Ataxia : nouvelle génération
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Ataxia, la capitale d'un monde chaotique où le pouvoir découle de la richesse et de la terreur.
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

 

 Crazy Tuesday [PV]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Vera Nikonovitch
Espionne
Vera Nikonovitch


Nombre de messages : 14
Date d'inscription : 24/12/2008

Feuille de personnage
Age: 19 ans
Armes: Smith & Wesson M450, stun gun, poignard
Equipement: silencieux, ultraportable

Crazy Tuesday [PV] Empty
MessageSujet: Crazy Tuesday [PV]   Crazy Tuesday [PV] EmptyMar 10 Fév - 2:57

Vingt-quatre heures à faire le pied de guerre dans un putain de placard à balais dans le cinéma Synnefo, avec une seule bouteille d’eau de soixante-dix millilitres, et rien d’autre. Vingt-quatre heure, aux abois, aux aguets, à guetter le moindre mouvement à travers un minuscule trou de serrure. Vingt-quatre heures pour se rendre compte que, une fois de plus, on l’avait menée en bateau. Cela faisait plus de trois ans qu’elle était à la Schya, plus de trois ans qu’on continuait à lui faire de sales coups comme au premier bizut venu. Plus de trois ans qu’elle se laissait avoir… Peut-être était-elle trop innocente, trop gentille, trop… Naïve ? Elle voulait croire qu’elle y arriverait un jour, qu’elle saurait se faire sa place au sein de l’organisme criminel. Mais le voulait-elle réellement ? Tout ce qu’elle souhaitait, c’était survivre. Et la seule solution pour cela était de remplir son devoir d’espionne sous contrat à la Schya. Alors, oui, peut-être qu’elle voulait vraiment réussir, d’une certaine façon. Mais jusqu’ici…

Elle poussa un soupire en poussant la porte de sortie du cinéma Synnefo, puis mis ses mains en visière pour se protéger de la lumière du soleil qui déclinait déjà en cette fin d’après-midi. Toute une journée dans le noir lui avait rendu la rétine bien plus sensible que d’ordinaire, et elle fit une petite grimace en sentant la brûlure de l’étoile. Encore une mission échouée, pensa-t-elle en poussant un second soupire et en se mettant en marche à travers les rues ennemies. Enfin, plus ou moins échouée. Comme toujours, elle avait fait équipe avec d’autres espions de la Schya. Comme toujours, elle avait été plantée par ses collègues qui s’étaient chargés de mener à bien leur mission sans s’encombrer du boulet qu’était Vera. Ou tout du moins, elle était considérée comme étant un boulet. Elle savait tout à fait se montrer efficace si seulement on lui donnait l’occasion de faire ses preuves. Mais ces occasions étaient bien rares, et à chaque mission, qu’elle soit menée à bien ou non, Vera voyait se rapprocher le jour où la Schya déciderait de se passer de ses services, promesse faite à feu son père ou pas promesse.

Pour l’instant, elle avait besoin de se sustenter. Après tout ce temps passé enfermée, sans rien à manger et presque rien à boire, sans pouvoir dormir, elle était épuisée et avait fort besoin de nutriments avant d’entreprendre de regagner le quartier général de la Schya. Ses pas la menèrent rapidement à un petit restaurant d’apparence assez clean, et sans prétention. Une sandwicherie. Voilà qui permettrait à Vera d’obtenir quelque chose de consistant sans avoir à s’attarder en des lieux ennemis. Jetant un petit coup d’œil autour d’elle pour s’assurer que les environs n’étaient pas trop secoués par quelque jouxte à laquelle elle aurait pu prendre part contre sa volonté, elle se dirigea vers le restaurant affichant fièrement l’enseigne : Restaurant Synnefo. Ce n’était peut-être pas très prudent. Mais avec un peu de chance, le simple fait qu’elle osât s’y aventurer assurerait sa couverture. Avec un peu de chance. Mais Vera n’en avait pas très souvent, de la chance…

Elle poussa la porte et fit la queue derrière le comptoir. Lorsque son tour fût arrivé, elle commanda un sandwich tomate, mozzarella et pesto, ainsi qu’un jus d’orange. Elle attendit sa commande, puis s’en saisit avec un poli, mais timide, petit sourire, avant de se diriger vers la sortie. Mais alors qu’elle n’était plus qu’à un mètre de la porte, son chemin fut barré par un homme qui posa doucement sa main sur son épaule en lui souriant.

