Ivre "mort"

Il était tard ce soir là, pas loin de minuit, ce qui pour un jeune n’et que le début de la nuit, surtout comme quand il sort en boite comme Erwan l’avait fait ce soir là. Cependant… Ce dernier était déjà saoul. Pas un peu saoul, c'est-à-dire juste de rire niaisement de tout ce que l’on voit, non, il était totalement ivre… Il avait passé la soirée en boite, avec des connaissances à lui, qui travaillaient à la Synnefo. Mais ils s’étaient tous fait virés du bâtiment quand ils avaient déclenché une bagarre générale, à cause d’une dispute avec des Mavros. Trop saouls pour rentrer de façon disons… Normale, ils étaient chacun partis de leur côté, soit disant prenant tous un raccourcis qu’eux seuls connaissaient… En réalités, ils étaient juste inconscients de la direction qu’ils prenaient…

Erwan finit par arriver dans la rue principale du quartier Synnefo. C’était déjà une bonne chose… Il avait réussi à rejoindre son quartier, ce qui n’était pas le cas de ses camarades… L’avenue était déserte, ni voiture, ni piétons… Peu de gens se risquaient à trainer tard le soir dans cette ville… Si bien qu’Erwan ne pouvait que se faire remarquer. Il marchait… Il zigzaguait difficilement sur l’un des trottoirs, fonçant dans les murs et les réverbères, en riant de la moindre chose qu’il voyait, et en appelant les divers objets qu’il pouvait croiser.

-Qu’est ce que t’as toi… Me regarde pas comme ça ! Me regarde pas comme ça j’te dis ! OH ! T’as un problème ?

Il était en plein conflit avec… Une poubelle… La poubelle d’un restaurant, jaune, avec des yeux peints dessus… L’espion s’était sentit comme agressé par cette… Poubelle… Il articulait difficilement quelques menaces et injures à l’adresse de cette dernière, puis, après l’avoir renversé d’un coup de pied, il continua son chemin, en titubant.

Olivier était quant à lui dans son bureau lorsqu'Erwan revint de la boîte de nuit et donna un coup dans la soi disante poubelle. Quel était par conséquent le rapport du grand chef de la Synnefo dans une action aussi banale? Tout, en vérité. Soucieux de l'image de son quartier, le quartier de la Synnefo, Olivier avait designé et conçu une armada de robots nettoyeurs qui justement faisaient office de poubelles, poubelles qui chaque jour allaient porter leur contenu dans une usine d etri de la Synnefo. Tout élément pouvant apparaître comme étant suspsicieux était ensuite soigneusement analysé et les secrets que certains déchets recelaient était pour le moins stupéfiants. Chaque robot avait également un système d'Alarme. Si le secret de l'Appareil était révélé, c'est toute une entreprise de mesures plus ou moins légale pour fouiner la vie des gens qui partirait en fumée...

Il va donc de soi que lorsque le tableau de commandes s'illumina de rouge sur un point précis du système de traçage des unités de nettoyage, Olivier fit envoyer une patrouille de la sécurité du bâtiment principal. Croyant avoir à faire à un espion ennemi, il décida de les rejoindre une fois le danger écarté.

Deux colosses de près de deux mètres dix chacun se dirigèrent donc vers le turbulent énergumène qui avait attaqué un des robots et entreprirent de tenter de tirer au clair le pourquoi du comment... Mais APRÈS avoir généreusement malmené l'ivrogne qui avait manqué de saccager 5000$ d'investissements (plans, pièces, maind 'oeuvre, etc.). Ces deux gentlemen commencèrent en douceur avec quelques coups de pieds bien placés sur une cible étendu sur le sol avant de l'étamper contre un mur et lui envoyer quelques directs à l'estomac. Si le chef les réprimandait, ils auraient une excuse: l'Alcool rend le corps mou, il n'aura rien sentit!

Ceci dit... Olivier, pour une raison qu'il n'aurait su expliquer, fut prit d'un doute soudain.Si la chose était accidentelle? Le rapport de sécurité faisait état d'UN coup. Un seul et unique. Se décidant à faire appel à Stansfield, histoire d'avoir l'avis de son disciple en hacking, Olivier lança la recherche GPS... Pour découvrir non sans en être d'abord horrifié que ce qui avait donné un coup au robot était jsutement Erwan!

Usant de son ascenseur exprès, Olivier fut au rez de chaussée 37 secondes après avoir apppellé l'ascenseur. d'une injonction aussi froide que forte, il fit arrêter instantannément les mauvais traitements que l'on infligeait à Erwan.

"ÇA SUFFIT!"

