucier de son Boss qui se tenait là, juste à côté. Il ne pu en revanche pas ignorer la musique que ce dernier avait mit à fond. Il préférait toujours travailler en silence, de plus, cette dite musique n’était pas du tout à son goût. Il était plus musique classique qu’autre chose… Mais bien sur, il n’osa rien dire… Comment critiquer une telle personne ? Si il avait fait cela, il devait faire avec, point barre…

Ses doigts tapaient si vite sur son clavier qu’on les distinguait à peine. Il essayait de ne pas regarder l’heure, pour ne pas se stresse d’avantage. Il devait montrer ce qu’il savait faire à son héro… Maintenant qu’il en avait l’occasion… Ce n’était pas le moment de se ridiculiser… Il fallait qu’il fasse de son mieux, de son mieux, de son mieux… Il se le répétait encore et encore tendis que l’heure avançait dangereusement.

Finalement, il eut terminé. Du moins, il en était quasi persuadé. Avec un virus créé par Olivier Maxter… On ne pouvait jamais être certain de rien… Il faisait les dernières vérifications, puis, satisfait, il se pencha en arrière et s’étira. Ce qu’il pouvait détester travailler ainsi dans l’urgence… Il était bien moins efficace que d’ordinaire, et cela le mettait dans des états de nerfs…

"Hum.... À 5 minutes de l'échéance, pas si mal que ça... Pour un débutant, c'est chose de bonne qualité. Mais qui est débutant dans la contre-attaque de mes virus est au moins expert face à ces pseudos hackers qui essaient de rivaliser avec moi. Le concours que j'ai organisé dure depuis plus de cinq ans et personne n'a réussi à neutraliser le virus que j'ai créé. Je reconnais qu'il est un peu simple, très classique de conception mais tout ceux qui ont essayé de le neutralisé ont vu leur ordinateur... Exploser."

Commenta Olivier, en regardant les lignes de code d'Erwan. Il se pencha pour regarder quelque chose, appuya sur enter et l'écran devint noir.

"AHAH! Tu es tombé dans le piège, jeune Erwan! Tu n'as pas eéxécuté ta confirmation de sauvegarde AVANT la fin du délais. Une inattention qui vient de te coûter ton PC!"

Olivier bluffait, bien sûr. Mais il voulait voir comment allait réagir l'autre... Surtout après ce qui allait suivre.

"Et dire que j'avais à peine terminé de lire les trois premiers chapitres de ta fanfiction à mon sujet... Et de consulter la moitié de ces photo-montages..."

Le jeune homme se redressa quand Olivier vint inspecter son travail. Il faisait mine de ne pas regarder l’écran, mais du coin de l’œil, il relisait ce qu’il avait fait. Ce n’était pas le moment de s’être trompé pensa y-il une énième fois, pas cette fois ci… Il se trompait trop rarement pour que ce jour là, à ce moment précis, sa « contre attaque » soit erroné. Il inspira nerveusement, et expira longuement, tandis que l’autre dirigeait sa main vers le clavier. C’est alors que… La chute. L’écran devint noir, comme si l’ordinateur était éteint. Erwan ne pu retenir un hoquet de surprise. Où ? Quand ? Qu’avait il fait de mal ? Son boss ne tarda pas à l’en informer. A y réfléchir… Son erreur était tellement… Stupide ! Il s’en serait arraché les cheveux si les paroles qui suivirent n’avaient pas retentit dans le silence déjà bien assez pesant de la pièce.

Là, il se figea. Il avait alors espionné tous ses fichiers ?! Il avait vu ses photos montages ? Il avait lu sa… (Enfin… Sa… il y en avait tellement… Il en avait lu une parmi tant d’autres…). Stop… Troisième chapitre ? Quoi ? Non seulement il avait lu, mais il avait lu jusque là ?! Pourquoi… Erwan osa lever les yeux durant un bref instant vers Olivier. Pourquoi s’était il donné la peine de lire jusque si loin si cela lui déplaisait tant ?! Le visage du jeune Synnefo avait reprit sa teinte rouge qu’il avait eu en entrant dans la pièce… Les yeux exorbités, il regardait dans le vide… Quand soudain, il se mit à fixer son pc.

Il ne réalisa qu’à ce moment là les paroles de l’autre… Il avait bien dit… Exploser ?! C’était possible ça ?! Il eut un mouvement de recul et il leva le regard vers l’autre. Il semblait bien calme pour quelqu’un se trouvant dans la même pièce qu’une bombe à retardement… Erwan se décrispa légèrement. Il n’osait rien dire… Que pouvait il dire… « Bon bah la prochaine fois… » ou alors « Alors, la fic’, pas mal hein ? »

Il faut dire que toute ses fan fictions sans exceptions étaient rédigées à la premières personne, et elles mettaient en scène le jeune garçon lui-même, et Olivier, dans des relations très amicales, dans des lieux aussi divers qu’un lit ou un canapé.

"Très flatteur de voir jusqu'à quel point quelqu'un peut se permetrre d'exprimer son admiration pour autrui. Rares sont ceusx qui se permettent d'Affirmer dans leur adulation ce qu'ils ont comme réel sentiment."

Dit Olivier, impassible, depuis son bureau. Il resta sérieux encore un moment avant d'exploser de rire. Il sortit du tirroir de son bureau deux verres et une bouteille de vodka qu'il posa sur le meuble précédemment mentionné et inventa le jeune homme à s'asseoir et à prendre un verre en sa compagnie.

"Maximillian?"

L'intelligence artificielle d'Olivier apparut dans la pièce.

Pourquoi suis-je entouré d'incapables?! 63942ay8

Pourquoi suis-je entouré d'incapables?! 63942ay8

"Monsieur?"

"Annule tous mes rendez-vous, je prends la journée de congé avec le petit nouveau. Il a besoin de prendre contact avec le vrai monde. Le petit est encore dans son monde à lui, il est mal préparé pour le travail dans la Synnefo."

"Affirmatif..."

Olivier congédia d'un geste l'IA et remplit les verres.

La jeune homme jouait nerveusement avec ses doigts, comme un collégien devant passer dans le bureau du proviseur du collège parce qu’il avait fait une quelconque bêtise. Il supporta assez mal le fait que l’autre rie ainsi. Il lui lança d’ailleurs un bref regard noir, qu’il ne se permit de faire durer que quelques secondes… Il prit cela tout bonnement pour de la moquerie, et était vexé comme un pou que son idole ose lui faire cela… Il l’avait sûrement trop idéalisé durant toute ces années, et avait du mal à accepter le côté « humain » d’Olivier.

Il ne fit que regarder du coin de l’œil « l’apparition » qu’il y eut dans la pièce. Bien sur… Il ne pouvait qu’être impressionné, même si ce n’était pas la première fois qu’il voyait ce genre de chose… (Tout ce qui était programmé par Olivier méritait attention voyons…). En revanche, quand il parla de prendre une journée de congé avec « le petit nouveau », lui quoi, il ne su comment réagir. Il avait deux options. Soit « OMG, je vais passer la journée avec Olivier ! » ou bien « Euh… Une journée avec moi… Et pourquoi ? ». Mais étrangement, ce qui le stressait le plus… C’était cette bouteille de vodka qu’il avait sortit… Si il comptait lui en faire boire… Il risquait de le regretter… Erwan ne sortait jamais, et ne buvait donc que très rarement. Sa résistance à l’alcool était donc très peu élevée… Qu’il boive deux verres et il ne serait plus conscient de rien…

*Petit ? Pis quoi encore…*

-Avec moi monsieur ?

Il lança alors un regard à son pc.

-L’ai-je vraiment perdu ?

Avec le calme olympien dont faisait preuve son Boss, il avait de quoi douter…

"Bien sûr que non. Je suis hacker avant d'être crasher, Erwan. Tu devrais savoir cela, toi qui me connais mieux que plusieurs personnes..."

Fit remarquer Olivier en tendant un des verres au petit nouveau. Il entama ensuite son propre verrre: un alcool fort et brûlant, comme il aimait.

"J'ai rarement vu aussi compétent parmi les informaticiens qui se vantent de pouvoir suivre mes traces. Tu as un talent naturel tu sais?"

Demanda gentiment Olivier. Il observait les réactions du jeune homme, attendant de voir si ce dernier allait finir par se comporter en être humain et non en fan idot et figé.

*Déprimant... Il ferait un bon élément s'il n'était pas aussi timide, stressé ou je ne sais trop...*

"Alors dis moi, en toute franchise, qu'est-ce que je représente pour toi et quelle genre de relation voudrais-tu avoir avec moi?"

Un compliment de la part de l’impitoyable Olivier Maxter… Erwan sans s’en rendre compte afficha durant quelques secondes un sourire stupide. Il se reprit rapidement, après avoir secoué de la tête, pour se remettre les idées en place. D’une voix toujours aussi timide, il lâcha un petit « merci ». Mais sentant bien qu’à force de garder le silence il passait encore plus pour un imbécile, il se décida à meubler tout cela.

-Je ne sais pas si on peu parler d’un talent « naturel », j’ai commencé à faire cela très jeune.

Tout en prenant le verre, sans le porter à ses lèvres, il réfléchissait plus rouge que jamais à ce qu’il pouvait bien répondre à Olivier. Conscient que son PC était sous surveillance, il n’avait aucun intérêt à mentir. Et puis Si Olivier avait comme il l’avait dit lu ses fic’s et vu ses photos montages… Cela ne servirait pas à grand-chose. Il prit une profonde inspiration, et pour la première fois, il plongea son regard dans celui de son interlocuteur, et d’une voix assurée, il lui répondit :

-Je pense que vous en avez assez vu et lu pour savoir ce qu j’éprouve à votre égard.

Se remettant en mémoire ce qu’il avait pu écrire, il afficha un sourire mi gêné mi amusé

-On ne peut je crois être plus explicite

"Mauvaise réponse. Éviter de répondre de façon directe ne constitue pas ce à quoi je m'attends. Bien pensé par contre, mais trop facile à contrer."

Olivier esquissa un sourire à demi-amusé.Il but une autre gorgée, fixant avec intensité le jeune espion.

"Je réitère... dis moi, en toute franchise, qu'est-ce que je représente pour toi et quelle genre de relation voudrais-tu avoir avec moi? Et tâches cette fois de me donner une réponse adéquate. Je n'ai pas TOUT lu."

Le chef de la Synnefo prit ququelques notes sur une feuille, évaluant l'espion qu'il avait devant lui. Il était déçu du manque de participation et d'audace de ce jeune homme qu'il avait observé depuis un certain temps. Dans le monde de l'informatique, les rumeurs sur les gens de talents voyagent vite...

*Si jeune et pourtant déjà si imbécile... Déprimant. Tout bonnement.*

Erwan avait en effet fait tout son possible pour ne pas avoir à répondre directement à la question de l’homme. Il avait au moins osé regarder Olivier dans les yeux. C’était déjà un pas de franchis. A nouveau, il prit une grande inspiration, mais aucun mot ne sortit de sa bouche, pour la simple et bonne raison qu’il ne savait pas ce qu’il voulait lui répondre exactement. Il toussota, et jeta un coup d’œil à son verre. Il le bu alors d’une traite, et le reposa sur la table.

Cela lui donnerait peut être l’audace de parler directement à cet homme… Ce fut le cas. Il se sentait déjà plus léger. Un petit verre avait réussi à le décoincer, il était toujours plus facile à vivre quand il était un peu… Joyeux disons. Ivre en revanche, il était insupportable, pire que quand il était sobre…

-Vous êtes mon fantasme depuis des années, en plus d’être mon idole… Voilà ce que vous représentez pour moi

Il marqua une pause. Ca, il avait encore du mal à le dire. Depuis toute ces années, il avait encore honte d’être gay, même à cette époque, cela continuait à être mal vu. Mais de toutes façons, l’autre lui ferait cracher le morceau tôt ou tard, alors autant que ce soit tôt, cela serait un gain de temps pour les deux.

-Les relations que j’aimerai avoir avec vous… Sont donc sexuelles…

Dans le pire des cas… Dans les meilleurs, il se voyait déjà dans les bras de l’autre pour le restant de ses jours… A la façon feu de l’amour….

-Et plus si affinité finit il par rajouter.

Olivier esquissa un sourire satisfait. Le jeune homme venait enfin de se comporter en vrai hacker: sans craintes, sans peurs, sans honte.

"Et bien voilà! Ce n'était pas compliqué! Un bon hacker ne connaît pas l'hésitation. Quand les flics peuvent te mettre une balle entre les deux yeux s'ils t'attrappent, tu es mieux d'être efficace!"

Énonça t'il, fier de se remémorer son passé.

"Mon père avait encore une balle dans le corps, il disazit que c'était sa punition pour s'être comporté en lâche. Que c'Était pour se rappeler qu'un hacker ne connaît pas la peur. D'ailleurs, nous ne sommes des hackers qu'en étant couraeux: braver la loin'est pas une mince affaire. Et dans la communauté des hackers, hommes, femmes, hétérosexuels et homosexuels coexistent et cohabitent pour servir un intérêt commun, une passion, celle de faire ce qu'on ne doit pas faire sur le réseau! La différence, c'est entre les hackers et les non-hackers. Au sein du groupe, il n'y a pas de gêne."

Les flics ? Qu’avaient ils à craindre d’eux… Ils n’avaient plus aucune autorité… Les seuls personnes à faire la loi dans cette ville étaient au nombre de trois… Bien qu’au service des businessmen, les Boss des sociétés criminelles d’Ataxia pouvaient faire ce que bon leur semblait… Ce qu’il pouvait craindre en revanche était la visite d’un autre tueur à gage qui se serait rendu compte des piratages qu’il avait pu effectué… Bref, il préférait ne pas penser à cela… Quand à la loi… Il n’y en avait plus vraiment… Les assassinats étaient devenus fréquents, la délinquance était considérée comme normale, etc…

Erwan venait d’apprendre une nouvelle chose sur son idole. Il ne savait pas que le haking était pour lui aussi une affaire de famille. Cela leur faisait encore un point commun… Non, stop, il devait arrêter de se faire des idées !

Enfin bref, Erwan apaisé par les paroles de son boss afficha un sourire serrain. Quand il était sur le net, il n’avait aucune gêne, mais peu habitué aux contacts humains « en direct », il avait développé avec le temps une timidité maladive. De plus, il n’était cette fois ci pas en face de n’importe qui.

-Vous avez raison…

Il hésita longuement, puis, prennant son courage à deux mains, il demanda à l’autre :

-Puis-je me permettre une question… Pourquoi avoir lu aussi longuement mes textes ?

"La curiosité est un vilain défaut auquel je n'échappe pas. Je voulasi avoir le fin mot sur l'homme que j'Avais en face de moi et lire les écrits d'autrui permet de trouver ses forces et ses faiblesses. Cest pour cette raioson que ce que j'écris est sous protection dans mon ordinateur. On peut en apprendre plus sur un homme en lisant ses écrits qu'en en lisant les dverses biographie. C'est en utilisant cette forme d'analyse que j'ai causé l'effondrement de la fortune de ce riche playboy d'Ataxia en 2062."

Expliqua Olivier en terminant son verre. Il le remplit de nouveau et recommença à le boire, pensivement.

"Les relations humaines... Si difficiles à comprendre et entretenir... C'est d'une complexité sans égal... Sauf peut-être avec l'amour."