- Je pense pas t’avoir jamais vue dans le quartier, ma jolie, dit-il d’un ton certes provocateur, mais qui ne laissait pas transparaître d’agressivité.
- Hmm… marmonna Vera, mal à l’aise malgré tout. Je faisais que passer, répondit-elle avec une tentative de sourire. Je vais rentrer maintenant.

Elle en avait trop dit, ou pas assez.

- Rentrer ? Permets-moi de te raccompagner. La Synnefo, c’est pas très sûr pour une petite mignonne comme toi. Je voudrais pas qu’il arrive malheur à ton joli minois.
- Euh… Non merci, c’est gentil mais je vais prendre un taxi.
- Ma voiture est là, c’est gratuit au moins. Allez, sois pas si farouche. On va bien s’entendre, je suis pas méchant, continua-t-il d’un ton plus insistant.

Les choses commençaient à s’envenimer un brin. Vera n’aimait pas cela du tout. Dans son état de fatigue avancée, elle ne se sentait pas d’attaque à se défendre.

- Non, vraiment, répondit-elle en essayant de rester calme et polie. Ça va aller, merci bien.

Elle entreprit de forcer son passage, ce qui ne plût pas au Synnefo qui la retint vivement par le bras. Vera lâcha son sac de victuailles et fit volte-face, la peur se lisant cette fois sur son visage. Elle esquissa un geste pour saisir son stun gun, mais le Synnefo lui saisit l’autre bras et la força à se rapprocher de lui.

- Bon, j'ai essayé d'être gentil mais t'as pas l'air très coopérante alors, désolé, je vais devoir me montrer un peu plus insistant ma mignonne.


Vera fronça les sourcils. Ce genre de comportement, elle n'aimait vraiment, vraiment pas cela. Et elle en avait assez d'être prise pour la gentille petite fille innocente et faible... ce qu'elle n'était pas. Elle décocha un bon coup de genoux bien placé au Synnefo qui se plia en deux, le visage crispé par la douleur. Les autres clients n'avaient pas bronché d'un poil : ces jouxtes étaient plus que courrantes dans un quartier criminel. Mais l'homme n'avait pas dit son dernier mot : contrarié, il se redressa et décocha une magnifique claque à Vera.

- Sale petite pute ! aboya-t-il.
Revenir en haut Aller en bas
Elias Andersen
Agent de terrain
Elias Andersen


Nombre de messages : 28
Age : 39
Société : Diacryon
Formation : Infiltration et Contre-Terrorisme
Citation : A lutter avec les mêmes armes que ton ennemi, tu deviendras comme lui -N.Machiavel-
Date d'inscription : 15/07/2008

Feuille de personnage
Age: 24
Armes: Desert Eagle
Equipement: Plus d'appareil photo

Crazy Tuesday [PV] Empty
MessageSujet: Re: Crazy Tuesday [PV]   Crazy Tuesday [PV] EmptyMar 10 Fév - 16:47

De tous les coins scabreux dont regorgeait cette ville démoniaque, c’était dans le quartier Synnefo qu’Elias se plaisait le plus à traîner. Les Mavros ne constituaient qu’une meute de chiens enragés ne cherchant qu’un prétexte pour faire jouer leurs muscles et terroriser les passants en groupe. Et puisqu’ils considéraient l’absence de prétexte comme un prétexte…

Le quartier contrôlé par le Schya paraissait beaucoup plus accueillant, et beaucoup plus élégant. Seul hic, tout le monde y était incroyablement méfiant et jetaient de longs regards aux nouvelles têtes. Et puis, il y avait le facteur de sa tueuse. Si jamais elle croisait en train de vagabonder dans les parages du gratte-ciel de la Schya, il était grillé

En Synnefo résidait donc son petit havre de paix. Moins belliqueux, plus ouverts, il ne lui avait fallu que rendre quelques menus services à deux ou trois de ses représentants et d’une soirée bien arrosée pour y avoir quelques « amis ». Voilà tout ce qui lui fallait pour faire connaître le petit côté sombre d’Andersen à la firme, ainsi que les services spécialisés qu’il avait à offrir.