Erwan entendit des pas derrière lui. Il se retourna et aperçu les deux messieurs, qui étaient là pour s’occuper de lui… Forcément, l’espion n’en savait rien, en temps normal, il n’aurait déjà pas pu le deviner, mais dans cet état… C’était encore pire… Il leur fit coucou de la main, en affichant un sourire niais, et les hommes n’eurent pour seule réponse que de le pousser, et il tomba sur le sol. Il ne comprit pas de suite ce qui était en train de lui arriver.

-Oups… ‘Suis tombéééé…

Il commença à rire bêtement, quand il ressentit une violente douleur au ventre. L’un des hommes venait de lui envoyer un coup de pied. Et ça continuait, encore, et encore… Jusqu’à ce qu’on le fasse se relever. Là, les choses empirèrent. On lui envoya dans le ventre de violents coups de poings. Erwan se débâtait comme un démon, mais rien à faire, le colosse le tenait fermement… Il commença à hurler, ne cessant d’insulter ses agresseurs de tous les noms possibles et imaginables… Jamais il n’aurait usé d’un tel vocabulaire si il avait été sobre… Il était difficile de croire qu’il pouvait se comporte ainsi ivre, quand on le connaissait un tant soit peur…

Une nouvelle voix retentit, et mit fin à la douloureuse raclée qu’était en train de subir le blond. Ce dernier tomba sur le sol, et releva le visage vers Olivier qui était à quelques mètres de lui. L’homme était en contrejour, à cause d’un réverbère. Erwan commença par le fixer, puis, il dit d’une voix qui trahissait son état d’ébriété :

-Et toi t’es qui heiiin ? Approche, approche, j’vais te faire ta peau ! Approche mon gars

Il commença alors à donner des coups de poings dans le vide, et il finit par tomber totalement sur le sol, face contre le bittume. Il grogna, se frotta le visage en se redressant, puis, il plaça ses mains autour de ses yeux, de manière à se faire une sorte de visière, et il regarde à nouveau Olivier, le reconnaissant cette fois ci.

-Haaaaan… C’est toi beau goss… Viens par là, viens faire un bisou à tonton Erwan viens me voir…

"Erwan Stansfield! un peu de tenue je vous prie! Mais vous avez bu ma parole et pas qu'un verre! J'Exige des explications sur le champ!"

Répondit Olivier qui tentait d'éviter des ennuis et des remarques désgréables sur l'orientation sexuelle de son subordonné. Il y avait encore des conservateurs un peu partout et la Synnefo n'y faisait malheureusement pas exception.

"Reprenez-vosu mon vieux! Nous allons vous amener au psote médical et ensutie vous irez vous reposer. Je ne peux pas vous confier quelque tâche soit-elle dans un état pareil! Vous me décevez un quelque peu mon garçon, je m'attendais à un peu mieux de votre part, surtout après cette brillante ddémonstration en informatique d'hier après-midi!"

Erwan se remit à rire, toujours aussi bêtement d’ailleurs…

-Roh… Même pas, un tout p’tit peu ridicule minuscule…

Il s’accouda sur le sol, et posa son menton sur sa main, en continuant de fixe son boss, tandis que les deux hommes qui l’avait violenté précédemment s’empêchait difficilement de rire devant pareil spectacle… Il n’était pas beau à voir… En plus, un filet de sang coulait de sa lèvre inférieur, à cause des coups qu’il avait reçu.

-Grrrrr…. T’es beau quand t’es encore colère mamour…

Difficilement, il se releva, et s’avança vers Olivier. Il tentait de faire une démarche déhanchée style mannequin, mais vu la quantité d’alcool qu’il avait dans le sang… Il manqua de tomber, et plus d’une fois… Arrivé près de l’homme, il s’écroula sur lui, passant ses bras autour de son cou pour le pas tomber, et il lui répondit :

-Oh oui, le centre médical… On ira se reposer à deux…

Mais les deux colosses étaient, il ne fallait pas l’oublier, chargés de défendre leur boss en toute occasion. Hors, il leur sembla que cet inconnu était en train de l’importuner. Aussi, l’un d’eux se dirigea vers lui, et l’agrippa assez violemment par l’épaule, pour le forcer à reculer. Une fois que ce fut chose faite, il demanda à Olivier :

-Qu’en fait-on de celui là ?

C'Est un Olivier écarlate qui répondit d'un ton rendu sifflant par la colère au colosse chargé de la sécurité. Même si Olivier était bien moins imposant que l'homme en face de lui, le ton de sa voix fit frisooner les deux gardes, comme s'ils s'étaient retorouvés devant leur pire cauchemar.

