Vera Nikonovitch Espionne
Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 24/12/2008
Feuille de personnage Age: 19 ans Armes: Smith & Wesson M450, stun gun, poignard Equipement: silencieux, ultraportable
| Sujet: Vera Nikonovitch Jeu 25 Déc - 22:06 | |
| Prénom : Vera Nom : Nikonovitch Age : 19 ans
Société : Schya Rang : Espionne Formation : Militaire
Armes : Smith & Wesson M450, stun gun, poignard Equipement : silencieux, ultraportable,
Physique : A dix-neuf ans, Vera a déjà l’allure d’une femme : une silhouette élancée et féminine, et toujours très bien habillée comme le veut l’étiquette de la Schya. Et pourtant, ses grands yeux bleus pétillants d’espièglerie et d’innocence révèlent son jeune âge. Mais de plus en plus souvent depuis qu’elle est arrivée à la Schya, ces étincelles ont été remplacées par des voiles plus sombres. On peut désormais lire la tristesse et la solitude au fond des yeux de Vera. Ce qu’il y a d’étonnant, c’est qu’elle peut soudainement passer d’un air enfantin et innocent à une physionomie d’adulte, les traits tendus par la lourdeur des responsabilités qui lui sont confiées. Elle garde pourtant un air de petit ange car, malgré tout, c’est un adorable sourire qu’on peut voir la voir le plus souvent porter, bien que parfois elle adopte un petit air boudeur, ou gêné, tout ce qu’il y a de plus craquant. Son visage est encadré de longs cheveux blonds, ni bouclés, ni lisses, ni même ondulés. Disons pour faire simple qu’ils sont souples, au grand désespoir de Vera, d’ailleurs, qui voudrait les avoir lisses mais n’y parvient jamais, même avec le meilleur des lisseurs.
Caractère : On ne saurait rencontrer plus adorable et innocent que Vera… tout du moins au sein de la Schya, car, malgré tout, elle reste une criminelle, et ce même si elle n’a pas elle-même choisi cette voie. Vera est comme un ange égaré en Enfer, mais elle n’a pas le choix que de rester à la Schya, pour sa protection. Qu’elle quitte l’organisme criminel, et c’est la mort pour elle, aux mains de la Schya ou des anciens ennemis de son père. Mais elle n’est pas faite pour le crime. Le meurtre la dégoûte, et pourtant elle a déjà dû y avoir recours afin de protéger sa vie. Chaque expérience du meurtre a laissé une profonde blessure au fond de son cœur. Mais la plus grosse blessure qui lui a été infligée fut la découverte de la véritable identité de son père : en effet, Vera n’avait aucune idée qu’il était en réalité un criminel, et ayant été élevée dans la droiture, cela fut un coup très dur pour elle, surtout lorsqu’elle dû, à cause de cela, rejoindre elle-même le monde du crime. Mais Vera est une jeune fille très forte, malgré les apparences. Lorsqu’elle veut quelque chose, elle persévère jusqu’à ce qu’elle l’obtienne, elle y croit mordicus. Mais cela peut la mettre en danger, notamment lorsqu’il s’avère qu’elle désire les mauvaises choses, ou des choses qui ne sont pas à sa portée. Elle a déjà eu une bonne leçon, pourtant : lors d’un entraînement militaire, elle eut un grave accident qui la plongea dans un coma d’un mois. Mais rien à faire, elle est entêtée. Elle n’en reste pas moins dévouée envers les gens qui lui sont chers. Et de ces gens-là, il n’y en a pas beaucoup, car elle n’arrive toujours pas à se faire une place à la Schya, où malgré toutes les précautions de l’ancien boss pour ne pas qu’on découvre le pourquoi du comment de sa présence au sein de l’organisme, beaucoup de personnes sont au courant qu’elle a été engagée comme une faveur à son père, ancien mouchard pour le compte de la Schya et ami de l’ancien boss. Ceci la rend malheureuse, car c’est une jeune fille très sociable, amicale et adorable tout bonnement. Elle se sent très seule, et triste, à la Schya, ce qui l’empêche de progresser dans son métier forcé d’espionne, qu’elle apprécierait malgré tout, si elle n’avait pas à le faire dans un contexte criminel. Il faut avouer que, bien des fois, elle a sérieusement pensé à mettre fin à tout cela. Mais non seulement il est impensable que la pétillante et pleine de vie Vera puisse un jour mettre fin à sa vie, mais il y a également une pensée la raccroche à la vie : cet homme, qui l’obsède depuis qu’elle a douze ans. Collègue et ami de son père, il était et est toujours pour elle son idéal masculin. Elle ne sait rien de son devenir, depuis plus de trois ans, mais elle compte sur son poste à la Schya pour essayer de retrouver sa trace.
