La première d'une longue série ? [PV]

Camille était arrivé au la Synnefo et avait pris possession de ses appartements deux jours avant. Il était sortit le premier soir pour se changer les idées. Il n'avait, de toutes façons, pas encore de travail et avait ressenti le besoin de changer d'identité, gêné de se montrer sous sa réelle apparence trop longtemps. Il avait donc revêtu l'apparence d'une femme riche et adultère, Angèle de Saint Rémy, et il était allé en ville. Il avait alors rencontré et fait un peu plus ample connaissance d'une de ses collègues : Sylia. Le lendemain, il l'avait consacré à ranger ses dossiers et sa penderie (ce qui nécessitait bien une journée entière voir une partie de la nuit) et il avait appris qu'il était attendu le lendemain dans la matinée dans le bureau de son supérieur hiérarchique… Enfin… Dans le bureau du supérieur de tout les membres de la Synnefo puisqu'il s'agissait d'aller voir Olivier Maxter.

Le lendemain matin, donc, Camille s'était levé et lavé puis s'était dirigé vers sa penderie nouvellement rangée. Là, il ne s'agissait pas de trouver une nouvelle apparence ni de se déguiser mais d'être "lui-même". Il choisit donc une tenue assez sombre: jean noir, chemise noire. Non, il ne portait pas le deuil, il ne voulait juste pas porter de couleur trop voyante. Il revint vers la salle de bain mais il n'était pas question de maquillage ni de lentilles de couleur. Il fallait juste quelques détails. Une chaîne en argent cachée sous un col un peu ouvert, une gourmette du même métal, manches déboutonnées. Il entama ensuite d'ordonner ses cheveux en une queue basse, noués avec un élastique aussi coloré que le reste de sa tenue. Il entreprit ensuite de fixer le bandeau sur son œil borgne. Un regard à la glace, il était présentable. Il retourna dans sa chambre et se saisit d'une simple paire de basquets noires et bordeaux. Petit déjeuner rapide, retour à la salle de bain puis migration dans le bureau. Il n'avait pas grand chose, dans ses dossiers, sur l'homme qu'il allait aller voir. Il ne l'avait jamais croisé et n'avait pas choisi la Synnefo pour son chef mais pour ses idées. Il savait que l'homme n'ignorait pas qu'il était un espion formé par la Mavros et c'est parce que cette information laissait à penser qu'il était un espion de la Mavros au sein de la Synnefo qu'il n'avait pas particulièrement envie que ça se sache.

C'est, pourtant, très serein qu'il se dirigea vers le bureau du boss (comme on dit dans le milieu). Cet homme savait à peu près tout de lui. Peut être ignorait-il ce que les autres ados lui avaient fait subir et les raisons de son départ de la société qui l'avait formée, mais le reste ne devait pas lui être inconnu. Cet homme connaissait ses techniques et lui-même était sûr de lui sur ce sujet, bien que généralement discret. Il arriva donc devant la dite porte et frappa trois coups brefs et peut être un peu légers. Il attendit qu'on l'y invite et pénétra dans la pièce. Fermant la porte derrière lui et restant près de celle-ci après avoir incliné la tête en signe de respect.

"Je suis Camille Lilau, Monsieur, vous avez demandé à me voir."

"Qui ne voudrais pas rencontrer une énigme vivante Camille? Et appelle moi Olivier, je suis allergique aux titres hiérarchiques dans une conversation cordiale. Prend un verre d'alcool au bar, ce que tu veux puis un siège. Et si tu veux manger quelque chose, ne te gêne pas, je passe commande et en cinq minutes on a une assiette!"

Dit Olivier qui comme d'habitude avait une longueur d'avance sur ses subordonnés. Quand tous les dossiers transitent par un chef parano qui de surcroit est le meilleur hacker de cette terre... Tenter de lui cacher quelque cose c'était vouloir creuser un tunnel jusqu'au centre de la terre avec une cuillère.

"Alors alors alors... Par quoi commencer? Tu as une idée peut-être?"