"Vous allez amener monsieur Stansfield au centre médical et vous alle z lancer une purge complète de son organisme. Je le veux à 0 grammmes d'Alccool dans le sang, propre et net comme au jour de sa naissance. Et si il se débat trop... Mettez le sous sédatif. Il n'est mmanifestemetn pas dans son état normal, c'est plus qu'évident!"

Il reporta son attention sur Erwan et leva un doigt autoritaire dans sa direction.

"Quand à vous, Stansfield, attendez-vous à une évère réprimande quandvous aurez dégriser. JE vais vous apprendre moi à vous condurie de la sorte!"

Alors que l’homme répondait par un hochement de tête au boss, Erwan dévorait ce dernier du regard.

-Oh oui, j’ai été vilain, frappe moi donc…

Cette fois ci, le colosse ne pu s’empêcher de rire. Pour ne pas que son boss le remarque, il embarqua donc Erwan, suivit de son collègue, et ils l’emmenèrent à l’infirmerie de la Synnefo. Le trajet fut assez… Folklo comme on dit… Erwan ne cessait de se débattre, et de plus… Il s’était mit à chanter. Ou plutôt à couiner… On l’entendait dans toute l’avenue. Il hurlait la vie en rose, chanson que l’on avait un peu de mal à reconnaître…

Ils étaient à 200 mères d’Olivier quand des coups de feu se firent entendre. Le raffut d’Erwan avait finit par attirer des Mavros… L’un des deux hommes tomba à terre, mort, touché entre les deux yeux. L’autre sortit son arme, abandonnant totalement Erwan qui toma sur le sol, continuant de chanter stupidement. Il se roula en boule, et ferma les yeux. Ces bruits affreux lui faisaient mal à la tête ! Il se boucha les oreilles, et cessa (enfin) de chanter.

Trois hommes arrivèrent alors, chacun armé uniquement d’un pistolet. On voyait sur leur visage que tuer était pout eux un jeu, qu’ils étaient venus là pour s’amuser. Des vrais petits Mavros… Ils visèrent tous le deuxième agent de sécurité, et lui aussi s’effondra sur le sol, sans même avoir pu blesser l’un des Mavros… Ces derniers s’approchèrent d’Erwan, en le braquant, sans tirer, il n’avait pas l’air très… Dangereux vu son état.

Ce dernier roula sur le dos, et vit qu’il était entouré par trois inconnus.

-Ah que… Coucou

Les trois hommes éclatèrent de rire, et baissèrent leurs armes. L’un d’eux donna un coup de pied à l’espion, qui riait sans broncher. Ils commencèrent ainsi à s’amuser avec l’espion, comme s’il était une vieille canette…

Un gérisllement se fit entendre et la tête d'un des assaillant se transforma en un magma de chair et une fontaine de sang. Un tir de laser exécuté à 10 mètres de distance, gracieuseté d'olivier. LE regard noir, le ton froid, le jeune chef prit la parole et ses mots étaient tranchants comem un rasoir.

"J'ai bien peur que vous soyez ici en zone interdite et que vous allez devoir le payer de votre vie jeunes inconscients. Les gens intelligents passent, les imbéciles trépassent. Réjouissez-vous, vous ferez de l'excellent engrais pour les plantes une fois décomposés."

Sur ces paroles franchement peu chaleureuses, Olivier changea d'Arme, troquant le laser de sa montre pour le pistolet mitrailleurs.

"Je commence par qui?"

Il y eut un mouvement de sursaut parmi les Mavros au moment où la tête de l’un d’entre eux explosa littéralement. Leur regard fut alors attiré par Olivier, à quelques mètres d’eux. L’un des deux vivants eut un sourire, dégaina son arme, et fit un signe de main vers le jeune Boss de la Synnefo en lui disant :

-Ah ouais, on se croit plus malin que tout le monde ? Viens, je t’attends !

L’autre, sûrement un peu plus intelligent, reconnu en Olivier le Boss d’une société rivale à la Mavros. Il déglutit péniblement, sachant qu’ils n’étaient pas en face d’un novice. Il dégaina alors son arme rapidement, et la pointa sur Erwan, toujours affalé sur le sol, souriant… Il énonça alors d’une voix forte et claire à l’intention du Boss :

-Faîtes un seul geste, une seule tentative, et je tire ! Vous aurez perdu tous vos hommes pour ce soir !

L’autre se retourna, interrogeant son compère du regard. Pourquoi prenait-il autant de précaution ? A ses yeux, Olivier n’était qu’un pechnau parmi tant d’autres, et ils allaient le tuer rapidement, sans aucun problème. Pas besoin de le menacer, ils n’avaient qu’à s’amuser un petit peu avec lui, voilà tout.