Trois jours plus tard, on le sollicitait déjà pour l’une de ses filles. Une émigrante arabe de bonne culture, fuyant une querelle familiale et ayant été accueilli aux docks par des proxénètes un peu glauques qui passaient surtout à leur propre plaisir. Il avait convaincu la jeune dame qu’elle valait mieux qu’eux, et que lui pouvait lui faire rencontrer des gens beaucoup plus à même de bien l’encadrer dans sa nouvelle vie, moyennant quelques jolis sourires…et un peu plus. Ce à quoi elle avait fini par concéder.

Et aujourd’hui, il se permettait sa première véritable intrusion en territoire Synnefo, afin d’y rencontre un contact qui s’était montré intéressé à élargir son cercle matrimonial. Elias ne l’avait jamais vu, et c’était l’un de ses « potes » qui lui avait transmis l’info.

Seul petit hic : son arabe mangeait actuellement les fleurs par la racine…Il l’avait retrouvé il y a deux heures dans son appartement miteux, un nouveau tatouage trois dimensions en forme de trou de balle sur le front… Bien qu’il se soit démené comme un diable dans l’eau bénite, son réseau n’était pas suffisamment vaste pour lui permettre de trouver un plan B. Il aurait pu choisir de simplement ne pas se pointer au rendez-vous…et de disparaître complètement, question que son contact ne se décide pas à le traquer à travers toute la ville pour lui apprendre à faire le petit malin. Option sécuritaire, soit, mais totalement non-efficace. Il en aurait à 6 mois à traîner à la Diacryon, le temps qu’ils lui reforgent une nouvelle identité…s’ils ne préféraient pas au final se débarrasser d’un élément incapable.

Il avait donc choisi la seconde alternative et de se pointer, en essayant de gagner un peu de temps. Très risqué, même selon ses standards…mais avait-il le choix ?

Question de décompresser, il s’était arrêté à la sandwicherie manger un morceau. Son repas fut cependant troublé par une agitation un peu trop commune dans cette ville.

Une petite frappe à l’égo surdimensionné, visiblement, dont les yeux venaient de croiser les formes intéressantes d’un joli brin de femme. Elle n’avait plus qu’à l’envoyer paître avec dédain et quitter la scène d’un air hautain et confiant, et l’autre la regarderait filer la bouche ouverte…


« Hum… Je faisais que passer…je vais rentrer maintenant… »

Mais quelle conne…Elle aurait pu directement lui demander d’abuser d’elle qu’elle aurait eu plus de chance…

Suivant discrètement l’échange, il vit que son appréciation de la situation se révélait malheureusement exacte. Compliments déplacés, défense timide…la conclusion de cette triste rencontre crevait les yeux. Il ne devait d’ailleurs pas être le seul à partager cette opinion, car tous les autres clients commençaient à s’en désintéresser.

Sauf Elias. La naïve innocence de la jeune femme, qui semblait totalement à des kilomètres d’avoir figuré dans quel merdier elle venait de mettre le pied, l’avait touché. Il avait regardé beaucoup d’atrocité se produire sans lever le petit doigt, mais là, d’imaginer cette brute en train de ravager cette jolie blonde sur la banquette arrière d’une vieille bagnole moisie alors que ses copains se frottent les mains d’anticipation dépassait les bornes de sa conscience.

Alors que l’homme devenait plus insistant, Elias manqua d’intervenir de façon plus ou moins violente, lorsqu’il se ravisa et que son visage s’éclaira d’un sourire. Il sortit son polaroïd et prit discrètement une photo du profil de la victime en puissance, alors qu’elle esquissait un faux sourire pour tenter de clamer le jeu et de s’en sortir poliment.