Le directeur de la Synnefo était assis à son bureau et il prit aussitôt la parole comparant l'espion à une énigme vivante. Lil' tenta de comprendre ce que cela pouvait sous entendre quand il comprit que, peut être, l'homme avait fait des recherches sur lui sans trouver ce qu'il cherchait. Camille avait tellement pris l'habitude de cacher son caractère en jouant des rôles qu'il était presque impossible de trouver ou de comprendre son réel mode de pensée. Il prit donc la remarque comme un compliment et inclina de nouveau la tête. Au sein de la Mavros, Camille avait été éduqué au respect de ses supérieurs et en particulier du Boss il agissait donc de même avec Olivier et fut quelque peu gêné quand celui-ci lui demanda de l'appeler par son prénom. Il lâcha alors un "bien, Monsieur" qui montrait à la perfection que cet exercice serait difficile pour lui. Obéissant à ce qu'il interpréta comme un ordre, il s'avança vers le bar et sorti deux verres.

"Je vous sers quelque chose ?"

Quand on est espion caméléon, on se doit de pouvoir s'adapter à toutes les situations. Camille tenait donc parfaitement bien l'alcool quelques soit l'heure mais il n'était pas question de boire seul ni de faire un choix de boisson. Il se servit donc la même chose que son chef et apporta les deux verres sur le bureau avant de s'asseoir face à l'homme sans demander à manger. Il venait de prendre un petit déjeuner et n'avait pas particulièrement faim. Bien entendu, si il insistait, il mangerait aussi, mais si ça dépendait de lui, il n'en ferait rien. Le brun lui demanda ensuite s'il avait une idée de par quoi commencer. Camille prit le temps de réfléchir à la question puis il dit enfin, d'une voix calme et mesurée.

"Peut être pourrais-je commencer par répondre, si c'est possible, aux questions que vous vous posez sur moi, Mon… Olivier…"

"Tu sais... La première qui me vient à l'esprit et que chose curieuse mon esprit pourtant brillant n'arrive pas à bien cerner c'est pourquoi jouer à être un autre? Quand on atteint un haut poste, un poste de pouvoir, on se doit d'être soi au risque d'y laisser sa peau et sa tête..."

Énonça lentement Olivier, comme si il avait tout le temps du monde à consacrer à Camille. Il claqua des doigts et le dossier du jeune homme, avec les notes personnelles d'Olivier, se maétiralisa live sur un écran.

"Comme tu peux le voir, tout mes employés mes employés sont scrupuleusement observés et analysés par moi et mon ordinateur central, précieux allié pour la gestion..."

Commenta t'il avec un sourire amusé.

Camille ne se souvenait plus de quand il avait commencé à changer d'apparence ou de caractère… En fait, déjà enfant il portait des vêtements de filles. Mais jouer un rôle, être un autre… Quoi qu'il en soit, ça lui plaisait. Et puis, on ne lui avait pas laissé le choix… Il décida donc de donner une réponse sincère. Cet homme était en droit de tout savoir de lui… presque…

"Je dois vous avouer, d'abord, que j'aime ça. Me déguiser, jouer un personnage qui n'est pas moi. C'est quelque chose que j'apprécie faire. Mon travail est d'espionner, pour cela je ne dois pas me faire découvrir. Je deviens donc quelqu'un d'autre, quelqu'un qui n'a aucun lien avec l'entreprise qui m'emploie. Cela me permet aussi de la protéger. De plus, quand j'ai reçu cette formation… On a choisi pour moi. Peut être n'ai-je pas assez de caractère et ces multiples autres que je contrôle à ma guise me permettent d'être quelqu'un que je ne suis pas, quelqu'un de plus sociable, de plus joyeux, de plus extraverti, de plus audacieux…"

Camille tilta sur la remarque qui suivit. Lui n'avait pas un haut poste, ni un poste à pouvoir. Son patron était-il en train de faire une comparaison avec lui-même ou de lui faire entrevoir la possibilité d'une évolution hiérarchique au sein de la Synnefo ? Si c'était le cas, c'était très bien joué car, ayant été longtemps maltraité, Camille ne serait pas contre quelques responsabilités et pouvoir même s'il n'en abuserait certainement jamais. L'écran de l'ordinateur fut alors allumé de telle manière que Camille put voir son propre dossier. Le Boss lui expliqua qu'il analysait le parcours de tous ses employés et, après avoir bu une gorgée de son alcool fort, Lil' eut un petit sourire:

"Je vous mentirais si je vous disais que je ne m'en doutais pas, Olivier. Je crois même que j'aurais été déçu si ça n'avait pas été le cas. Y a-t-il donc des informations sur mon parcours que vous ne possédez pas ou ne comprenez pas ? Si c'est le cas, je suis tout à fait d'accord pour vous répondre."

Il fit une pause puis reprit pour expliquer ses paroles:

"Comme vous le savez certainement, j'ai été élevé et formé par la Mavros. Là bas, seul le respect du chef demeure, c'est pourquoi il me semble normal que vous connaissiez les dessous de mon parcours mais je dois vous avouer que je préfèrerai que ces détails restent secrets et inconnus des autres employés. En particulier mon lien avec la Mavros et même mon nom. Je préfère, puisque je ne suis qu'un simple employer, me faire connaître de mes collègues sous le nom de code Lil'."

Bien sûr, s'il était amené à avoir des responsabilités importantes, Camille redeviendrait Camille. Mais tant qu'il n'était qu'un employer, il restait une cible facile pour ses anciens camarades de "classe".

"Rien de ceci ne sera révélé par contre si promotion il se devait d'y avoir, il y a toujours des promotions et je préfères choisir mon monde parmi les espions, plus réfléchis que les autres de façon générale, il va falloir une chirurgie laser pour arranger cet oeil aveugle. Un handicap pareil sera un obstacle de taille notamment côté gestion active du personnel par caméra."

Lr chef de la Synnefo marqua une pause pour se mébager la voix.Ilr prit ensuite une gorgée dans son propre verre avant d'ajouter.

"Il est totuefois évident que les détails qui te concernent sont et restent secrets, je ne suis pas du genre à faire étalage de la vie privée de mes propres hommes. Ce serait tout sauf intelligent et je ne suis pas un imbécile, loi nde à même!"

L'œil de Camille se dilata de surprise. Il regardait son patron mais ne semblait pas comprendre ce qu'il disait. Il parlait de chirurgie laser… C'était la première fois que Camille entendait parler de ça. Il serait donc possible de soigner son œil et de lui rendre la vue ? Un frisson le parcouru mais sa raison reprit le dessus. Il y avait peut être trop longtemps qu'il était borgne. La Mavros n'avait jamais rien fait, peut être était-ce tout simplement impossible. La perte de sa vue n'était pas un accident ni progressive: il était né comme ça. Peut être était-ce tout de même au delà des capacités de la médecine. Il ne voulu pas se faire trop d'illusion. La chirurgie laser se contentait d'agir sur l'œil en lui même et, même si physiquement cet œil semblait voilé, il était possible qu'il y ait une atteinte ou un défaut de "formation" au niveau nerveux aussi. Et puis… Il n'avait jamais vu de l'œil gauche. Il s'y était habitué, il avait compensé, après à faire avec ou plutôt sans. Voir des deux yeux, il ne savait pas ce que c'était et il avait peur que ça le perturbe et le dérange plus qu'autre chose. Il répondit d'une voix mesurée:

"Mon œil droit a toujours travaillé pour deux et il ne se fatigue pas aussi vite qu'un œil ayant un jumeau. Je travaille parfois sur ordinateur, même si ce n'est pas pour des temps aussi longs que vous et il n'a jamais donné de signe de fatigue. Mon côté gauche n'est pas un point mort et encore moins un point faible, Olivier, j'ai développé depuis l'enfance une forte sensibilité aux mouvements d'air de ce côté là."

Il marqua une pause, n'arrivant pas vraiment à s'imaginer avec deux yeux valides. Et puis… On parlait dans un cas de promotion et cela semblait presque plus irréel encore aux yeux de Camille, il était dans la boite depuis bien trop peu de temps, non ?

"Je dois vous avouer que cette particularité fait parti de moi et que sans je me sentirais peut être nu ou vulnérable alors qu'avec j'ai l'impression de bénéficier d'un atout. Cela peut vous sembler étrange mais je crois que je ne suis pas encore prêt à soigner cet œil aveugle de naissance."

Olivier hocha la tête en prenant quelques notes, mentalement, de certains traits de personnalités qu'il appréciait chez le jeune homme. Il se fit en même temps la réflexion que même handicapé, il y a une dose de positivisme dans la chose...

"Intérressante vission des choses bien qu'un peu trop optimiste à mon sens mais qui se défend aisément. cest une perspective à considérer je trouve et c'est même là une niotion d'atout à laquelle je n'Avais pas pensé. En plus, c'est un cas peut-être unique pour la science médicale qui mériterait observation mais encore là, des autorités compétentes en la matière seront plus que nécessaires..."

*Un bien drôle de personnage qui risque de me forcer à des mesures plus ou moins orthodoxes cela s'impose de soi semble t'il...*

"Bon, je pense avoir été assez précis en ce qui a trait au chapitre sur les promotions. tous mes employés reçoivent un discours semblable lors de leurs premiers jours pour leur doner des balises et une ligne directrice pour une éventuelle promotion au sein de la société: pas de favoritisme, pas de chouchou et tout suit son cours normalement. L'ordre est choses agréable dans la hiérarchie. Je conclus donc cet entretien par la même formule que tous les autres employés qui sont passés ici avant toi: bonne chance dans la Synnefo et surtout, prudence, tâche de rester en vie."

Olivier se remémora la longue liste d'employés deopuis sa nomination et après y avoir pensé, il trouva qu'il n'y avait pas vraiment de variété aux entretiens... Interrogations diverses, petit discours, le classique quoi...

Les derniers mots de son patron laissèrent Camille assez pensif et ce pour deux raisons. L'entretien prenait donc fin ? Olivier n'avait pas d'autres questions sur lui que la raison qui le poussait à se travestir ? L'homme avait pourtant parlé d'une grande énigme. Suffisait-il d'agir d'une manière qui lui était inconnu pour être une enigme aux yeux du chef de la Synnefo ? Camille en aurait presque été déçu. Le deuxième point concernait la promotion. Il venait d'en parler en évoquant une opération qui lui couterait certainement plus qu'il ne gagnerait et concluait en lui disant que tout le monde avait droit au même discours, que c'était juste histoire de donner des espoirs et une motivations à ses hommes. C'était assez bas, non ? Camille se moquait d'une promotion. Il était resté plusieurs années dans l'ombre et y resterai aussi longtemps que nécessaire. Une promotion lui permettrait peut être de se montrer un peu plus, mais ce n'était pas vraiment une chose très importante. Lui parler d'une promotion future n'était pas quelque chose qui allait le rendre euphorique et lui donner une motivation supérieure. Il n'avait pas besoin d'une carotte pour avance et être fidèle à la Synnefo. Peut être Olivier Maxter, lui, pensait ainsi et, comme pour cette histoire de déguisement ou d'oeil borgne, il n'imaginait pas qu'on ne puisse pas réagir comme lui. Cet entretien n'était pas des plus satisfaisant pour Camille qui trouvait que si le mode de pensée de la société lui plaisait par son ouverture et sa tolérance, celle de son chef était un peu immature et intolérante. Il se garda, bien sûr, de faire part à haute voix de ces commentaires. Il se contenta d'acquiescer aux derniers mots de l'homme.

"Mourir n'est pas dans mes intentions, Olivier. Et j'irai même encore plus loin, mettre la Synnefo en danger et quelque chose que j'éviterai à tous prix. Vous n'avez pas à vous inquiéter sue ce sujet. J'ai survécu à la formation de la Mavros, je peux survivre à tout maintenant."