"Vas-y. Tire. Tire et si par malchance tu survi s aux balles que je vais t'envoyer, ton corps blessé va servir de testeur pour le réacteur nucléaire qui alimente ce gratte-ciel en énergie. Je vais bien sûr m'Assurer que tu vives suffisamment longtemps pour sentir toutes les étapes d'une insoutenable douleur. Tu ne pourras même pas te donner la mort et tu auras beau implorer que je te tues, je ne le ferai pas. Alors je vais te donner une autre option: tue ton comparse et fiche le camp si tu veux vivre. JE placerai un mot auprès de ta patronne pour implorer sa clémence sur ton cas. Quand elle apprendra les conneries que toie et tes copains ont fait, elle préfèrera vous sacrifier pour éviter une guerre..."

Olivier avait dit la chose comme si elle était inéluctable. Et il ne bluffait pas. Si cet homme savait qui il était, il connaissait les histories sombres qui nimbaient Olivier MAxter, le techno terroriste le plus impitoyable d'Ataxia...

L’homme sembla hésiter. Les paroles d’Olivier lui firent froid dans le dos. Il marcha un peu sur place, cherchant une échappatoire du regard. Finalement, il fixa le jeune boss avec un regard noir. La plus part des Mavros ne supportaient pas une chose, qu’on se permette de parler de leur Boss. Ce… Truc, cette chose osait parler avec autant de légèreté de leur boss ? Et pour qui se prenait-il ? Comment se permettait-il de prévoir les réactions de la demoiselle Helies, chef des Mavros ?

-Dans n’importe quelle guerre… Notre boss nous mènerait à la victoire…

Cette attitude n’était autre que le résultat du bourrage de crane que subissaient les Mavros… Néanmoins, malgré ces belles paroles, l’autre serra les dents, et braqua son arme vers son compagnon. Ce dernier recula d’un pas.

-Tu n’oserais pas…

Mais il ne pu terminer sa phrase. Un tir retentit, et il s’écroula sur le sol. L’autre était déjà en train de filer, en courant. Mais, histoire de laisser un petit souvenir de lui à la Synnefo, il lança en direction d’Erwan un couteau. Il visait le cœur, mais avec le stress, la peur… Il le manqua, et le couteau vint s’enfoncer dans l’épaule de l’espion qui poussa un cri de douleur à réveiller les morts. Déjà, le tueur de la Mavros était loin…

Erwan lui se tenait l’épaule, en pleurant, et en criant :

-Maaaal, j’ai maaal bordel ! Enfoirés, j’ai mal !

"MAxter à sécurité. Rattrapez moi le petit crétin qui a blessé mon ddisciple et malmenez le avant de me l'amener. Envoyez une équipe médicale sur ma position pour soigner un blessé. Et assurez-vous d'amener l'unité de décontamination avec vous, je suis excédé par le comportement pour le moins immature de mon disciple saoul!"

Ordonna un Olivier excédé mais qui intérieurement souriait. Si le fuyard lui échappait, sa photo et son signalement non, grâce à un autre robot poubelle qui avait tout vu et donc enregidtré. Eloane Helies allait avoir uen désagréable visite le cas échéant...

"Erwan, cessez de gémir, les secours sont en route, nous allons nous occuper de vous!"

Erwan était juste assez ivre pour comprendre qu’on parlait de lui négativement, sans se rendre compte que la personne qui le faisait était Olivier, son supérieur à qui il devait le respect. Aussi, s’éleva dans la rue une voix qui criait :

-Ta gueuuule ! Ta mère a de la conjonctivite !

L’homme attrapa alors aussi fermement qu’il le pu le couteau qu’il avait dans l’épaule, et il tenta de le retirer. La première tentative fut un échec complet, il ne parvint qu’à élargir sa plaie… La deuxième ne fut pas mieux. A la troisième, l’entaille était si grande qu’il pu se débarrasser de l’objet sans trop de soucis. Il jeta le couteau sur le sol, et roula sur le côté, en plaquant sa main sur sa blessure.

La joue contre le bitume, son fixait le vide devant lui… Il lui arrivait rarement d’être aussi saoul… Mais ce soir là, il avait bi en de tellement grandes quantités… En faisant des mélanges plus ou moins insolites… Bref, il était dans un sal état. Quand il allait se reveiller, pour sur qu’il n’oserait plus se montrer devant Olivier… Il raserait les murs, pour ne pas avoir à le croiser, trop honteux pour soutenir à nouveau le regard de son Boss.

""Erwan vous êtes vraiment lourd quand vous vous y mettez! Restez tranquille sombre inconscient ou vous aller vous vider de votre sang comme un barril percé. Vous voulez mourir Erwan? Non vous ne le voulez pas. Alors coucouche et on reste calme jusqu'à l'Arrivée des secours... Sinon c'Est MOI qui vous tranquilise!"

Ordonna un Olivier excédé. Il maudit intérieurement la négligence de certains individus et se jura de sermonner Erwan dès qu'il serait sobre de nouveau. Oh oui, Stansfield allait en entendre parler de cet écart de comportement... Pour une bonne hueure au moins!

Le jeune homme se laissa à nouveau légèrement rouler sur le côté, pour s’allonger les bras en croix sur le sol. Il regarda ainsi en silence le ciel, n’écoutant que d’une oreille les sermons du jeune Boss à côté de lui. Mourir ? Il n’en avait que faire ! Du moins, à ce moment là… L’alcool avait chez lui l’effet indésirable de lui rappeler tout ce qui allait le moins bien dans sa vie.

-J’men cooogne… Mon frère c’est un kennard, Toi t’es un kennard aussi d’abord… J’ai pu d’vie privée, tu m’espionne, touuut le temps… Mon père m’a renié et ma mère elle pleure quand elle me voit, alors allez y, achevez mouâ, j’men fouuuu

Dans l’ensemble… Cela reflétait à peu près ce qu’il pensait en temps normal. Il en voulait énormément à Artus d’être venu le suivre jusqu’à la Synnefo, il ne pouvait s’empêchait d’en vouloir à Olivier d’être à 100% hétéro, et donc de ne pas partager ses sentiments… Il n’appréciait que très moyennement d’être sur écoute 24h/24, et même si venir à la Synnefo éait son choix… Il avait du mal à supporter la réaction de ses parents…

Des bruits de pas se firent entendre. C’était l’équipe médicale qui arrivait pour soigner Erwan. Un homme se pencha sur son corps, mais se recula vivement alors qu’il manquait de justesse de se prendre un coup de poing, tandis que l’autre s’adressait à Olivier :

-Que s’est il passé ?

"Les détails n'importent pas. Évacuez les cadavres de mes gardes, faites passer ceux de la Mavros à l'identification et amenez moi cette épave à l'infirmerie. Si il résiste, endormez le à grand coup de sédatifs. Monsieur Stansfield a besoin d'une petite discussion avec son patron quand vous l'aurez rendu sobre. Alors ne traînez pas en route."

Olivier était furieux et ses subordonnés prirent bien soin de ne pas croiser son regard ou son chemin pendant qu'ils tentaient d'embarquer Erwan sur la civière. Olivier lui lança un regard glacial et annonça d'une voix claire et nette.

"NE pensez pas que l'Acool justifie tout ce qwue vous avez fait Stansfield, loin de là. Très loin de là."

Erwan ne broncha pas plus. On l’emmena sur la civière, direction l’ascenseur, puis l’infirmerie du gratte ciel de la Synnefo. Là, on désinfecta et banda sa blessure. Ce n’était pas bien grave. Mais il ne pourrait pas utiliser son bras durant deux semaines… Ce bras était le bras gauche, et le jeune homme était malheureusement gaucher… On lui fit ensuite subir un « nettoyage » complet de son corps. Il n’avait plus d’alcool dans le sang ou presque. Il était redevenu sobre.

Deux heures après cet incident malheureux, Erwan était dans une chambre de l’infirmerie. Elles n’étaient pas individuelles, il y avait au moins 5 lits par pièces, mais celle où se trouvait Erwan était vide… Il était donc seul… Mais il n’avait pas vraiment l’occasion de se morfondre sur son sort, ou encore de penser à ce qu’il avait fait, il dormait.

Olivier était de retour dans son burau et il urveillait Erwan, l'air mocontent. 2, lui, riait à ne plus pouvoir s'arrêter de l'imbécilité dont le jeune espion avait fait preuve. Cela faisait bientôit une heure que cela durait. Et cela agaçait davantage Olivier qui en voulait encore plus à erwan de sa conduite inacceptable... Et ainsi de suite jusqu'à ce que l'idée d'un renvoi soit envisagée. C'Est quand 2 arrêta de rire pouir suivre le raisonnement qu'olivier se ravisa.

"Un moment Olivier, un moment. On ne prend pas uen telle décision sur un coup de tête. Stansfield aura sûrement des explications à nous donner... Après tout, à toutes interrogation, il existe une réponse..."

*Et elles sont mieux d'êtres convaincantes si il tient à rester dans la société!*

Olivier se doutait bien que sa petite note ferait rappliquer l'espion en quatrième vitesse à son réveil... Et il était mieux de se présenter au rapport!