Tandis que l’assaut prenait une composante physique, Elias sortait un crayon de sa poche et gribouillait le numéro bidon d’un portable à l’endos de l’instantanée, achevant le tout par un « Call me, Baby » bien senti.

Il en était à l’étape de secouer et de souffler sur la photo lorsque son innocente blondinette montra finalement les crocs! Finalement, elle allait se débrouiller toute seule…ou pas. Elle ne déguerpit pas suffisamment rapidement, ou bien son coup n’avait pas été forcé avec assez de force. Toujours est-il que l’agresseur parvint à reprendre contrôle et lui décerna une gifle magistrale. Il allait devoir entrer en scène maintenant. Il se leva de sa chaise et se dirigea vers le couple avec un air de désapprobation.


« Calmos, calmos, Brutus! Tu endommages ma propriété là. Si tu veux faire joujou pour la soirée, faudra faire comme tout le monde et m’appeler. »

Sous les yeux incrédules du malfrat, il lui tendit la photo comme une vulgaire carte d’affaire, et lui fit dos afin de tendre le bras à la blondinette.

« Allez trésor, c’est l’heure de mettre les voiles. Tu es attendue. »

Il ponctua sa remarque d’un clin d’œil à l’attention de la jeune femme, et s’apprêtait effectivement à faire un pas vers la sortie lorsque…

« T’es qui toi au juste, hein ? Pour qui est-ce que tu prends ? »

Évidemment, tout ne se déroulait pas comme prévu, et sa petite bravade assurée n’avait pas tenu le Synnefo sous le choc bien longtemps. Pire, le fait qu’un troisième participant se joigne au duo pimentait la scène, et quelques visages commençaient à relever leur visage de leur sandwich. Pas bon…

Il jouait sur la corde raide et le savait pertinemment. Cela ne l’empêcha cependant pas de miser quitte ou double. Il prit la peine de retourner la tête et de fixer les yeux de son interlocuteur, avant de répondre d’un ton ferme, mais dénué d’agressivité ou de mépris.


« Andersen, qui va être en retard auprès d’un plus gros poisson que toi, champion. On se recroise dans le quartier, mec. »

Et voilà, encore une fois, il se comportait en idiot. Que le truand crut parler à un collègue, ou du moins à un associé, ou bien qu'il décide de tenter de le défoncer, le salut de sa mission de terrain dépendait maintenant de l’entretien qu’il aurait un peu plus tard dans la soirée, avec un type qu’il ne connaissait pas et à qui il devait présenté une arabe plombée, en espérant qu'il étende sa protection sur lui. Tout ça pour une blondinette qui ne savait pas où ne pas mettre les pieds…

Décidément, Andersen allait avoir une existence très courte. En espérant que St-Ambroise ne connaîtrait pas le même sort…
Revenir en haut Aller en bas
Vera Nikonovitch
Espionne
Vera Nikonovitch


Nombre de messages : 14
Date d'inscription : 24/12/2008

Feuille de personnage
Age: 19 ans
Armes: Smith & Wesson M450, stun gun, poignard
Equipement: silencieux, ultraportable

Crazy Tuesday [PV] Empty
MessageSujet: Re: Crazy Tuesday [PV]   Crazy Tuesday [PV] EmptyMer 11 Fév - 1:50