Il marqua une pause avant de reprendre:

"Est-ce tout ce que je peux faire pour vous ? Nous en avons donc fini ?"

"Sauf si vous avez des questions d'ordres plus personnelles ou professionnelles cela s'impose de soi. J'ai pour politique d'acccorder une période de question sans tabous lors de la première visite à mon bureau."

Répondit le chef de la Synnefo qui prit quelques notes mais directement sur son ordinateur. Il était en train d'étalbir le réseau et le niveau de compétence de Camille et l'ordinateur comparerait l'ensemble à la banque de donnée des employés. Sait-on jamais, on a toujours besoin de savoir où se trouve le personnel compétent quand on veut vraiemnt accorder sa confiance. Pour lui, les garanties de Camille, ce n'était que des mots. Au même titre que bien d'Autres employés, plusieurs avaient fuit Schya et Mavros pour venir grossir les rangs de la Synnefo. Ceux là il s'en méfiait mais son esprit tolérant l'Amenait à tenter de s'en rapprocher pour voir où se situait leur loyauté. Camille semblait sincère... à lui de conserver cette impression. Mentalement, Olivier prit note de placer un mouchard dans les appartements de l'autre: tout élément aux allégences croisées (les déserteurs d'une société à l'autre) était mit sous étroite surveillance: tolérance et ouverture d'Esprit n'était pas folie et insouciance...

Ainsi, c'était réellement la fin de l'entretien. Camille se demanda s'il avait d'autres questions, mais Olivier lui avait affirmé que les informations sur lui resteraient secrètes. Ainsi, personne ne le regarderait de travers de part sa société d'origine et, surtout, personne ne saurait qu'il était Camille Lilau donc personne n'irait le dire à la Mavros et ses anciens tortionnaires ne viendraient pas s'en prendre à lui. A partir de là, il n'avait besoin de rien d'autres si ce n'est de pouvoir travailler et passer à l'action. Il était pressé d'avoir une réelle raison de prendre des déguisements et de se fondre dans le monde, pas juste pour son amusement et son propre plaisir. Il avait besoin de se rendre utile et de se sentir efficace. Il sourit doucement et le dit:

"Je suis juste pressé d'aller sur le terrain et de pouvoir faire mes preuves."

Il n'avait rien d'autres à ajouter et avait déjà été congédié une fois, il était donc temps qu'il libère son patron qui n'avait certainement pas que ça à faire de se taper la conversation avec un nouvel arrivant. Camille ne fini pas son verre et se leva de sa chaise. Il s'inclina un peu et remercie l'homme pour l'accueil qu'il lui avait fait et pour cette conversation qu'il lui avait accordé. Il annonça qu'il allait prendre congé comme il y avait été invité et se dirigea vers la porte dans l'intention de rejoindre ses propres quartiers histoire de se changer avant de sortir en ville. Qui serait-il aujourd'hui ?


[HJ: si tu veux clore le topic, tu peux dire que Camille sort, sinon tu peux le retenir. Si c'est terminé, je te remercie pour ce rp.]

HJ: c'est un plaisir, rien de plus naturel^^

DJ:Olivier regarda Camille sortir, trouvant que le jeune homme risquait effectivement de s'avérer un bn élément pour l'organisation. Il y porterait une attention particulière, curieux de voir comment ce jeune homme borgne parvenait à vivre normalement. La curiosité était chose très présente chez le chef de la Synnefo. Effet secondaire d'une certaine forme de paranoïa? Défaut? Qualité? Olivier avait arrêté de se poser la question des années auparavant. Tout ce qui importait c'était d'avoir des agents de terrains efficace car il avait l'espoir secret de supplanter les élitistes de la Schya et les vétérans de la Mavros. Quelle joie ce serait que de réussir un tel esxploit, d'atteindre le sommet du pouvoir et d'en finir une fois pour toute avec ce jeu de puissances imbécile...