Histoire :
- Bonjour Senora. - Ah ! Nikonovitch, bonjour. Entrez, mon ami, entrez. Asseyez-vous. Vous prendrez bien quelque chose ? Un scotch, comme toujours ? - Merci, répondit Vlad Nikonovitch en souriant. - Vous disiez avoir un service à me demander. - En effet. Veuillez pardonner mon audace, car il s’agit d’un immense service. - Mon cher Nikonovitch, après tout ce que vous avez fait pour la Schya, je ne saurais rien vous refuser. Cela fait maintenant plus de vingt ans que vous espionnez pour notre compte au sein des forces militaires d’Ataxia. Votre aide nous est des plus précieuses. Demandez-moi n’importe quoi. - Hé bien, commença Vlad avec toujours un peu d’hésitation dans la voix. Comme vous le savez certainement, je me suis fait beaucoup d’ennemis au cours de ma carrière, autant de votre côté que du mien, à cause de ce double jeu que je mène. - En effet, votre situation n’est pas des plus faciles. - Nous savons aussi bien l’un que l’autre que l’accident dans lequel ma femme Nastasya a trouvé la mort il y a trois ans n’avait rien d’accidentel. Senora hocha gravement la tête. - Je suis navré de n’avoir pu intervenir. Je n’avais aucune idée de ce que la Mavros prévoyait à cette époque. - Je le sais, mon ami. Quoiqu’il en soit, j’ai de bonnes raisons de croire que ma famille est à nouveau menacée. - Votre famille, vous voulez dire… - Oui, Vera. Ma fille unique, que Nastasya et moi avions tant désirée. Elle ne devait pas naître, vous savez. Après la fausse couche de ma femme, deux ans avant la naissance de Vera, le docteur nous avait dit que les risques de stérilité étaient de quatre-vingt-dix-neuf pour cent. Lorsqu’elle est arrivée, nous étions les parents les plus heureux du monde. Et nous avons toujours tout fait pour que Vera soit heureuse. Pourtant il semblait que dans ses grands yeux rieurs, il y avait toujours un vide, tout au fond. Un vide que personne, pas même elle, ne pouvait comprendre. L’étincelle qui manquait à son regard pourtant si pétillant. Vlad eut un petit rire, croisa les mains et leva les yeux au ciel, rêveur, se souvenant, et poursuivit : - Mais cette étincelle finit par se rallumer. Je m’en souviendrai toujours. C’était si mignon. Ce jour-là, j’avais invité un de mes jeunes collègues et amis chez nous. Vous auriez dû voir avec quels yeux elle le regardait, ma petite fille de douze ans. Ah bah ! c’était de son âge. Nous en riions gentiment, elle était si adorable quand elle se mettait à rougir et à bafouiller en lui disant bonjour. Je crois que, plus que la volonté de suivre ma voie, c’est ce qui l’a motivée à tenter la formation militaire à quatorze ans. Elle voulait l’impressionner. Ce n’était peut-être pas la meilleure des motivations, mais je n’ai rien dis, trop heureux de la voir se lancer. Au bout de quelques mois, en revanche, il semblait évident qu’elle n’était pas faite pour une carrière militaire : trop frêle, elle n’avait pas les capacités physiques nécessaires. Trop timide, elle n’était pas à l’aise au milieu des autres. A mon grand regret, j’ai tenté de la persuader d’abandonner et de se choisir une nouvelle voie. Mais elle n’a rien voulu entendre, faisant preuve d’une volonté de fer qui, je dois l’avouer, me surprit. Elle a persévéré et terminé son instruction, elle m’a rendu plus fier que personne au monde ne saurait l’être. Mais elle n’était clairement pas dans son élément, malheureusement. Et pourtant, elle s’acharnait. Le jour où elle a eut cet accident, il y a six mois, lors d’un bête entraînement, j’ai cru mourir de peur. Ce coma me sembla durer des années au lieu d’un mois. Lorsqu’elle s’est réveillée, elle a voulu reprendre illico. Mais cette fois-ci, j’ai su être ferme. Je l’ai convaincue de se retrancher vers l’arrière et d’abandonner les missions sur le terrain. Elle est actuellement en formation d’espionnage. Vlad fit une pause, regardant dans le vide pendant quelques secondes, puis plongea son regard dans celui du boss de la Schya. - Je m’inquiète tellement pour elle. Ces menaces que j’ai reçues me semblent gravement sérieuses. Vera est tout ce qui me reste. Je dois la mettre en sécurité. Je ne peux compter sur l’armée, puisque je suis un mouchard. Senora se redressa sur son fauteuil et fronça les sourcils. - Dois-je comprendre… - Je vous en prie. - Mais quel âge a-t-elle ? - Elle vient d’avoir dix-sept ans. - Mais c’est encore un bébé ! Que pourrait-elle faire au sein de la Schya ? - Elle a une formation militaire de base, et elle se débrouille assez bien dans sa formation d’espionnage pour le moment. - Vous savez que nous n’acceptons que les éléments déjà formés et… - Sylphyus ! l’interrompit Vlad, sans se soucier de l’impolitesse de son geste et prouvant par là-même à quel point il avait peur pour sa fille. Je ne veux pas la perdre. Si quelqu’un doit mourir, ce sera moi, et ce sera pour la Schya. Mais mon enfant n’a rien fait pour mériter cela. Je vous en prie, protégez-là. Je travaillerais gratuitement pour la Schya jusqu’à la fin de mes jours s’il le faut mais… - Vlad, mon ami, calmez-vous, je vous en prie ! l’interrompit Sylphyus en levant les mains en un signe d’apaisement. N’exagérons-rien. Il poussa un soupire. - Bien sûr, bien sûr. Oui, j’accepte. Je ne peux vous refuser, à vous, un tel service. Mais elle devra tout de même travailler pour la Schya. - C’est entendu. - Elle sera donc espionne. Je ferais en sorte qu’elle fasse équipe avec bon nombre de nos meilleurs espions afin qu’elle puisse se former auprès d’eux. Mais il faudra qu’elle fasse preuve de beaucoup de rigueur. Je ne voudrais pas qu’on découvre de quel traitement de faveur elle bénéficie. Mais vous pouvez me faire confiance, Vera sera en sécurité parmi nous. J’y veillerai personnellement. Voyez cela comme la reconnaissance de la Schya, et de moi-même, votre ami, pour tous les services que vous nous avez rendus. Vlad Nikonovitch se leva et prit les mains de Sylphyus Senora dans les siennes pour les serrer. - Merci, mon ami. Merci, merci mille fois.
