Ils sont fous ces policiers...Surtout celle là!

Malhia avait des envies de meurtre envers ses supérieurs. La jeune capitaine de police se demandait pourquoi on se servait de son dévouement contre elle. On la sollicitait ENCORE pour une mission d'observation... Du côté de la Synnefo, en tenue des forces d'interventions, avec le matériel associé et cet horrible véhicule lourd et inesthétique si différent de sa voiture de patrouille...

Ils sont fous ces policiers...Surtout celle là! Swatfz9

Ils sont fous ces policiers...Surtout celle là! Swatfz9

Elle arriva encore par l'allée centrale dans le quartier le moins tolérant qui soit et où profil bas était essentiel (bonjour la discrétion avec un véhicule de la police, des forces d'intervention en plus!). Elle adopta encore une fois une attitude pacifique: pas de sirène, pas de gyrophares, rien d'agressif (la présence du véhicule en soi l'était elle?) bref, de quoi ne pas se faire tirer dessus avec raison (une autre que "tiens, un intrus..."). Garder profil bas dans l’indiscrétion en quelque sorte...

Elle fit donc s'engager son véhicule sur la continuation de l'artère principale, surprise de ne pas avoir été "mal reçue". Rendue encore plus vigilante par le manque d'hostilités, cela ne lui prit qu'une fraction de seconde pour écraser les freins: quelqu'un venait de déboucher d'une ruelle et n'eut été de sa rapidité d'exécution, ladite personne aurait finie sous son véhicule...

Mais pour arriver si vite d'une ruelle, peut-être que cette personne était en danger (un membre de la Synnefo en danger sur son territoire? Peu probable) et qu'elle aurait besoin de soin. Attrapant la trousse de secours d'une main du véhicule et son fusil à pompe de l'autre main, (et si c'était un piège...), elle se porta au secours de cette personne potentiellement en danger.

"Est-ce que vous allez bien? Que vous est-il arrivé?!"

Sylia était sorti de la Synnefo, de ses appartements vêtue d'une jupe courte, un pull léger et chaud, des bottes en cuir lui arrivant jusqu'aux genoux et, par ce temps froid, sa veste noire. Elle voulait faire du shopping, histoire d'augmenter la valeur de sa garde-robe. Depuis qu'elle était arrivée dans la Synnefo, elle n'avait pas emmenée beaucoup d'affaires alors il fallait commencer à combler le vide. Et puis, elle n'était pas encore débordée dans son boulot, elle avait tout son temps. Elle n'avait pas emmené son sniper, il lui aurait servi à quoi? Dégommer les têtes des vendeurs si le prix ou leurs manières ne lui plaisaient pas? Dit comme ça, en fait... non, non. Ce n'était pas le moment de faire du grabuge! Plus tard peut-être.

Se balladant dans les avenues du quartier de la Synnefo, Sylia s'engouffrait dans l'une d'elles parmi d'autres personnes qui vivaient leur vie. Soudain, quelqu'un la bouscula et, après ça, se mit à courir à toute allure s'éloignant d'elle comme si on lui avait agraffé une étiquette disant: "elle va exploser!". Elle fronca les sourcils et, par un réflexe et mauvais pressentiment, découvrit que cet homme lui avait piqué son porte monnaie, qui était auparavant dans sa veste. Elle qui ne se laissait jamais faire se mit à dévaller les avenues, le visage de cet homme comme gravé sa tête, elle ne pouvait pas l'oublier. L'autre entreprit de prendre une avenue plus déserte et Sylia le suivit aux pas de course.

*Tu ne m'échapperas pas!*

Elle attrapa un couvercle en cercle de poubelle au passage et, comme un frisbee, le lanca sur son voleur avec une grande précision. Mais voilà, elle était assez loin, du coup, ça le choqua pendant une minute, blessa à la tête, et il reprit sa course juste après, sortant de l'avenue et se trouvant nez à nez avec une... voiture de police? Sylia, qui était toujours dans cette même rue, reprit un rythme plus lent, sans même être essouflée après ça.

*Qu'est-ce que la police fiche ici?*

Elle sortit de l'avenue, sourire aux lèvres.

-Il lui est arrivé qu'il m'a volé mon porte monnaie.

