Alexander Grey Boss de la Synnefo
Nombre de messages : 7 Age : 40 Date d'inscription : 29/10/2009
Feuille de personnage Age: 33 ans Armes: Mgv-176 modifié (chargeur de 165 balles au lieu de 161), un Knife Pistol Type 89 (modifié, 5 lames au lieu de 4) et un laser intégré dans une montre Equipement: Lentilles de contact munies de modes de vision spéciaux, ordinateur portable modifié et montre avec plusieurs options électroniques
| Sujet: Alexander Grey Jeu 29 Oct - 0:27 | |
| Prénom :Alexander (Veritas de naissance, rebaptisé par la suite)
Nom :Grey
Âge : 33 ans
Société : Synnefo
Rang : Boss de la Synnefo
Formation : Ex membre des services secrets présidentiels
Armes : Mgv-176 modifié (chargeur de 165 balles au lieu de 161), un Knife Pistol Type 89 (modifié, 5 lames au lieu de 4) et un laser intégré dans une montre
Équipement : lentilles de contact munies de modes de vision spéciaux, ordinateur portable modifié et montre avec plusieurs options électroniques
Physique : Pour un boss de société criminelle de seulement 33 ans, il s’avère que le « père de la grande famille Synnefo » Grey a toujours été vieux avant l’âge sur un plan plus psychologique que physique et certains verront dans ses yeux gris celui d’un être charismatique et calculateur plutôt que du fou psychopathe qu’il est en réalité. C’est un grand homme dans tous les sens du terme (1 mètre 90 centimètres), taillé par des années d’entraînement quotidien qui aurait davantage eu sa place chez les riches playboys que chez les politiciens. Les cheveux bruns et courts toujours impeccablement peignés, on pourrait s’attendre à ce qu’il ait hérité ce trait d’un service militaire quelconque mais il n’en est rien. Il tient cet excellent physique du temps où il travaillait pour les services secrets présidentiels. « Il se conserve bien, le boss de la Synnefo », pour citer ses propres paroles. Et gare à celui qui dira le contraire car Alexander Grey n’est pas homme à plaisanter sur son âge ou sur une éventuelle faiblesse chez lui. « Je ne peux me le permettre, les enfants de la Synnefo ont encore besoin de leur père. » a-t-il un jour affirmé lors d’une rencontre avec ses homologues de la Mavros et de la Schya.
Son style vestimentaire est presque exclusivement militaire ou formel et Alexander Grey a bien du mal à se fondre dans la masse. D’une part parce que sa carrure et sa grande taille rendent la chose difficile et d’autre part à cause de son attitude et de sa démarche très noble mais également militaire, suivant les circonstances. Le mot détente semble venir uniquement dans sa vie privée ou en de rares occasions et l’humour n’est pas chose qu’il apprécie tout particulièrement. Il sait reconnaître quand les gens ne sont pas sérieux mais il risque de s’en formaliser, habitué à gérer des situations où l’hésitation est synonyme de mort quasi certaine pour ses agents sur le terrain. Que l’on n’aille pas se leurrer : il est parfaitement capable de parler d’autres choses que son travail mais il n’est pas du genre à rechercher la compagnie des autres (en dehors de ceux qu’il appelle ses « privilégiés »). De façon générale, ceux qui sont au sommet cherchent la compagnie des autres pour se sentir moins seul. Un de ses homologues, du temps où il était simple membre de la Synnefo, disait un jour que Grey était un vieux loup solitaire, avec son regard perçant, sa posture toujours tendue comme prêt à bondir sur un ennemi invisible…
Un de ceux qui a bravé avec lui certains événements du temps où il travaillait toujours pour la Synnefo l’a plutôt défini comme un cafard humain : « Il est impossible à tuer, ne tombe jamais malade même quand la majeure partie d’entre nous se vomissait les trippes et j’ai même entendu dire qu’il avait bravé le danger face à des substances toxiques pour sauver un de nos gars en danger! » Rapportait l’homme lors d’une discussion antérieure à la nomination d’Alexander en tant que boss de la Synnefo. Cette révélation a fait froncer bien des sourcils et on suspecta Alexander d’être plus qu’un simple être humain… Chose qu’il n’a jamais ni infirmé ni confirmé. Sur ce point, le mystère reste entier…
Le surnom le plus utilisé quand on parle de Alexander Grey est « le caméléon ». Il sait se fondre dans n’importe quel rôle que sa position particulière exige (être un leader demande d’être plus que simplement polyvalent), trouver des solutions avec la même aisance que l’animal ne change de couleur. C’est ce qui en fait un personnage à ne pas sous-estimer et ceux assez inconscients pour l’avoir fait on eu la très désagréable surprise de constater que si Alexander Grey jouit d’une couverture médiatique qui aime espionner ses faits et gestes, l’information, la vraie, ne vient pas de la télévision ou des journaux…
Caractère : On pourrait s’attendre à ce que le boss de la Synnefo soit un humain pour qui la vie est facile et pour qui le pouvoir est garantie de saine santé mentale au vu de l’utilisation qu’il en fait. Il n’en est rien. Mais alors là loin de là. Car si Alexander agit comme une personne calme et posée, entre ses deux oreilles c’est une tout autre logique. Car voyez-vous… Il est très possessif. Dans le genre maladif. Ce pouvoir dont il dispose, ce pouvoir qu’il ne cesse d’obtenir par tous les moyens qu’il peut utiliser, il le garde sans partage et se montre excessivement expéditif quand il doit manœuvrer pour conserver ce qu’il a acquis. Et c’est beaucoup dire sur son schéma de pensée.
Passons ici les détails plus politiques qui viennent pimenter ses réflexions et l’on a une bonne idée de la mécanique interne de cet esprit retors et traître. Malgré cette lacune évidente aux yeux d’un observateur omniscient, il n’en demeure pas moins qu’Alexander est pour la Synnefo ce que l’on pourrait pratiquement espérer de mieux. Meneur né, ne reculant devant rien pour défendre ses intérêts, rares sont ceux qui osent contester ouvertement ses actions car il ne laisse rien passer. Le plus petit commentaire peut-être synonyme de peine de mort, une simple hésitation un aller simple pour la torture. Et bien sûr, les rumeurs vont bon train quand à son comportement général. Certains disent que c’est depuis qu’il a été mit à la tête de la Synnefo qu’il est aussi impitoyable tandis que d’autres croient dur comme fer que cet homme n’en est pas un et que de la glace coule dans ses veines. Ces derniers par contre ont curieusement connu une fin peu enviable.
Notre boss de la Synnefo est un mégalomane confirmé et malgré certaines de ses décisions qui semblent étranges, erratiques et contestables… Qui peut dire quelles sont les véritables intentions derrière tous ces actes que ce derniers fait sans se soucier des coûts voire des conséquences? Difficile à dire mais on ne prend jamais cet homme au dépourvu. Dans les faits, la Synnefo essuie des revers plus ou moins durs comme n’importe quelle société criminelle. Mais on ne peut pas passer sous silence le fait que malgré toutes les embûches que peut rencontrer sa société… La Synnefo ne fléchit pas, ne bronche pas et ses politiques ne font que devenir plus dures, plus agressives mais également plus… Difficiles à cerner de l’extérieur. Comme une huitre qui serait en train de se refermer. Certains collaborateurs du boss de la Synnefo commencent à se poser des questions : œuvre-t-il pour ses intérêts au point de vouloir emporter la Synnefo dans la mort, avec lui, comme le ferait un dictateur classique ou a-t-il autre chose en tête? Car Alexander Grey construit bien plus qu’il ne détruit et s’est acquis le cœur de ses hommes, ce qui est loin d’être à la portée du commun des tyrans… Rares sont ceux capables de voir au-delà de leur propre bien être…Car Alexander Grey a bien apprit de l’Histoire et il applique la bonne veille politique « du pain et des jeux » instaurée par les Romains…
Une chose est sûre : si on venait à sonder ses rêves, alors on se rendrait compte qu'il est encore plus terrible endormi qu'éveillé. Pourquoi, comment? Aucun expert ne s’est penché sur ce cas, sur son cas donc en définir les raisons serait pour le moins hasardeux. Cependant, on peut aisément deviner que cet homme a des visées plus grande que cette simple société criminelle et peut-être que les raisons se trouvent justement dans ce petit monde à lui qui ne vient qu’avec le sommeil. Certaines personnes ont le besoin irrésistible de laisser des traces physiques de leurs états d’âmes, par le biais d’un journal intime. Alexander Grey lui garde tout dans sa tête, transformant cette dernière en une ignoble boîte de Pandore qu’il serait plus que dangereux d’ouvrir. Quand on connaît les horreurs qu’il peut ordonner ou concevoir, il y a fort à parier que ce qui sert de réceptacle et d’atelier de conception de ces idées n’en sera que plus terrible et plus vil encore…
Histoire : Tout commence il y a de cela trente trois ans… Non. Comment Alexander a vécu, où il est né et ce qu’elle a eu comme vie avant de devenir boss de la Synnefo n’a que peu d’importance. Ce qui importe réellement, c’est l’histoire récente dans la vie d’Alexander, de son ascension fulgurante et de son statut actuel. On dit que ce sont les événements qui forgent les hommes… Dans son cas, cela aurait difficilement pu être plus vrai. Car malgré sa relative jeunesse, il en a du bagage, le Alexander…
Certaines personnes, souvent des philosophes, disent que ce sont les êtres humains qui forgent les événements. Pour celui que l’on connaît sous le nom de Alexander Grey (appelé plus souvent qu’autrement, et on comprend aisément pourquoi « Boss », depuis qu’il est à la tête de la Synnefo), il semblerait que ce soit en fait l’inverse. Il semblerait que ce soit une suite d’événements qui l’aient défini comme ce qu’il est actuellement. Première des choses, il est le fruit d’une union illégitime qui faillit bien lui coûter la vie avant même que celle-ci ne commence pleinement. Il faut dire que de façon générale, quand votre père est un haut fonctionnaire d’état, de racines plus nobles que bourgeoises de surcroit… N’importe quel tribunal aurait considéré le meurtre d’une « fille de joie », des bas quartiers par-dessus le marché comme légitime. Ce qui fut fait : à part un unique souvenir flou, Alexander ne se rappelle en rien de sa mère. Les plus observateurs diront : mais pourquoi ne pas avoir tué l’enfant ET la mère? La raison est fort simple et n’a rien de noble ou quoi que ce soit. Si vous commettez un crime et que l’unique témoin est un bébé qui d’une part aura oublié la chose en moins de deux et d’autre part qui constitue en soi un alibi (cette femme a tenté de tué ce bébé, je me suis interposé, elle a résisté et ô malheur elle est morte dans l’altercation!), pourquoi s’en débarrasser tout de suite? Non, soyons cruel et laissons le aux bons soins d’un orphelinat qui lui rendra la vie dure et misérable. Est-ce là la seule chose que fit ce père ingrat pour son enfant? Que nenni, il décida de lui donner un prénom. Et quel prénom : Veritas! L’ignoble père, tellement plié en deux devant son acte d’avoir baptisé de façon aussi ridicule un fils qu’il ne reconnaissait pas comme sien, rit tant et si bien qu’il en mourut étouffé. Vous avez bien lu : il était mort… DE RIRE!
L’enfant fut recueilli par un ami du défunt haut fonctionnaire qui lui donna un nom en plus d’un prénom. Il l’aurait bien sûr fait rebaptiser si sa nouvelle affectation en tant que membre des services secrets ne l’avait pas expédié aussi sec dans un coin de pays reculé où il fut affecté jusqu’à sa mort qui survint quand le jeune homme avait à peine quinze ans. Un accident aussi bête que stupide : en sortant pour se rendre au poste de communication, il glissa sur une plaque de verglas et passa par-dessus le parapet de sécurité du poste d’observation et c’est une vilaine chute qui le tua. De nouveau orphelin, cette fois pour le restant de ses jours, le jeune homme fut intégré à la vie active du poste avancé, d’abord comme « recrue » puis comme agent. En théorie, il n’aurait pas pu atteindre ce « poste », n’étant ni dans la capitale ni dans une institution de formation des services secrets mais quand la main d’œuvre manque, on fait avec les moyens du bord. Ce qui toutefois n’empêcha pas que ce ne fut pas une expérience réjouissante. Toutes les corvées déplaisantes lui revenaient, les longues heures d’observation, les missions les plus dégradantes… Cette vie de misère occupa le plus clair des cinq années qui suivirent dans sa vie, jusqu’à ce que le gouvernement se rappelle que l’avant-poste existait (cela se perd vite des papiers administratifs quand l’avant-poste est composé d’agents des services secrets soldats certes dévoués aux services secrets mais complètement souffrant d’un problème psychologique X ou Y…) et ne décide de rappeler les agents pour les expédier dans un secteur de la capitale plus « chaud », à savoir, l’immense territoire qui se trouveait à être les trois zones définies comme Mavros, Schya et Synnefo (autant sacrifier