- Regardez qui est là ! - Ah, mais c’est miss Nikonovitch ! Toujours aussi paumée. - Vous savez que j’ai dû faire équipe avec elle, pas plus tard que la semaine dernière. - Alors, comment était-ce ? - Pas aussi désastreux qu’on le dit. Mais si vous voulez mon avis, elle aurait bien plus sa place à la Synnefo qu’ici. Je ne comprends pas comment ça se fait que cette gamine ait pu se faire engager à la Schya étant donné son niveau si médiocre. Et puis, elle n’a vraiment pas les tripes pour le métier. Cette petite est un ange qui se serait retrouvé par mégarde en Enfer. - Comment, vous ne savez donc pas ? - Quoi donc ? - Vous savez bien sûr que le plus vieil indicateur de la Schya qui oeuvrait au sein des forces militaires d’Ataxia a récemment été démasqué et fusillé. - Oui, il parait qu’il a été vendu, qu’il recevait des menaces depuis longtemps, mais auxquelles il n’a jamais cédé par fidélité à la Schya. - Hé bien, Nikonovitch est sa fille ! - Oooh, je vois ! Je comprends mieux maintenant ! Les deux femmes jetèrent un coup d’œil à la jeune Vera qui traversait le hall d’entrée, quasiment désert à part elles même à cette heure si tardive de la nuit. - Pauvre gamine, quand même. - Peut-être, mais elle n’a rien à faire ici. Elle ferait mieux de retourner jouer à la poupée. - Elle n’est peut-être pas formidable, mais pas inutile non plus. Elle est jeune, elle va sûrement s’améliorer. Si Senora avait jugé bon de l’accepter alors… - Senora est mort. Je ne donne pas cher de sa peau une fois que le nouveau boss aura été nommé. Elle risque de ne pas avoir droit au même traitement de faveur de sa part. - Mais elle n’a plus personne que la Schya. Plus de famille, plus de maison. Et les vieux ennemis de son père doivent sûrement vouloir en finir avec elle. - Chut ! La voilà qui arrive. - Oh, euh, bonjour euh… Toogan ? - Teagan, je m’appelle Teagan, nous avons travaillé ensemble la semaine dernière, Nikonovitch, répondit la dénommée Teagan avec un petit soupire d’exaspération. - Oui, pardon, Teagan, désolée, répondit Vera d’une toute petit voix, confuse et rougissante. - Et voici ma collègue Rushdie, peut-être aurez-vous bientôt l’occasion de collaborer ensemble. Rushdie donna un coup de coude dans les côtes de Teagan qui lui adressa un regard narquois en coin, le tout n’échappant pas à Vera qui baissa piteusement le nez. - Auriez-vous besoin d’aide, par le plus grand des hasards, Nikonovitch ? reprit Teagan avec un soupçon d’ironie dans la voix. - Euh, hum… hésita Vera. Je me demandais s’il fallait que j’apporte le rapport directement au centre de surveillance, ou si je devais leur envoyer par email. Teagan poussa un soupire. - Comme toujours, Nikonovitch. Ce n’est pas parce que vous changez de coéquipier que les règles changent. Vera hocha vigoureusement la tête, rougissant de plus belle. - D’accord, d’accord, merci euh… bonne soirée. - Au revoir, Nikonovitch, répondit un peu froidement Teagan. - Bonne soirée, dit Rushdie d’une voix plus douce. Vera s’éloigna. - Tout de même, vous êtes un peu dure avec elle, souffla Rushdie une fois que Vera fut hors de portée de voix. - Pauvre petite, elle me fait pitié. J’aimerais pouvoir l’aider. - Ce n’est pas en jouant les mères poules avec elle qu’elle apprendra les rudiments du métier. Si elle veut se faire une place ici, ce sera comme pour tout le monde : à la dure. Les autres peuvent bien faire ce qu’ils veulent, en ce qui me concerne, je serais sans pitié. | |
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