La policière ne perdit pas de temps. Lâchant sa trousse de secour, elle pointa son fusil à pompe entre les deux yeux du voleur. Lorsqu'elle parla, on aurait pu croire que c'était de la glace qui lui sortait de la bouche tant le ton était froid.

"À votre place, je rendrais le porte-feuille à son légitime ppropriétaire. Une fois fait, je resterais bien sage pendant une arrestation en bonne et dû foorme et un allé simple pour le poste de police. Et si la propriétaire du porte-feuille veut porter plainte, c'est une cellule qui t'attends mon gars..."

Voyant que le déplaisant individu (qui était couché au sol après avoir eu la frousse de sa vie devant le véhicule de police) refusait d'obtempérer , elle posa un pied botté sur le torse de ce dernier, se pencha et ramassa le buttin du malotru. Elle le remit ensuite à la jeune femme, avec un sourire poli.

"Le service de police est à votre service m'Dame. Toujours un plaisir de servir les citoyens."

Sur ces bons mots, elle menotta ensuite le fautif et dû le faire entrer (de force) à l'arrière du véhicule...

Sylia restait debout à regarder le spectacle. Elle dut avouer que la voix de cette jeune femme avait de quoi glacer le sang des criminels qu'elle pourchassait et arrêtait. Mais, elle ne savait pas que Sylia elle même était une des leurs. En fait, elle était intérieurement décue de ne pas pouvoir donner une bonne leçon à son voleur. Aussi, elle savait déjà qu'elle n'allait pas porter plainte. Ca allait paraitre étrange mais c'était à elle de décider après tout. Voir une jeune femme avec un bon caractère était agréable et amusant. En retrouvant son bien, elle esquissa un radieux sourire qu'elle n'avait même pas perdu pendant le vol et la course. Elle le remit dans sa veste.

-Merci. C'est toujours un plaisir d'être bien servi.

*J'aurais préféré le voleur avec mais bon... plus tard, peut-être.*

Elle regarda les forces de police en question, ne comprenant toujours pas leur présence. Ils voulaient se suicider ici même. Bah... pourquoi pas? C'était un assez beau quartier.

-Sans vouloir vous déranger davantage... y a-t-il eu un incident quelque part, un attentat ou un truc de ce genre?

"Négatif. Ce sont mes très chers supérieurs qui ont décidé et je cites: de voir la tolérance des grandes sociétés criminelles à l'égard du service de police d'Ataxia et de ses représentants. Comme je suis la seule qui ne crains pas de se prendre une balle, une lame ou un obus, on m'a donc envoyé en observation que moi je qualifies de suicide."

Répondit amèrement la policière d'un ton qui laissait présager la façon dont elle avait fait comprendre la chose à ses chefs et qui excluait douceur et politesse...

"Rendez-vous compte: quartier de la Synnefo, réputé pour son intolérance face aux intrus. Il faut vraiment être le dernier des abrutis pour envoyer un de ses capitaines dans une zone aussi dangereuse!"

Le ton amer et exaspéré de la jeune femme la laissa penser qu'elle ne partageait pas l'avis de ses supérieurs, elle comprenait largement pourquoi. Une mission suicide, tout le monde n'était particulièrement interressé par une mort sans qu'elle crie garde. Sylia admirait la jeune femme et son caractère, riant intérieurement de cette situation et souriant extérieurement pour la même raison.

*La tolérance? Je pense que soit ses supérieurs sont stupides, soit inconscients, soit manipulateurs, soit... enfin, aucune autre raison n'est favorable pour leur avenir. Ils préférent risquer la vie des autres plutôt que la leur sachant pertinnement que la Synnefo est réputée pour son agressivité face aux intrus mettant un seul pied sur leur territoire.*

Elle acquiesca de la tête, un regard amusé devnt la Capitaine des forces de police.

-Je suis bien d'accord. Je trouve vos supérieurs lâches de ne pas se déplacer eux même s'ils tiennent vraiment à tester la tolérance de la Synnefo.

Elle tourna légérement la tête vers l'avenue qu'elle avait empruntée, la regardant au coin des yeux.

-Pourtant... pour l'instant, vous êtes toujours en vie, il me semble. Même avec une indiscrètion pas possible!

"Je vous le concède volontier. Ceci étant dit, les gens de ce quartier, la section criminelle tout du moins, sont loin d'être idiots. Ils vont savoir, tôt ou tard, que la police se promène sur leur territoire. Je me demande ce qui viendra me cueillir à ce moment là: un obus ou une balle de fusil de sniper? Ce ne sont pas des options très réjouissantes, pour être franche et honnête..."

Dit la policière avec un sourire ironique. Si leur chef était aussi paranoïaque qu'elle en avait entendu dire, les minutes qui lui restait à vivre étaient comptées... Et probablement savamment calculées par le maître d'oeuvre de la Synnefo.

"Quand je pense que je viens ici en toute neutralité et que je vais probablement finir tuée... Je ne crains pas la mort, de par mes origines mais ce n'est tout de même pas agréable d'avoir à y penser..."

Sylia ne savait pas si elle craignait la mort. Non, depuis le temps, pourquoi la craindre alors qu'elle était la fin de n'importe quel chemin que l'on empruntait? Pourquoi craindre quelque chose qui arrivera à coup sûr? Sylia s'étais mis ça dans la tête, maintenant qu'elle était habituée à risquer par de nombreuses fois sa vie. Elle haussa les épaules devant les paroles censées de la Capitaine.

-Je pense aussi. Et puis, ce serait bête de craindre la chose que vous défiez le plus souvent de par votre job. Au contraire, l'apprivoiser reste la seule solution ou c'est l'enterrement assurée.

Elle jeta un oeil sur son voleur dans la voiture de police, restant tranquille et c'était pas étonnant.

-Et... autant vous le dire maintenant, je ne porterais pas plainte à son sujet.

La capitaine resta un moment itnerdite. Il cligna des yeux plusieurs fois, secoua la tête et regarda le jeune femme avec un air ahuri. Elle avait sûrement mal entendu, tout du moins, essay t'elle de s'en convaincre. Comment assurer l'ordre à Ataxia si chaque fichu citoyen refusait de porter plainte? Il s'en fallut de peu pour que la jeune policière ne fasse une autre de ces violentes crises où elle insultait ciel et terre pour avoir mit autant de peureux en Aaxia... Mais elle n'en fit rien. Il rpit une grande, très grande inspiration et répondit d'un ton légèrement crispé.

"Aies-je mal entendu ou avez-vous dit qu vous ne poursuivriez pas cet individu et si oui, pour quel motif [...]"

Ce qu'elle ajouta àla fin aurait pu être un juron marmonné, un grognement sourd ou un onomatopée quelconque... À savoir ce que l'autre jeune femme en comprendrait...

Sylia se doutait bien que ça allait faire des suites. Quoi de plus normal après tout pour une jeune femme se battant pour la justice? Mais, aussi, quoi de plus amusant pour une autre tuant pour l'argent de ne pas porter plainte contre un gars qu'elle espèrait revoir pour qu'il paye autrement que par son arrestation? Elle s'amusait intérieurement du danger qu'elle prenait à la voir réagir ainsi, mécontente. Elle haussa les épaules.

-C'est juste un petit voleur, il doit certainement vivre sa vie en débarrassant les gens de leur porte monnaie. Il ne se battrait même pas contre une femme, pourquoi être si cruelle en l'enfermant? Non, autant enfermer des gens, autant que ce soit de vrais criminels qui ôtent des vies.

Sylia savait mentir, après tout elle n'était pas la fille d'un homme d'affaires et d'une espionne pour un rien. Elle s'était bien servie de sa mère pour avoir ce qu'elle voulait. ET puis, il était vrai qu'il avait fui devant Sylia, incapable de faire du mal à une mouche. Quand il sera à nouveau ici, soit il se fera éliminé vite fait par d'autres criminels, soit ce sera par les mains de Sylia. Elle préférait la deuxième solution. Tout en jouant avec sa boucle d'oreilles, la jeune femme parlait calmement au Capitaine des forces de police. Elle se demandait quand est-ce qu'ils allaient vraiment avoir la preuve de l'hostilité du coin.

-Vous ne devriez pas perdre votre temps avec moi. Le temps est compté si vous voulez toujours patrouiller ici.

"Et le relâcher serait effectivement un aller simple pour les ennuis. Je suis persuadé qu'il ne sait pas tenir sa langue et qu'il va m'attirer des ennuis. Mon instinct ne me trompe jamais pour ce genre de choses... D'Ailleurs il ne me trompe pas sur grand chose. Après m'être pris de quoi faire dijoncter tous les détecteurs de métaux conventionnels en moins d'un mois, je sais qui représente, dans l'immédiat, ou non un danger. Et lui, il en constitue un. Je le relâcherai avant de partir, je pense. C'est plus sûr. Et puis du reste je ne... À TERRE! VITE!"

Malhia se jeta sur la jeune femme, la plaquant au sol. Deux projectiles vinrent percuter le flanc du véhicule blindé, sans faire de dommage. La policière riposta d'un tir de fusil à pompe tiré plus ou moins au jugé ce qui arracha un cri de douleur au tireur qui en avait après la citoyenne. Que portait cette homme? Rien qui ne le rattache aux grandes factions ou à la justice. Un indépendant alors? Définitivement des plus étrange.

"Mettez-vous à couvert, dans le véhicule, siège passager. Je vais vous sortir de là!"

Dit la policière en troquant son fusil à pompe, puissant mais manquant de précision, pour son arme de service. L'individu suspect ne semblait pas seul...La prudence était donc de mise.

Sylia écoutait avec attention la Capitaine, mais sa vigilance augmentait en ayant une drôle d'impression, comme si on la fixait, elle ou les forces de police... mais c'était bien des regards dirigés par ici. Elle ne savait pas ce qu'il allait se passer, mais elle était certaine qu'il y aurait quelque chose, alors elle ne s'étonna pas d'être plaqyé au sol d'un coup. Merci pour les courbatures après, bien entendu!

*Que je trouve les gars qui ont tiré sur moi ou près de moi!! Je vais leur faire rédiger leur testament, gentille que je suis!*

Toujours à terre, elle attendit sans frayeur qui transparaissait sur son visage ou ses mouvements que le danger soit passé... pour l'instant, évidemment. Elle se releva mais il n'était pas dit qu'elle allait ne rien faire... même si ça voulait dire se faire repérer par la police. Bah... ce sera à voir plus tard. Sylia se dirigea vers un véhicule de police quand elle s'arrêta en chemin. Derrière la Capitaine, un canon était pointé vers celle ci, geste lâche venant au dos et planqué dans le noir. Le premier tireur n'était pas seul, c'était vraiment de la malchance ça!

*Les forces de police ont le droit à leur accueil... forcément!*

Elle agit avant que le coup ne pare et s'arma de son revolver - qui était dans sa longue veste noire-, tirant avec précision et aisance vers celui qui allait se débarrasser de la Capitaine... un parmi d'autres, sans doute.

-Il fallait s'en douter.

Malhia se débarassa de son adversaire et anticipant des renforts éventuels, battit en retraite vers son véhicule. Appeler des renforts ne servirait à rien: ce serait elle et la civile contre les multiples ennemis inconnus qui les avaient prit pour cible.¸Parvenant sans trop de mal à son véhicule, elle fit un nouveau changement d'arme, le fusil mitrailleur venant remplacer le pistolet. Et la pièce staccato en sol majeur commença, Malhia arrosant de plomb les formes hurlantes et haineuses qui sortaient de la ruelle, laissant le soin à une civile pas si fragile la tâche de couvrir ses arrières.

Au bout d'un moment, il lui apparut comme évident que ce n'était pas en restant là et en se battant dans un coin aussi peu manoeuvrable (le véhicule d'un côté, les ennemis de l'autre) qu'elle se sortirait elle et la jeune femme de ce guet appens. Elle monta dans le véhicule, siège conducteur et décida de donner à leurs assaillants une poursuite où ils en auraient pour leur argetn.

"Montez m'dame et bouclez votre ceinture, ça risque de secouer!"

La policière attendit une demi-minute avant de metrre le contact dn s le véhicule, sirène s et gyrophares et de démarrer en trombe pour prendre la route à vitesse grand V. Il fallut bien peu de temps à ses poursuivants pour se lancer à ses trousses, véhicules noirs sans identification contre le véhicule lourd des forces de police.

*Je vais étrangler le patron en rentrant si je survis c'est clair!*

Sylia se débarrassait de tous les ennemis qu'elle voyait ou entendait, d'une balle quand c'était mortel, de plusieurs s'ils étaient plus tenaces. Elle protégeait ses arrières tout en utilisant ses capacités d'ex garde du corps pour la Capitaine des forces de police qui savait s'acharner comme il le fallait sur la foule adverse, certains dissimulés jusqu'à ce que leurs gestes les trahissent, d'autres sous la lumière. Les avenues devinrent alors un opéra où chantaient balles d'armes à feu et cris accompagnant leurs dégâts. ET c'était une douce mélodie aux oreilles de Sylia Win Der Walls.

La jeune femme se protégea grâce au véhicule blindé, tout en éliminant ceux qui jouaient trop avec le feu, de sang froid, sans montrer de frayeur ou de crainte. C'était son boulot après tout. Oui, il faisait partie de la Synnefo, mais... ils n'auraient pas du agir alors qu'elle était dans les parages. C'est comme ça quand on se mettait Sylia à dos. Entendant les paroles de la Capitaine, elle ne refusa pas du tout l'invitation à dégager d'ici et, se releva, tirant une balle sur l'un qui pointait son arme sur elle, puis n'attendit pas pour entrer dans le véhicule, siège co-pilote.

Sylia rechargea son arme, voyant le paysage défiler sous ses yeux à grande vitesse. Une poursuite... toujours aussi interressant! Sylia jeta un oeil sur leurs poursuivants qui ne semblaient pas les laisser filer.

-Voilà un accueil!!! Vous pouvez être honorée, ma chère, vous les aurez sur le dos un bon bout de temps... et moi aussi, par la même occasion.

*Ca fait du bien, un peu d'action!*

-Sur ce, je vais leur répondre avec la même gentillesse.

Elle esquissa un radieux sourire vers la jeune femme avant de pouvoir pointer son arme vers l'extérieur, dirigée vers les véhicules noirs. Alors, le chant des balles se fit entendre à nouveau.

Malhia avait apprit à conduire à la dure. Elle était cadet de la police quand son instructeur avait été touché lors d'une fusillade et qu'elle avait due ramener le véhicule au poste à vitesse grand V. Elle avait montré des prédispositions naturelles pour la conduite etdepuis, elle avait toujours été plus à l'aise que ses collègues masculins aux volant d'un véhicule. Le plus beau, dans tout cela, c'était que son véhicule était sur anti-grav ce qui lui permettiait certaines manoeuvres qu'un véhicule conventionnel ne pouvait pas faire. Et elle en profiterait. Poussant le moteur à plein régime, elle continua sur la rue centrale, poursuivie par trois véhicules noirs. Nullement impressionné par le nombre ou le danger que chaque véhicule représentait, elle continua à vive allure, sirènes hurlantes, zigzaguant entre les véhicules civils, jusqu'à arriver près d'une sorte de viaduc sur lequel elle s'Engagewa. Quand de l'autre côté des véhicules additonnelles se positionnèrent pour lui barrer la route, un sourire carnassier s'étira sur son visage. Poussant le moteur encore plus à fond, elle continua sa lancée. Un voyant rouge s'alluma et sur l'écran de contrôle du véhicule on pouvait liree [g]DANGER! VITESSE MAXIMALE EXCÉDÉE. SURCHAUFFE DU MOTEUR DANS 2 MINUTES.[/g]. La capitaine lâcha un farouche cri de guerre, habitude héritée des sectioons spéciales, et força le barrage, le lourd véhicule blindé passant au travers des véhicules civils comme dans du beurre.

"Désolé, ça secoue un petit peu mais j'Aime ce genre de ballades de santé."

Quelle belle ballade au milieu... des balles! Une véritable course poursuite avec le bruit des grincements de pneus sur le sol prenant toute forme, le chant assourdissant des balles qui passaient près sans devenir mortel, les sirènes du véhicule de Police qui hurlaient sans perdre haleine... oui, comme le disait la Capitaine, une petite promenade santé! Sylia continuait sans mal, malgré les mouvements incessants du véhicule et autres secousses, à tirer sur leurs ennemis dans leurs voitures noires, toutes identiques les unes des autres. Elle avait été entrainé spécialement alors ça ne la gênait pas le moins du monde de devoir bosser... s'amuser dans ces conditions, donnant plus de piment à la situation.

Quand un bras se risquait de sortir d'une voiture ennemi, elle visa précisément le membre téméraire et nicha une balle dans ce dernier, l'empêchant d'attaquer davantage. Et, ainsi de suite, c'était une habitude. Sylia n'avait pas ôté son sourire de son visage et, remarquant qu'à un moment, il fallait avoir affaire à une barrage de voitures droit devant, la jeune femme se remit confortablement dans son siège... confortable était un grand mot mais quand même. Elle s'était d'hors et déjà douté que la Capitaine n'allait pas ralentir, cela aurait été vraiment dommage, en plus.

Sylia émit un léger rire en entendant la jeune femme parler juste après avoir dégommé le barrage, passant outre la surchauffe inquiètante du véhicule anti-gravité.

-On est deux dans ce cas, Capitaine. Vous avez poussé votre voiture au max de ses capacités, non? Si je comprends bien, on a deux minutes c'est ça?

Elle rechargea son revolver et souriait, un regard espiègle sur le visage.

-Que ce soit ça ou non... veuillez m'excuser du bruit occasionné.

La jeune femme se remit presque hors de la fenêtre, visant les voitures noires qui continuaient de les poursuivre, et tira précisément au niveau des pneus, en arrêtant plusieurs ainsi à coup sûr. Les voitures dérapaient alors, certaines avec moins de chance avalant des tonneaux, d'autres freinant avant le désastre.

"Hum? Ah non, c'est une arnaque du fabriquant, on peut tenir à ce train pendant 20 minutes. C'est juste que ça réduit la durée de vie du système de refroidissement, faut pas s'en faire, je fais retaper à neuf mes véhicules après une mission. Avec le budget alloué aux forces spéciales, comme je suis à peu près la seule à être encore active, je me sers allègrement dedans. Non mais c'est vrai, pourquoi se priver quand au fond, faire autrement c'est risquer davantage de se faire tuer bêtement? Non m'dame, moi je vous le dis, ce qu'il faut considérer c'est..."

La policière se lança dans un récit passionnant de ses différentes missions où action, danger et mort avait été au rendez-vous (une bande-annonce de cinq minutes avec une fraction de toute cette istoire et vous aviez LE film de L'année avec tous les prix quivont avec...), semblant complètement oublier où elle était et dans quelle situation elle était, comme si toute cette agitation était aussi naturelle que d'Aller prendre une marche de santé. D'une main de maître, elle esquivait les obstacles sur sa route, effectuant parfois quelques figures fantaisistes (grossièrement hein, c'est pas une ferrari!)pour narguer ses poursuivants, le tout dans le professionnalisme le plus complet.

Sylia l'écoutait d'une oreille mais lorsqu'elle commenca à s'aventurer et se plonger dans des récits d'antan sur toutes ses missions et les bonus qui allaient avec, la jeune femme se laissa immerger par l'adorable bruit des balles qui fusaient, la frôlant parfois de peu comme elle les frôlait de la même manière. UNe voiture par ci, une autre par là... le nombre d'ennemis qui les poursuivait finissait par décroitre peu à peu lors cette de ballade de santé. La jeune femme était bien, l'air frais et vivfiant qui frappait son visage hors de la voiture, les deux mains sur son revolver qui tirait ses munitions en arrière.

A court de munitions, elle revint sur son siège et rechargea de nouveau, comme une grande habitude, son arme, un magnifique sourire aux lèvres.

-Vingt minutes... les voitures n'arrêtent pas d'affluer, on dirait qu'ils viennent de partout quand je réussis d'en expulser une hors de la route.

*Si le patron apprend que je suis aussi dans l'histoire, je vais avoir le droit à un sermon... surtout que cette Capitaine se trouve maintenant au courant de mes... capacités.*

Elle passa sa main sur son front et tourna la tête vers la jeune femme.

-Juste comme ça... vous avez quoi comme arme sur ce véhicule, capable de faire plus de dégâts que mon revolver?

"Un fusil à pmpe et un fusil d'assaut lourd. Plus mon arme de service qui tire avec des balles blindées". Normalement il y aurait dû y avoir un fusil de sniper mais faute d'Effectifs, on a pas jugé bon de charger le véhicule avec."

Répondit la capitaine Lyman tout en restant concetrée sur la route. Ce n'était pas la Synnefo qui lui courait après, ça elle le savait. Pour en avoir affronté par le passé, elle les savaient plus ingénieux et plus redouitables, n'opérant au grand jour que lorsqu'une autre solution ne s'appliquait pas. Qui était-ce alors? Et pourquoi tant de véhicules? Après qui en avait-on? Elle ou sa mystérieuse "partenaire"? Une simple capitaine de police et une mystérieuse inconnue... Il lui faudrait mener ses propres recherches pour en apprendre plus...

*J'ai comme dans l'idée qu'elle pourrait bien être au service de la Synnefo... Son expertise pourrait la classer dans la Schya mais elle ne se serait pas aventurée ici seule. Il n'y a que la Mavros qui s'y risquent et ils ne sont pas aussi ordonnés... Prudence Malhia, prudence...*

Sylia rangea son arme sur elle et chercha d'elle même le fusil d'assaut. Déterminée comme elle était, elle finit par le trouver et il n'était pas rien. Elle afficha un grand sourire, une lueur éclatante encombrait son regard comme si elle avait trouvé de quoi s'amuser, comme si elle avait déniché un magnifique jouet comme quand elle était petite et que son père lui avait offert une jolie collection de dagues. Quel bon souvenir!

-Voilà qui va devenir interessant!

Elle ne tira pas tout de suite, restant encore un peu sur son siège. Elle réfléchissait un moment. Elle ne pensait pas des gars de la Synnefo si... têtus. Au début, ça devait être avertissements pour les faire fuir, polices ou intrus. Mais non. Elle connaissait le patron qui plus est. Cette fois, on dirait que l'ennemi se cachait bien, impossible de vraiment connaitre son visage.

*Après moi ou après elle? Je sais que certains veulent se débarrasser de moi parce que je viens des Win Der Walls, mon père toujours en vie. Ils veulent sans doute avoir un otage, sa fille, pour lui mettre la pression. C'est juste une idée comme ça, et, en plus, elle ne fonctionnerait même pas. Mais s'ils sont après elle... qui est-elle dans ce cas?*

Elle finit par prendre la parole.

-Souhaiteriez vous les interroger? Sinon... je m'occupe de tous les éliminer. A vous de choisir le mieux, vous êtes Capitaine, vous avez peut-être envie de savoir qui les envoit...

*Et elle ne serait pas la seule, d'ailleurs.*

"Un survivant suffira. Celui que vous jugerez le plus succeptible de savoir de quoi il retourne. Vous semblez avoir l'oeil pour la précision, mademoiselle. Et en toute franchise, j'aimerais savoir après qui ils sont. Vous ou moi. Ce doit être vous... Moi, je ne suis qu'une capitaine. Ma mort ne ferait même pas verser une larme à mes supérieurs, ils veulent à tout prix ue je calme mes ardeur spour ne pas attiser la colère des grandes sociétés. Foutaises oui! Je fais mon travail et c'est tout. Protéger et servir. C'est notre devise."

Dit Malhia qui avait bien envie de faire un peu de lumière dans cette affaire. Qui était cette jeune femmme et pourquoi cherchait-on à la tuer?! Elle était trop précise avec une arme pour être n'importe qui. Une tueuse à gage victime de règlement de compte? Peut -être...

"En toute sincérité, je pense qu'il serait temps pour vous de me dire qui vous êtes réellement. Et croyez moi sur parole, vous seriez un des chefs criminels que je ne vous coffrerais pas pour cette fois. Ce serait bien injuste, vous avez sauver ma vie d'officier de police ce qui est chose rare."

Sylia acquiesca de la tête et s'arma du fusil d'assaut. Par la suite, la Capitaine lui offrit de choisir d'elle même, elle allait donc devoir être plus sage que prévu et en laisser au moins un vivant... quel dommage! Après qui ils sont? En effet, il était plus vrai que ces gars soient après SYlia que la Capitaine. Mais, voilà, il y avait un tas de raisons pour en vouloir à sa vie. La jeune femme étira pourtant ses lèvres en lui offrant un sourire des plus malicieux.

-Vous avez sans doute raison. Je ne comptais pas le cacher, je ne le pourrais plus maintenant. Donc, un survivant... considèrez que c'est fait!

Elle sortit sa tête par la fenêtre, le fusil d'assaut comme un joujou entre ses mains expertes et visa les voitures. Elle élimina précisément les conducteurs pour les faire divaguer avant de viser les pneus... c'était beaucoup plus marrant de les voir sans moyen. Le sang gicla des têtes sur le pare brise tandis que les voitures s'affolaient et quittaient la route après le deuxième coup sur les pneus. IL ne restait plus grand monde alors... au fur et à mesure, le nombre se réduisit à une voiture. Elle se remit sur son siège avant d'entamer la dernière ligne droite.

-Tueuse à gages et garde du corps de la Synnefo. Je ne cache pas ce que je suis, je n'en vois pas l'intérêt. Au pire, je pourrais toujours tenter de vous faire sauter la cervelle.

Elle avait dit ça comme ça, en rigolant. Puis, elle reprit la parole en réarmant.

-Certains voudraient ma tête parce que j'ai éliminé leur boss par exemple ou des importants hommes avec qui ils faisaient affaire. D'autres souhaiteraient me voir entre leurs mains pour affaiblir mon père... ça, c'est stupide. Ou... il y a aussi des gars que mon père envoie pour me reprendre. Il est possessif, vous comprenez. A moins que ma mère en ait aussi engagé pour me tuer...

Elle réfléchit un instant avant de reprendre en souriant comme si ce n'était rien.

-Mais, on va vite le savoir, non?

Elle ressortit et visa la dernière voiture. Elle creva les pneus, cette dernière était forcée de s'arrêter.

Malhia ne répondit rien sur le moment. Après tout, travailler avec une tueuse à gae ne la dépayserait pas trop. La plupart des membres des unités d'intervention avaient été assassins, mercenaires, gardes du corps, soldats... Des durs de durs entraînés à tuer sans broncher quoi! Et puis du reste, cette miss Sylia semblait bien plus sympathique qu'eux alors elle se sentait un peu plus à l'aise. Pas plus en confiance, mais plus à l'aise. Il ne fallait pas confondre les deux quand même! La prudence restait de mise même dans ce cas précis. Une fois que le dernier véhicule fut stoppé, Malhia ralentit l'Allure histoire de ne pas freiner sc d'une part et pour éviter de potentiels tirs d'armes à feu d'autre part. Se munissant à nouveau de son fusil à pompe, elle gara son véhicule et s'avança vers la voiture ennemie. Si un seul de ces truands faisait un mouvement brusque... Elle allait lui refaire le portrait sans chirurgie ni anesthésie...

UNe fois la folle course terminée, Sylia sourit, enthousiasmée, à la Capitaine avant de se défaire du fusil d'assaut. Elle préférait quand même ses armes... PLus lègères. Avec prudence, elle ouvrit la porte, sortit du véhicule de police et jeta un oeil sur les alentours. Pas trop de monde dans le coin... C'était parfait. Il n'y aurait pas d'autre personne impliquée dans... Quoi? C'était ce que se posait Sylia. Parmi toutes les raisons qu'elle avait auparavant citées, aucune n'était plus mise en valeur. Tout pouvait arriver.

*Il doit y avoir... Maximum quatre ou cinq gars dans cette voiture... sans aucun doute, armés...*

Sylia suivit la Capitaine et prit la parole.

-Vous tenez vraiment à être plonger dans une sale affaire - les miennes en fait- alors que vous pouvez tout aussi bien partir et me laisser régler ça seule?

"JE pourrais vous poser la même question m'dame. One ne sait toujours pas après qui sont ses types. Mais nous allons vite le savoir. On sait se montrer persuasif dans la police. Très persuasif. J'en connais trop peu qui refuse de parler après avoir reçu quelque s bons coups de matraque bien placés. Ça n'a l'air de rien mais on peut tuer avec cet instrument là..."

Fit observer Malhia en se rendant côté conducteur du véhicule ennemi. Ille ouvrit la porte d'un geste brusque et constata que le conducteur et son copilote étaient soit inconscients, soit mort. Les autres occupants semblaient en train de retrouver l'usage de leurs sens, ce qui alerta Malhia. Si l'autre ne venait pas mettre en joue le reste des truands, elle risquait de quitter l'état solide pour l'état passoire...