de la chair à canon avant d’envoyer les professionnels, expliquèrent les différents hauts dirigeants des services secrets lorsque l’on questionna ce choix au conseil) et l’avant-poste fut d’abord abandonné puis démoli et ensuite, seulement ensuite on autorisa les agents à retourner à la capitale (un ordre de rappel qui prit près de trois mois à prendre effet…Un long problème en zone chaude à coup sûr…). Comme il fallait s’y attendre, quand le pire ennemi que vous avez à affronter est votre camarade lors d’un combat amical, vous avez les réflexes qui s’émoussent…Et l’ennemi ne se gêna pas pour tailler en pièce l’ex groupe d’agents d’observation devenu groupe d’agents de terrain de fortune… tous y passèrent, sauf Alexander qui par miracle parvint à survivre (ah ça, pour être un maître survivaliste, il l’était!) et à retourner jusqu’aux positions tenues par le gouvernement non sans avoir auparavant fait de son mieux pour ralentir l’avancée de l’ennemi, ce qui lui coûta au moins un bon litre de sang ainsi que la majeure partie de son équipement (quand on est simple relais aux communications, on est rarement équipé comme un agent dit offensif…). Trouvant par la plus pure des chances un véhicule à peu près intact dans cet enfer, il pu aller faire son rapport avant d’être renvoyé sans même être soigné : « Les services secrets n’ont plus besoin de vos services, agent Grey. Vous pouvez disposer. » On lui accorda trois heures pour remettre le peu d’équipement qui lui restait et plier bagages, ce qu’il aurait fait si on n’avait pas eu besoin d’un pauvre type quelconque pour aller porter en urgence un message à la capitale à cause d’une bête défaillance de l’équipement de communication. N’ayant à leur disposition aucun volontaire pour exécuter cette tâche qualifiée d’ingrate, on rengagea Alexander et on l’envoya porter le message… En plus d’une lettre faisant parlant des états de services du jeune homme et du fait qu’il ferait un parfait pion pour les services secrets.
Il mena sa mission à bien en un temps record, à moitié mort à cause de ses blessures, du manque de sommeil, d’hydratation et on en passait et fut transféré dans une infirmerie privée de l’état où il sombra dans le coma et où un certain haut personnage des services secrets décida d’exploiter à fond cet atout inattendu. « Il n’a jamais été officiellement agent, n’est-ce pas? » demanda le chef des services secrets. La réponse fut négative, évidemment. En théorie, Alexander n’existait même pas : tous ceux qui l’avait vu étaient morts de toute façon. Sauf l’agent de terrain qui l’avait envoyé, l’aide particulier du chef des services secrets et lui, le chef des services secrets. Un unique ordre fut envoyé, ordonnant l’assassina de l’agent de terrain en question pour éliminer le dernier témoin et le chef des services secrets et son aide mirent leur plan en pratique. Depuis un certain temps déjà, depuis la mort du président (plus spécifiquement certains de ses représentants, tous très militaristes, qui voulaient garder main mise sur le vrai pouvoir militaire, les services secrets opérant désormais pour leur propre compte) voulait avoir un espion au sein d’au moins une organisation criminelle contre qui ils étaient forcés de lutter. La Mavros était exclue d’office, offrant sa propre formation à ses membres, la Schya demanderait la création d’un faux dossier trop coûteux à produire mais la Synnefo elle offrait un choix intéressant… Naturellement, aucun agent des services secrets intelligent n’aurait voulu se jeter tête baissée chez ces « criminels et ennemis de l’état » de son plein gré. Mais si quelqu’un y était forcé… Laissons de côté ce plan un moment pour en revenir à ce pauvre Alexander dont le réveil serait… Déstabilisant.
Faisons ici appel à votre imagination : vous vous réveillez dans un lit d’infirmerie avec pour seuls souvenirs un grand flou qui ne fait pas de sens pour vous et la première chose que vous voyez c’est un homme vêtu d’un costume excessivement onéreux et portant le symbole des membres des services secrets entre dans la pièce. Le chef de services secrets, à n’en pas douter. Sans même vous laisser terminer votre salut militaire, il vous fait état de la chose suivante : « Vous êtes désormais un espion à notre service chargé d’infiltrer l’organisation criminelle Synnefo. Si vous êtes découvert, nous nierons votre existence ce qui est aisé puisque vous n’existez sur aucun document officiel. Vous continuerez votre travail jusqu’à nouvel ordre. Vous avez une heure pour vous préparer. Rompez agent Grey. » Nous supposons que vous auriez réagit comme Alexander : par la manifestation d’une énorme migraine suivie d’un choc nerveux. Sympathique réveil, n’est-ce pas? Mais bon, les ordres étant les ordres, il fallut faire avec et obéir. Il se rendit donc là où il se devait de se rendre, certain de se faire tuer avant même d’avoir pu commencer sa mission mais encore une fois, le destin avait son mot à dire et décida de ne pas lui accorder la mort qui, même lente et souffrante, aurait été une vraie salvation pour ce pauvre Alexander qui n’avait même pas eu la chance de connaître le mot bonheur ou encore le mot joie... Il s’avéra que pendant qu’il faisait route vers le quartier Synnefo, il fut amené à traverser la rue en même temps qu’un homme d’’à peu près son âge, homme qui failli se faire renverser par une voiture. Habituer à risquer sa vie pour les autres, il se jeta en avant, écartant l’homme d’une poussée et se faisant percuter à sa place. Il croyait bien rendre son dernier souffle à ce moment là… Mais non. Les dégâts étaient sévères mais rien d’irréparable. Il s’avéra que l’homme qu’il venait de sauver était le futur chef de la Synnefo et que ce dernier, reconnaissant d’avoir été sauvé par le jeune homme décida de le faire soigner au gratte-ciel Synnefo. À peine soigné et réveillé, encore une fois dans le flou qu’il était intégré dans la Synnefo malgré ses protestations balbutiées au regard de son ignorance de l’organisation, entre autres choses. Il eu beau jeu de protester par la suite, le résultat demeura le même : il était dans l’organisation pour y rester et point final, en remerciement de la part du futur boss de la Synnefo, son prédécesseur. À peine âgé de vingt et un ans, le pauvre Alexander (qui venait à peine d’exister officiellement et reconnu comme tel par un document administratif de l’organisation mais rebaptisé Alexander, laissant pour de bon le prénom de Veritas derrière lui) troquait une vie de dureté et de privation pour une autre sans oublier sa Mission…Comment aurait-il pu de toute façon? Son apprentissage commença et Alexander Grey commença sa longue et pénible mission d’espion gouvernemental.
Transportons-nous quelques années plus tard quand Alexander décida de tirer un trait définitif sur toute appartenance au gouvernement et abandonnant en un sens sa mission et renaissant de ses cendres en un sens puis à sa nouvelle vie en tant que boss de la Synnefo, soit tout récemment. Les faits seuls parlent pour lui : il a poursuivit l’œuvre de son prédécesseur, très apprécié de ses subordonnés mort lors d’une mission inter organisation criminelle (une première, sous l’insistance de feu son prédécesseur et mentor) aux côtés d’un agent de la Mavros et de la Schya dans un affrontement contre des ennemis des organisations, faisant de la Synnefo une grande famille sous son autorité et en faisant une puissance que le nombre seul ne définit plus. La Synnefo est devenue entre ses mains à la fois un ensemble de marionnettes et un gigantesque jeu d’échec, appliquant une gestion et un contrôle redoutable et d’une efficacité impitoyable. Ce que le commun des mortels ignore, c’est la nouvelle classe qu’il a créé dans la Synnefo, ceux qu’il appelle les privilégiés, ses agents spéciaux à qui il a donné le droit d’être face aux autres membres de la Synnefo juges, jurés et exécuteurs. Dictateur sans pitié derrière ses apparences de père dévoué de la grande famille Synnefo, il cache bien son jeu, ayant apprit des plus corrompus et des meilleurs : les ex services secrets présidentiels…
Ce que le futur lui réserve? Voilà qui est difficile à dire. Rien n’est jamais sûr à Ataxia et rien ne se fait sans faire couler un peu de sang. Avec la perspective d’alliance initiée par son prédécesseur, on pourrait s’attendre à ce qu’Alexander suive ses traces… ce qu’il risque de faire tant et aussi longtemps que cela servira ses intérêts. Car il vise grand, le Alexander et pour lui, le fauteuil présidentiel n’est pas synonyme d’utopie. Tôt ou tard, les vieilles rivalités entre la Mavros et la Schya finiront de consumer dans le feu et le sang les deux organisations, les amenant à disparaître, ne laissant que la Synnefo comme société criminelle sur la carte et l’échiquier. Et quand ce moment se produira, Alexander abattra ses cartes et il risquera fort alors de rafler le magot. Pour le moment, cela relève d’un futur lointain, très lointain… Mais en bon manipulateur, il pourrait bien tricher l’horloge et faire avancer un peu plus vite les choses. Mais pas trop vite : il tient à savourer le plaisir et il ne tient pas à brusquer les choses car cela risquerait de tout faire foirer… Quoi qu’encore là, le fin mot de l’histoire est entre les mains du destin, évidemment… Et seul le temps en dira l’issue. Une histoire à suivre… | |
|