Alors que Vera essayait de trouver une quelconque échappatoire à sa malheureuse situation, une tierce personne vint prendre part à l’altercation. Ennemi, ami, neutre ? On allait bien voir… Et Vera vit. Sa ‘propriété’ ? Non mais, pour qui il se prenait, celui-là aussi ? Ah, vraiment, c’était bien la dernière fois que Vera s’autorisait à flâner dans le quartier Synnefo. Décidément, aussi accueillant qu’il pouvait sembler, il n’y avait aucun quartier un tant soit peu sûr en cette ville. La jeune fille ouvrit de grands yeux étonnés en voyant la photo que l’inconnu tendait à son agresseur. Comment l’avait-il obtenue ? Elle n’avait absolument rien vu du manège qu’il avait entretenu pendant son altercation avec le brigand et ne pouvait comprendre que tout ceci s’agissait d’un ingénieux montage improvisé. Pas très brillant pour une espionne… Nous pardonnerons à Vera en avançant l’excuse qu’elle était a) exténuée, et b) passablement stressée. Elle s’apprêtait d’ailleurs à répliquer et nier vertement ce qu’avançait ce malotru lorsque ce dernier lui décocha un clin d’œil et, heureusement pour elle et son compère improvisé, la subtilité de son petit jeu lui sauta finalement à l’esprit. Elle resta interdite, bouche entr’ouverte et clignant des yeux, l’air, donc, passablement bête, mais mignon cependant, durant quelques secondes. Puis elle prit le bras qui lui était offert, s’y accrochant comme à une bouée de sauvetage. Mais le Synnefo n’avait pas dit son dernier mot.

- T’es qui toi au juste, hein ? Pour qui est-ce que tu prends ?

Excellente question, Vera se posait d’ailleurs la même. Après tout, pourquoi ce parfait inconnu avait-il décidé de monter ce stratagème pour lui venir en aide ? Mais une âme aussi charitable existait-elle réellement en Ataxia ? Voulait-il vraiment l’aider ou n’était-ce qu’un autre piège tordu qui la mènerait en une situation bien plus compromettante que celle dans laquelle elle se trouvait déjà ? Mine de rien, il était en train de la faire passer pour, au mieux, une accompagnatrice, au pire une prostituée… Rien de très enchantant. Mais si cela pouvait lui sauver la mise, elle était prête à jouer le jeu, pour autant que cela ne lui apporte pas plus d’ennuis.

- Andersen, qui va être en retard auprès d’un plus gros poisson que toi, champion. On se recroise dans le quartier, mec.

Au moins, cet Andersen, pour autant que cela soit son vrai nom, ne manquait pas de répartie. Assez pour clouer le bec au Synnefo ? Vera l’espérait. Peut-être l’espoir se lisait-il un peu trop dans ses yeux, car le truand sembla prendre sur lui pour arborer un sourire de requin et enchaînée d’une voix doucereuse :

- Oh… Oooh je vois hem… Pardon de vous avoir importuné, m’sieur. C’est que vous avez pas l’air de rigoler dans le business, hein. Mais vu la marchandise, je comprends.

Il prit un pas vers eux et posa sa main sur le bras libre de Vera, qui eut un sursaut suivi mouvement de recul.

- Elle est pas libre, la mignonne ? Allez, j’ai de l’argent, je suis prêt à mettre le prix, fais pas ton radin.

Vera affichait un air outré, mais ne savait trop comment réagir. Tout ce qu’elle souhaitait, c’était sortir d’ici et mettre le plus de distance possible entre cet individu et sa propre personne. Et par la suite regagner ses quartiers à la Schya, se faire un bon repas, un bon bain chaud et dormir d’une traite jusqu’au lendemain matin. Elle en avait assez de cela et, voyant que le Synnefo avait l’air plus disposé aux civilités – façon de parler bien sûr – elle entreprit de tourner les talons, le nez dignement levé, et de marcher hors du restaurant… Tout cela pour rentrer en plein dans un autre homme qui entrait. Elle le bouscula violemment, lui faisant perdre l’équilibre et l’envoyant valser contre la porte qui venait de se refermer. L’homme, une vraie montagne, peu propre sur lui-même et passablement intimidant, s’y écrasa néanmoins, de dos, en poussa un cri de douleur. Il ne lui fallu pas plus de deux secondes pour reprendre ses esprits et saisir Vera par le collet. Il la souleva d’une main, levant l’autre dans l’idée manifeste de lui en décoller une. Encore une fois, Vera s’était mise dans le pétrin…
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Crazy Tuesday [PV] Empty
MessageSujet: Re: Crazy Tuesday [PV]   Crazy Tuesday [PV] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Crazy Tuesday [PV]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ataxia : nouvelle génération :: Ataxia :: Synnefo :: Le quartier :: Restaurant Synnefo-
Sauter vers: