Défis et détente

Olivier avait déclaré, durant le trajet jusqu'au gratte-ciel Synnefo, que le défi qu'il avait proposé à Sylia (et qui le concernait également) ne commencerait que le lundi suivant. Ils avaient donc quatre jours de temps librs pour se préparer à l'épreuve. Elle voulait le décoincrer, lui la faire arêter de fumer... Mais pour l'heure, la détente était de mise. Un verre d'alcool (ou deux, voire trois) , une bonne bouffe et une ambiance non stressante allait faire l'Affaie et son bureau du 99ème étage serait parfait pour la tâche.

*Ma foi, je me demaqnde quelle tournure prendra ce défi. Il s'agira d'être persuasif et attentionné, je ne voudrais pas que cette chère Sylia y voit la ma volonté de lui nuire. Pourtant... Si elle attrapait un mauvais cancer faute de mon insistance... Autant ne pas y penser, tout compte fait. L'heure est à la détente et à al fête!*

"Un projet particulier en tête, très chère Sylia, pour cette journée de détente?"

Demanda un Olivier souriant et de très bonne humeur.

Sylia avait acquiescer pour que le défi ne commence que lundi, elle était malgré tout impatiente de lui dévoiler la véritable Sylia qu'elle était. Quatre jours... cette fois, ça allait être difficile d'attendre mais elle surmontera cette épreuve, elle devra gagner à tout prix! Ainsi, elle suivit le jeune homme jusqu'à son bureau et s'y installa, prenant ses aises. Elle avait ôté sa longue veste, se retrouvant en robe noire, mi longue et s'était servi un verre d'alcool au bar qu'elle n'avait pas manqué de voir. Par la suite, elle s'était assise au même siège qu'à leur première rencontre, gardant le verre dans les mains sans pour l'instant y toucher. Elle était juste en train de plonger son regard comme ses pensées dans le liquide de belle couleur.

*Faudrait pas non plus que je lui flanque la trouille... c'est quand même le Boss! Mais... tant pis pour lui! Il n'avait pas à mettre un défi sur le tapis! Je ne peux pas refuser, je ne saurais retenir mes intentions... je gagnerais!*

Sylia finit par goûter à l'alcool lorsqu'Olivier prit la parole. Alors, devant cette magnifique question, elle ne put s'empêcher de prendre un air espiègle, regardant le jeune homme au coin des yeux et lui souriant radieusement.

-Oui, j'en ai bien un... mais il faut attendre lundi pour l'executer.

"Voilà qui est bien dit mais qui ne répond pas à ma question! Je parlais de projets pour CETTE journée. MAis qu'importe, me relaxer à ne rien faire fera l'affaire."

Dit le jeune chef et se servant un verre. Il en but une première gorgée, appréciant le liquide alcoolisé et reprit la parole de son ton tranquille, son ton de chef charismatique.

"Vous savez, Sylia... Je ne tienpas à ce que vous preniez mon initiative pour une offense. Je tiens à vous voir vivante et en bonne santé et pour reprendre les mots de mon défunt père, fumer c'est planter les clous de son propre cercueil alors... Je l'Avoue bien volontiers, je m'inquiète pour votre état de santé. Tout ces cancers, ces tumeurs... Je serais terrassé de douleur s'il vous arrivait quelque chose de grave. Oh je sais, c'est un queluque peu ridicule, voire paraoïaque mais que voulez-vous, je tiens à mes enfants et à vous tout particulièrement!"

*Tout comme 2 avant moi. Il serait fier de moi, je pense, de voir que je sais répandre le bien malgré le fait que je ne sois pas très joueur ou sociable...*

Le jeune chef regarda ensuite longuement sa subordonnée, attedant une quelconque réaction de sa part. Le bine être de la Synnefo passait d'abord et avant tout par la santé de ses membres.

"Quoi que dans le même ordre d'idée... Il va falloir que je surveille les doses d'Alcool que je prends, cela peut être mauvais pour le foie!"

Ajouta t'il en riant.

Sylia souriait, amusée, par la réplique d'Olivier répondant à la sienne. Elle aurait aimé lui expliquer des projets mais encore fallait-il qu'elle en ait des idées. Pour le moment, rien ne lui vint sur le coup alors elle ne rajouta rien et but une gorgée de son verre. L'alcool la réchauffait, il coulait le long de sa gorge et c'était agréable de sentir cette douce chaleur lui serrer le coeur. Puis, elle laissa OLivier parler et l'écouta, tranquillement dans son siège à apprécier la vue des immeubles à travers la grande fenêtre. Au début, elle ne saisit pas où il voulait en venir quand il parlait d'initiative puis... elle comprit et ne lâcha pas son sourire.

*Lui qui avait dit Lundi.*

Après ça, elle prit la parole, il n'avait pas tort, elle le savait. Quand elle avait commencé à fumer, elle savait tout de même à quoi s'en tenir. Mais ça ne l'avait pas empêché. Sylia posa son regard vers Olivier.

-Merci de vous inquièter pour moi, Olivier. Ca fait bizarre de parler de tumeurs et tout alors que je pourrais mourir dès demain, par exemple. En ce moment, la vie ne tient qu'à un fil et c'est vrai que le fait de fumer le rétrécit, le fragilise davantage. Mais, je vois pas tout ça sous cet angle. Je suis garde du corps et tueuse à gages, on peut en vouloir à ma vie à n'importe quel moment, je me dis que fumer est finalement le moindre de mes problèmes pour l'instant.

Sylia souriait devant son rire.

-J'ai dans le but de vous décoincer, je crains que la dose d'alcools n'est pas ma priorité. Mais, il ne faut pas non plus vous inquièter de tout. Vous allez me faire peur sinon!

"Je ferai très attention à ne pas vous inquiéter. N'ayez craintes là dessus. Je ne vous rajouterai pas une tâche supplémentaire en plus de ma protection..."

DIt Olivier avant de boire une gorgée d'alcool. Moins tolérant que 2, ses effets se firent ressentir un quelque peu plus rapidement et que faisait l'alcool aux gens coincés? Il les décoinçait de façon assez expéditive. Plus la personne était coincée, plus l'inhibition était forte... Et Olivier devait bien remporter la palme d'or dans le domaine. Et un verre d'alcool fort s'était donc avéré de surcroit un choix discutable... Peut-etre allait-ce être ausi une bonne chose: si la gêne ou le sérieux retenaient certaines choses, cette absence de soucis allait faire sa part des choses. Quant il reprit la parole, la voix d'Olivier était légèrement différente, signe manifeste que l'alcool avait commencé à l'affecter.

"Et moi qui m'étais juré de ne jamais avoir de relation avec quelqu'un de la Synnefo ou du monde du crime... En fait, je m'étais dit qu'il serait mieux de carrément finir ma vie seul. Pour ne mettre personne en danger. Ah mais quel imbécile j'étais de penser comme ça hein? Se priver du plus noble et du plus beau des sentiments... Et moi qui aime composer des textes, pour l'âme soeur c'est toujours plus facile à ce qu'on dit. Si pour toucher le coeur d'un homme il faut viser le bas, pour la femme, c'est son âme qu'il faut aller chercher. Je fais des super beaux poèmes... J'en ai même composé pour mon aimée. Toi, Sylia, pourquoi pas hein? Après tout, nous sommes plus proches que je n'Aurais osé le penser non?"

"Normalement, le poème est anonyme parce qu'il est réservé à l'élu de mon coeur mais on peut bien mettre le tien hein? Pourquoi pas.. Ça va comme suit:

Sylia, une galaxie pourrait porter ton nom.

Je te compare à l’espace intersidéral,
Discrète, tu t’épanouis dans toute ta beauté,
Comme une étoile nouvellement révélée,
Car sans contredit, tu es une femme fatale.

Ton corps gracieux s’étend tel un astre élégant,
Sculptural, merveilleux, digne de vénération,
Tout chez toi mérite mon admiration,
Que ces compliments resplendissent jusqu’au firmament!

Comme le soleil, tu m’éblouis de ta lumière,
Es-tu consciente de tout l’effet que tu me fais?
Ah, quelle personnalité extraordinaire.

Fébrile, je te dévoile tout mon amour ardent,
Si tu m’aimais de tout ton cœur, ce serait sublime,
Car rien dans l’univers ne saurait me combler autant."

Récita Olivier d'un ton solonnel. Si le début de ses paroles avait été vacillant, le poème lui ne l'avait été aucunement pour laisser émotions et sentiments couler avec les mots. Une fois son récital terminé, il reprit la parole d'une voix hésitante.

"Dis comme ça, ça peut paraître un rien simple mais quand ça vient du fond du coeur, je pense qu'on ne se borne pas à la complexité des paroles. Quand les sentiments sont pures, le plus simple des gestes peut parler plus que le discours d'un conféreincier..."

Sylia se tenait debout, elle ne bougea pas... ET puis, elle n'osait même plus faire un moindre mouvement quand la voix du jeune homme qui restait devant elle se mit à résonner dans le bureau, lui offrant un poème... Poème bien splendide. Ainsi... c'était comme ça qu'il la voyait, ressentait un amour qu'elle n'aurait pas cru aussi grand, précieux et puissant. Elle se l'était imaginé mais jamais elle n'aurait cru que... ça l'était autant, en fin de compte. Après tout ça, la jeune femme resta bloquée. Personne ne lui avait dit de telles paroles... oui, ce n'était pas tous les jours qu'on la comparait à une galaxie, pas quelqu'un qui donnait la mort. Alors, elle resta choquée d'entendre de si douces paroles, la gorge nouée. Elle retenait quelques larmes en elle mais elle se sentit stupide de rester figée ainsi, devant lui, sans pouvoir émettre un seul son. Elle ravala un vide, de l'air.

*Idiote... parle... t'as assez pleuré comme ça! Alors, vas pas l'attrister par accident!!*

-Non... je...

Bon, okay... Deux mots! ON va aller loin comme ça!
Sylia finit par secouer la tête et sourire... un grand sourire mêlé à un regard rempli de tendresse qu'elle plongea dans celui d'Olivier.

-Je trouve qu'il est... magnifique. On ne m'avait jamais comparé à... on ne m'avait jamais comparé à quelque chose d'aussi beau et pur, en réalité.

Lanca-t-elle en riant légérement. C'était vrai en plus. Elle s'approcha de lui... hésita de faire davantage à cause d'une pensée envahissant sa tête.

*Attendre... lundi... attendre...*

Mais, était-elle assez forte pour ça?
Finalement, Sylia ne pouvait s'arrêter, ses pensées lui dictant le contraire de ses actes... elle continuait d'approcher son visage du sien... de plus en plus tout en plongeant davantage son regard dans le sien. Elle semblait attirée, c'était tout ce qui comptait pour elle maintenant.

"Mais tu le vaut amplement et tu le sais pas vrai? Tout ce qu'il te manquait c'était un peu de tendresse, une délicate attention de romantique mais qui fait toujours autant de bien au coeur... Pourquoi retenir ses émotions et ses actes quand on aime? Et puis... Nous sommes en privé, je peux dire et faire ce que je juge juste pour cet amour que je te porte..."

Murmura tendrement un Olivier certes affecté par l'alcool mais d'une façon qui n'affectait pas ce qu'il pensait ni ce qu'il disait. Le faire serait peut-être touché plus tard... Mais pas pour le moment.

"C'est marrant... Je me décoince tout seul et on est pas encore lundi. Me demande bien ce que vas me réserver lundi si tout se fait aujourd'hui... Je suis en train de perdre mon propre pari, c'Est vraiment très malin de ma part..."

"Tu as toute mon attention. Je vais faire un effort pour me concentrer, je ne suis pas ce qu'il y a de mieux pour tenir l'alcool... Alors vas-y, parle, je suis encore lucide et chose exceptionnel dans un pareil état, parfaitement conscient de ce qui se dit ou se fait! Je te dois bien ça non? MAis si, tu le mérites, je te le dis avec la plus absolue des certitudes!"

Dit Olivier d'un ton guilleret. Après tout, il était là pour Sylia non? Et bien si et il comptait bien lui accorder tout ce qu'elle femanderait. Il lui devait tant et il lui en avait rendu si peu... Un effort sorte mais un effort noble que de résister à l'alcool... Dur combat qu'il comptait bien gagner, pour Sylia. Il aurait peut être du mal à suivre par après mais qu'importe... Il se devait de faire ces efforts!

Olivier, qui allait porter son verre à ses lèvres, se figea à mi-mouvement. Les dires de Slia étent plus sérieux qu'il ne le pensait... Il ouvrit le tirroir de son bureau, sortit un tube de comprimé etil en avala un. L'anti-alcool commença à faire effet, petite merveille développée par les laboratoires de la Synnefo, et Olivier reprit tranquillement son état normal. Son ton changea sensiblement, moins hébété par l'Alcool, plus sûr et surtout plus attentif.

"Un pari dis-tu? Intéressant... Mais encore, je ne vois pas où se situe le problème éventuel. Le fait que tu connaissais 2 avant que je ne t'en parle... Il n'y a pas de quoi se prendre la tête... Et si vous avez fait un pari, je suppoe que ce n'était rien d'incosidéré, je me trompes?"

Il tenta d'aller chercher ler egard de Sylia, voulant la regarder en face à face et entendre la fin du récit.

*À quoi tout cela rime t'il... Je ne suis pas sûr de bien comprendre où elle veut en venir...*

Sylia gardait la tête abaissé, n'osant pas dire la suite. Qu'allait-il répliquer après avoir su que le baiser qu'elle lui avait donné n'était qu'une part du pari entre 2 et elle? Mais, finalement, elle finit par lever sa tête pour voir ce qu'il trafiquait en revenant à son bureau et prendre... un comprimé? Pourquoi? Ca faisait tant que ça l'effet d'une bombe sur lui? Elle ne songeait pas à ce point quand elle remarqua son changement de comportement, comme si l'effet de l'alcool n'était jamais apparu sur lui.

*Pratique ce truc!*

Elle se ravisa à fixer son verre. Etrangement, elle n'avait pas l'envie de boire pour le moment, comme si elle savait d'avance que le goût n'aurait plus rien d'unique, qu'aucune chaleur n'en ressortira. Elle devait pourtant revoir son regard après avoir entendu sa réplique, surprise, et elle croisa ce regard de toute franchise. Pourquoi c'était interessant? Etait-ce vraiment plaisant de savoir que Sylia avait joué avec les sentiments d'OLivier, d'une certaine façon?

-Ce n'est pas le fait que je sois au courant qui me dérange, j'aurais bien pu me passer de vous le dire maintenant. Mais, ce pari... le baiser que je vous avais donné à vous en faisait partie, c'était ce que je gagnais si je réussissais à vous faire quelque peu changer, sourire et rire. Vous saisissez? C'est comme une trahison, j'ai joué avec vos sentiments... enfin, je me suis dit qu'avoir une autre personne à l'intérieur de soi, qui plus est vraiment diffèrente de comportement, devait être dérangeant alors je voulais que vous ne fassiez qu'un... ce baiser n'était rien d'autre qu'un pari.

"Où veux-tu en venir? Que je sois blessé de savoir que tu as tenté de me décoincer, de gagner un pari qui m'aurait sans doute rendu meilleur? Allons donc, des congratulations seraient plutôt de mise. En toute franchise, tu ne m'as ni blessé ni tuer ni causé de tort donc je considère cet... Événement comme négligeable. Tu as toujours tout mon amour et toute ma confiance Sylia, c'est ce qui compte."

Dit Olivier qui avait préalablement fait le tour du bureau pour aller se planter devant Sylia, plongeant son regard dans le sien. Elle pouvait y lire clairement qu'il ne lui en voulait nullement et que pour lui, l,incident était d'ores et déjà clos. Amour et tendrese se lisaient en lieu et place de fureur et peine.

[Désolé, je faisais une pause forum^^ ]

A cet instant, Sylia ne pouvait détacher son regard du sien, même si ça la gênait de le fixer ainsi comme il la fixait avec une telle tendresse. Elle ne le pouvait tout simplement pas... Ne le voulait pas non plus. La jeune femme entendait ses paroles si réconfortantes... Elles l'ont toujours été depuis leur rencontre quoi qu'il arrive, il voyait toujours le bon côté, la rassurait... Lui ôtait des doutes qu'elle n'avait jamais eu dans toute sa vie. Il regardait toujours plus loin. Elle resta bloquée un instant dont elle ne pourrait définir le temps et réfléchit silencieusement.

*Si on voit ça sous cet angle...*

C'était ça! Olivier voyait les choses sous un autre angle qu'elle, ce qui la fit retrouver son sourire, des yeux rempli de tendresse qu'elle reposa sur son verre. Elle en but une gorgée et tourna la tête vers le jeune homme. Elle lui souriait radieusement... Son sourire sans faille, retrouvé!

*Vraiment interessant...*

La jeune femme se mit à rire.

-Vous êtes vraiment... Incroyable, Olivier!

Elle le regardait sans crainte, plus confiante. Elle prit une voix montrant son dynamisme.

-Lundi... Je ferais tout pour gagner, soyez prêt!

HJ : Pas de prob^^

"Et je serai prêts, Sylia, vous pouvez y compter! Avec un œil différent des autres, on finit toujours par se sortir des problèmes dans lesquelles on se plonge et ce défi en est tout un! J’ai l’impression d’avoir à affronter un lion échappé des jeux du cirque! Mais je n’ai pas peur, je vaincrai et je triompherai. Après tou, ne suis-je pas le plus légendaire des hackers et le boss le plus respecté qui soit? "

Dit Olivier avec un sourire amusé sur le visage. Il donnerait son 110% également et ne comptait pas donner une victoire facile à Sylia. Il avait ses ressources lui aussi : bien maigres certes pour ce genre de cas de figure mais ne dit-on pas que la foi transporte les montagnes (ou un truc du genre, Olivier avait lu la citation en diagonale, un jour qu’il surfait sur le net…)? Qu’importe la difficulté, il passerait au travers de l’épreuve!

Olivier n'était pas chef de société pour rien. Il pouvait voir d'un coup d'oeil quand quelque chose n'allait pas. Et il y avait dans le regard de Sylia quelque chose de subtil uqui avait changé. Il fronça les sourcils, interrogeant du regard sa subordonnée, se demandant de quoi il pouvait bien retourner. Mais il n'en demanda pas plus: si Sylia désirait lui en parler, elle le ferait de son plein gré.

"On peut voir beaucoup de chose et lire bien des éléments en bobservant le regard de l'Autre. même les meilleurs en contrôie émotionnel ne peuvent cacher l'éclat de leur regard... C'est la dernière barrière des grands spécialistes, celle à laquelle personne n'échappe. Encore bien sûr faut-il savoir interpréter les dits regards."

Dit Olivier d'un ton vaguement amusé, histoire de détendre l'atmosphère. Il se doutait un quelque peu que l'échange n'Avait pas été des plus agréables...

Olivier esquissa un mince sourire. Sacré Sylia, elle avait le tour avec les surprises... Mais il s'assurerait que personne ne fasse de mal à son employée favorite... Après tout, il était beaucoup plus près de Sylia que la simple relation professionnelle... Et il tenait à elle comme on tient à quelqu'un d'extrêmement cher comme un membre de la famille, une soeur ou... Une amoureuse...

"Il faudra bien sûr que je veilles sur vous pour m'assurer que rien de dérangeant ne vous arrive. Je m'en voudrait de négliger mes devoirs envers vous. Et si vous trépassez... Comment gagnerais-je mon pari?"

"Oh mais votre décision sera respectée Sylia. Si opposition vous désirez émettre alors je vous laisserai régler seule cette... Affaire familiale. JE ne suis pas contrôlant au point de m'imposer partout dans la vie de mes employés. Ceci étant dit... Si besoin d'assistance il y a, la porte de mon bureau tu pourras ouvrir Sylia. Il n'y a aucune honte à recevoir de l'aide. Même si cela implique de se mettre volontairement face au danger."

Dit Olivier de son ton paisible coutumier. Il prit une bouteille d,eau dans son tiroir, en bu une gorgée et reprit la parole.

"Ceci étant dit... j'espère que vous aurez meilleure mine lundi, autrement je vais remporter ce pari avec une déconcertante facilité!"

Les dires d'Olivier la firent réfléchir. IL disait ça si facilement... Est-ce que c'était le patron qui parlait ou l'homme? Voilà pourquoi elle avait choisi de le décoincer, pour avoir une réponse à cette question. Peut-être que ce n'était que selon elle... Ce n'était que son point de vue, les choses lui semblaient flous. Sylia adressa un sourire au jeune homme, un sourire de remerciement. IL était toujours là... ET, surtout, elle montrait trop facilement la moindre trace de sentiments devant lui. Parfois, il serait sans doute préférable de paraitre insensible... Une vraie tueuse à gages sans pitié, froide.

-Je sais. Merci.

Puis, elle finit par se lever du canapé, suivi d'une longue inspiration.

-Si vous n'y voyez pas d'objection, je vais m'éclipser, mon cher! La fatigue commence à me prendre dans ses filets.

Avouait-elle en riant. Ce n'était pas faux: la tension avec tout ce qu'il s'était passé aujourd'hui... Elle ne ressentait pas ça tous les jours. Elle tourna la tête vers lui en se souvenant de ses dernières paroles et fronca les sourcils. Elle le regardait avec un air de défi.

*Elle est bien bonne celle là!!*

Elle s'approcha avec amusement du jeune homme... S'approcha de lui dans le sens où elle n'avait vraiment aucune gêne. Non, elle n'allait pas encore lui voler un baiser mais fixa son beau regard bleu. Elle lui laissa un dernier murmure.

-Je pense que je serais bientôt honorée de voir mon Boss perdre son sang froid... Songez à emporter des calmants, Maxter... Sait-on jamais...

Elle se recula et marcha tranquillement vers la porte du bureau. Elle était bien dynamique malgré la rude journée.

-Profitez bien de votre tranquilité!

PUis, elle sortit. Lundi... Ca allait être interessant!